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Hugo Chávez - Wikipédia

Hugo Chávez

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Hugo Chávez
Hugo Chávez

Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta dans les llanos, au sud du Venezuela, est le président du Venezuela depuis le 2 février 1999.

Sommaire

[modifier] Débuts

Fils de Hugo de los Reyes Chávez et d'Elena Frías de Chávez, tous deux enseignants, il a quatre enfants (Rosa Virginia, María Gabriela, Hugo Rafael et Rosinés). Il a été marié deux fois et est actuellement séparé de sa seconde épouse.

Dans sa jeunesse, ses parents décident de l'envoyer à l'Académie militaire du Venezuela qu'il quitte avec le diplôme de Sciences et Arts militaires. Il étudie également la science politique à l'université Simón Bolívar de Caracas en 1989-1990, et obtient sa maîtrise.

Le 24 juillet 1983, lors de la journée du 200e anniversaire de la naissance du Libertador (Libérateur) du Venezuela et des autres colonies espagnoles d'Amérique du Sud, Simón Bolívar, Chávez crée, au sein de l'armée, le Movimiento Bolivariano Revolucionario 200 (Mouvement révolutionnaire bolivarien 200, MBR-200) d'orientation socialiste.

[modifier] Les coups d'État manqués (1992)

Le 4 février 1992, le MBR-200, avec à sa tête Hugo Chávez, tente un coup d'État contre le président Carlos Andres Perez. Le putsch prend pour nom « opération Ezequiel Zamora ». Cette tentative échoue, et Chávez est emprisonné pendant deux ans, épreuve à laquelle il se référera en évoquant « la prison de la dignité ». Lors de son séjour carcéral, il enregistre une vidéocassette dans laquelle il appelle à l'insurrection. Elle est diffusée vers 4 heures du matin dans la nuit du 26 au 27 novembre 1992, lors d'un deuxième coup d'État préparé par le MBR-200. La deuxième tentative avorte également, après que les membres du MBR-200 aient tout de même pris le contrôle du pays pendant quelques minutes.

En 1994, Rafael Caldera est élu pour la deuxième fois au Venezuela. Réalisant une de ses promesses politiques faites avant d'être élu, il ordonne la libération de Chávez.

[modifier] La présidence de Hugo Chávez

[modifier] Première élection à la tête du Venezuela (1998)

Une fois libéré, Chávez crée un parti politique nommé « Movimiento Quinta República, MVR » (Mouvement cinquième république), une version civile du MBR-200. C'est à la tête de ce parti qu'il prendra le pouvoir, quatre ans plus tard. En 1998, année de deux élections (législatives et présidentielles), sa cote dans les sondages augmente progressivement (30% en mai, 39% en août). Le slogan de la campagne électorale de Chávez le proclame « fléau de l'oligarchie et héros des pauvres ». La coalition de partis de gauche, rassemblée autour du MVR, remporte 34% des sièges du Congrès national lors des élections législatives du 8 novembre 1998. Les deux partis Action Démocratique et Copei qui s'étaient jusqu'alors partagés le pouvoir n'obtiennent ensemble que 9% des voix. Chávez sort ensuite victorieux des élections présidentielles de 1998 avec 56% des voix, la plus grande majorité aux élections présidentielles depuis 40 ans au Venezuela.

Le 2 février 1999, Chávez prête serment sur une constitution qu'il qualifie de moribonde, et promet un référendum afin de former une nouvelle Assemblée constituante. Il annule également le défilé militaire qui accompagne habituellement cette cérémonie, voulant ainsi illustrer la soumission de l'armée aux autorités civiles. Il est par contre remis au 4 février, date anniversaire de sa première tentative de coup d'État.

Hugo Chávez à Porto Alegre, le 26 janvier 2003.
Hugo Chávez à Porto Alegre, le 26 janvier 2003.

Le 25 avril de la même année, 80% des participants au référendum acceptent la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, assortie d'une promesse d'élection générale, comprenant le poste de président, pour l'année 2000. Le faible taux de participation (40% des inscrits) illustre le peu d'intérêt de la population pour ce débat constitutionnel.

Le 7 août 1999, la nouvelle Assemblée constituante voit le jour. Elle a alors pour mandat de préparer une nouvelle constitution, afin de remplacer celle de 1961. Les 131 membres de l'Assemblée, la plupart sans aucune expérience politique, n'ont que trois mois pour la rédiger, ce qui est peu compte tenu de l'ampleur de la tâche. Pour la deuxième fois en un an, les Vénézuéliens ont à voter lors d'un référendum, cette fois pour l'adoption de cette nouvelle constitution.

Les principaux changements de la Constitution bolivarienne du Venezuela par rapport à l'ancienne constitution sont :

  • Changement de nom du pays en « République bolivarienne du Venezuela ».
  • Abolition du Sénat, passant ainsi à un système monocaméral ;
  • Le mandat du président passe de 5 ans à 6 ans ;
  • Le président peut être réélu immédiatement à la fin de son mandat, une fois uniquement. La constitution antérieure permettait la réélection du président, mais seulement après une période d'au moins 10 ans.
  • Mise en vigueur du « Référendum révocatoire » qui permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le président ;

Le référendum du 15 décembre 1999 entérine la nouvelle constitution, le oui l'emportant avec 71,4% des voix. 55% de la population en droit de voter s'est présentée aux urnes.

[modifier] Première réélection (2000)

Hugo Chávez et Néstor Kirchner en juillet 2004.
Hugo Chávez et Néstor Kirchner en juillet 2004.

Les élections générales promises par Chávez ont lieu le 30 juillet 2000. Chávez est réélu président avec 59,5% des voix. Le MVR remporte 76 des 165 sièges de l'Assemblée nationale, ainsi que les gouvernements de 12 des 23 États (régions administratives) du pays.

Dans les États de Merida et de Trujillo, l'armée doit intervenir, les gouverneurs sortants, soutenus par des manifestants, refusant d'accepter leurs défaites.

Le 10 août 2000, dans le cadre d'une tournée de l'Opep (pays producteurs de pétrole), Chávez se rend en Irak pour une visite officielle. Il est le premier chef d'État à se rendre en Irak depuis la guerre du Golfe en 1990.

[modifier] La polarisation du peuple vénézuélien

À la suite des attentats du 11 septembre 2001, les cours du pétrole brut s'effondrent. Cela provoque une crise économique au Venezuela, troisième exportateur mondial de pétrole. Le gouvernement, faute de moyens financiers, est aux prises avec des troubles sociaux. Le patronat accuse les réformes sociales d'être à l'origine de la crise du pays.

Le 10 décembre 2001, le patronat et les syndicats vénézuéliens appellent à une grève générale pour protester contre les mesures économiques d'Hugo Chávez. Cette grève paralyse le pays pendant plus de 12 heures. Des milliers de partisans du gouvernement se réunissent à Caracas, afin de soutenir le président, et écoutent un discours de Chávez vantant les mérites de ses mesures.

Cette grève et cette manifestation en faveur du gouvernement illustrent la polarisation du peuple vénézuélien.
D'un côté, la partie de la population avantagée par l'ancien système économique, notamment les personnes liées à l'industrie pétrolière, accusées, en premier lieu par Chávez, d'être corrompues. Ils jouissent de l'appui du patronat et des médias locaux, et sont très bien organisés.
De l'autre côté, la majorité de la population, qui vit sous le seuil de pauvreté (80% des Vénézuéliens), au profit de laquelle sont destinées les réformes du nouveau gouvernement. C'est cette majorité qui a porté Hugo Chávez à la présidence et qui continue de le soutenir.

Durant le mois de février 2002, trois officiers, le contre-amiral Carlos Molina Tamayo, le colonel Pedro Soto et le capitaine Pedro Flores, demandent tour à tour la démission du président et appellent la population au soulèvement. Hugo Chávez réplique dans un discours à la nation que « le Venezuela est engagé dans une lutte entre la vie et la mort, entre le passé et le futur ». Aucune mesure de sanction ne fut prise contre ces officiers, Chávez prônant une « absolue liberté d'expression ».

Le dimanche 7 avril, Chávez, en direct à la télé et avec un sifflet (voir les archives du programme Alo Presidente), met à la porte sept dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela (PDVSA), et en force douze autres à prendre leur retraite. Mécontents, les cadres de la compagnie protestent, ce qui incite la principale centrale syndicale ouvrière du pays, la Confederacion de Trabajadores de Venezuela (Confédération des travailleurs du Venezuela, CTV), dans une décision soutenue par le patronat, à appeler la population à une grève générale de 24 heures.

La CTV est majoritairement composée des membres des deux partis ayant formé le précédent gouvernement, l'Accion Democrática (AD) et le Partido Social Cristiano de Venezuela (COPEI). Quant au secteur pétrolier, responsable de 80% des exportations du pays mais n'employant que 2% de la main d'œuvre, il bénéficie d'un poids disproportionné lors des grèves.

[modifier] Le coup d'État de Carmona (2002)

Le 11 avril 2002, une gigantesque manifestation de l'opposition se dirige vers le palais présidentiel de Miraflores. Au niveau du pont « Llaguno », sur lequel sont rassemblés de nombreux partisans d'Hugo Chávez, des francs-tireurs postés sur les édifices alentour ouvrent le feu sur la foule. Dans la soirée, un groupe de militaires, par la voix du général Lucas Rincon (qui sera plus tard ministre de la défense du même Hugo Chávez) demande à Hugo Chávez de démissionner, mais il refuse. Hugo Chávez est arrêté et un nouveau gouvernement auto proclamé est mis en place. Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, en prend la tête. Il a été reçu, quelques temps auparavant, à la Maison Blanche et par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. Madrid et Washington reconnaissent le nouveau gouvernement.

Le lendemain, malgré un 'black out' médiatique établi par les putschistes en place, a lieu une manifestation massive de la population de Caracas, soutenue par la garde présidentielle restée fidèle à Chavez, renverse Carmona. Les ministres de Chavez qui s'étaient pour la plupart cachés reprennent leurs fonctions, comme le prévoit la constitution. Le vice-président Diosdado Cabello assume l'intérim de la présidence, jusqu'à ce qu'Hugo Chávez soit localisé, puis libéré.

Pendant ce bref pouvoir, Carmona a :

  • dissout l'Assemblée nationale et promis des élections législatives pour décembre 2002 ;
  • promis des élections présidentielles dans l'année ;
  • déclaré l'annulation de la constitution de 1999 introduite par Chávez ;
  • promis un retour au système parlementaire bicaméral ;
  • annulé 49 lois qui donnaient au gouvernement un plus grand contrôle sur l'économie ;
  • rétabli le général en retraite Guaicaipuro Lameda comme président de la compagnie Petróleos de Venezuela ;
  • renvoyé les juges de la Cour suprême.

Ces évènements sont filmés par des journalistes d'une chaîne irlandaise Radio Telefís Éireann, qui étaient sur place pour tourner un reportage sur le programme d'Hugo Chávez. Ils en ont tiré un documentaire, Chavez, le film, qui retrace cet évènement.

Le 18 décembre 2005, le président colombien Alvaro Uribe dénonce le « complot » organisé par d'anciens militaires vénézuéliens contre Hugo Chávez. Ils se seraient réunis à Bogota dans le bâtiment de la force publique colombienne, avec des militaires colombiens.

[modifier] Le référendum révocatoire de mi-mandat (2004)

Hugo Chávez a mis en place, dans la nouvelle constitution, la possibilité pour le peuple de décider de la révocation du président vénézuélien, une fois la moitié de son mandat effectué. L'opposition a réuni le nombre de signatures nécessaires pour entamer la procédure de révocation à mi-mandat. Mais ces signatures ont été refusées par le Conseil national électoral (CNE), car elles auraient été réalisées avant la fin de la période de mi-mandat. L'opposition a donc recommencé à réunir à nouveau le nombre suffisant de signatures, pour permettre l'organisation du référendum révocatoire. Les noms de certains signataires appartenaient à des morts. Le gouvernement a tout de même décidé d'accepter les voix de l'opposition, et mis en place pour le 15 août 2004 le référendum révocatoire.

Tous les sondages donnent Chávez gagnant avec 60% des intentions de vote. Il est à noter que ce type de référendum n'existe que dans trois pays. Chávez affirme qu'en cas de victoire, il se représentera aux élections présidentielles qui suivront, ce qui peut être interprété comme contraire aux dispositions de la Constitution de 1999.

Carlos Andres Perez, ancien président déchu pour corruption, déclare : « Contre Chávez il faut utiliser la violence (…), une dictature devrait être instaurée ensuite. » Chávez déclare pour sa part que les chefs de l'opposition sont pires qu'Hitler.

Le référendum révocatoire est mis en place pour le 15 août 2004. Pour en garantir la régularité, il est surveillé par la Fondation Carter et par l'Organisation des États Américains (OEA). Des machines à voter fournies par la société italienne Smartmatic sont utilisées lors du scrutin. Plus tard, les autorités décident d'utiliser des machines, fournies par la société Choicepoint, qui utilisent les empreintes digitales pour confirmer la régularité des votes.

Ces machines ont tendance à se bloquer. Certaines personnes attendent jusqu'à 12 heures avant de pouvoir voter. La durée d'ouverture des bureaux de vote est prolongée deux fois afin de s'assurer que tout le monde puisse voter. Le soir, les résultats préliminaires indiquent que plus de 58% des votants se prononcent contre la destitution de Chávez. Ce chiffre est confirmé par la fondation Carter et l'OEA, mais les opposants affirment que le résultat est entaché de fraudes. Dans les jours qui suivent, la majorité de l'opposition s'accorde à reconnaître Chávez gagnant, seul le parti de Mendoza refuse d'admettre la victoire du No.

Le résultat final promulgué le 23 août 2004 du CNE [1] donne les chiffres suivants, avalisés par les observateurs internationaux présents sur place :

Vote votants pourcentage
NO (non) 5619954 58,91 %
SI (oui) 3872951 40,60 %
NUL 47064 0,49 %

[modifier] Seconde réélection (2006)

Le 3 décembre 2006 Chávez gagne l'élection présidentielle avec près de 63% des voix, battant son challenger Manuel Rosales. Le résultat a été validé par toutes les missions d'observations internationales (Centre Carter, OEA, Union Européenne, etc...)

[modifier] Accusation de dérives autoritaires

Chávez a menacé les membres des Forces armées en disant que ceux qui n'approuvaient pas la politique du Président n'y avaient pas leur place, bien que l'armée soit, d'après la Constitution Bolivarienne, au service de la nation, et non à celui d'un individu ou d'un projet politique[2].

Les entreprises privées ayant des relations contractuelles avec le gouvernement sont invitées à se passer des services de ces personnes. Le logiciel Maisanta permet d'identifier rapidement les opposants de Chávez grâce à leur numéro de carte d'identité[3].

Le 4 septembre 2006, Hugo Chávez a annoncé l'organisation en 2010 d'un référendum qui permettrait de modifier la constitution afin d'abolir toute limite du nombre de mandats pouvant être effectués par un président. Cette proposition a été interprétée dans certains médias (Le Monde[4], le journal de 20h de TF1 du 3 décembre 2006[5], Challenges[6]) comme l'organisation d'une présidence à vie. Le président en titre serait pourtant toujours régulièrement soumis à l'épreuve du suffrage universel. Dans de nombreux pays - comme la France - aucune limite de mandat n'existe.

Le 18 janvier 2007, le parlement vénézuélien lui accorde des pouvoirs élargis pour une durée de dix-huit mois, en votant une loi l'autorisant à légiférer par décrets[7].

[modifier] Accusations de corruption

Le journal Le Monde dans son édition du 1er janvier 2007[8] dénonce la corruption du régime en particulier grâce aux pétrodollars. Selon Le Monde, Hugo Chavez a multiplié les structures destinés à "syphonner" les ressources de Petroleos de Venezuela et les réserves de la banque centrale. Citant un diplomate , le quotidien donne l'exemple du Fonden "Fonds de développement national, un objet financier non identifié, un OFNI, une grosse tirelire dont l'usage dépend exclusivement du président de la République et du ministre des finances". Ces fonds ont des recettes de 22 Milliards $ contre 60 pour le reste du budget. Selon Eleazar Diaz Rangel, directeur du quotidien Ultimas Noticias, favorable à Chavez, "Un organisme comme le Fonden stimule la corruption". La branche locale de Transparency International avance également que "Le Venezuela se trouvait parmi les pays les plus corrompus d'Amérique latine, au même titre que le Paraguay, le Nicaragua ou le Panama et que désormais, le baromètre de la corruption de Transparency International le situe au sommet du classement régional, juste après Haïti." L'ancien parlementaire Felipe Mujica affirme que Chavez "dispose de manière discrétionnaire des ressources de PDVSA, dont il a fait sa caisse noire. Les réserves de la Banque centrale ont été arbitrairement plafonnées à 30 milliards de dollars, l'excédent de 7 à 10 milliards de dollars étant mis à la disposition du président de la République."

[modifier] Mesures sociales et politiques du gouvernement Chávez

[modifier] Politique intérieure

[modifier] Agriculture, pêche et environnement

Hugo Chávez renationalise les immenses terres non cultivées appartenant aux plus riches propriétaires et à ceux ne pouvant justifier de titre de propriété; il les redistribue à des agriculteurs travaillant dans de petites coopératives, afin de donner du travail aux plus pauvres et de limiter les importations dans un pays endetté et ayant des capacités de production agricole non exploitées.
La culture des OGM est interdite. Un système de banque de semences est mis en place, afin de fournir qui le demande. Son but affiché est de préserver la diversité des plantes.

La pêche intensive est interdite dans les eaux territoriales vénézuéliennes, afin de préserver la biodiversité maritime et de favoriser les petits pêcheurs. La pêche au chalut est ainsi interdite dans les zones côtières.

[modifier] Démocratie participative

Hugo Chávez a mis en place un système permettant aux populations les plus pauvres d'accéder aux services publics. Les citoyens peuvent s'organiser en Conseils Communaux (Consejos Comunales), sortes d'assemblées de quartier qui fédèrent les différents Comités (terre, alimentation, santé, culture, eau, etc...), à travers lesquels il devient possible de mettre en place des projets, les soumettre aux autorités, et participer à la gestion locale des services publics et des "Missions". Selon l'Unesco, l'analphabétisme a été erradiqué au Venezuela, et la politique de lutte contre la faim est présentée comme un exemple à suivre par le dernier rapport sur le Droit à l'Alimentation présenté à l'Assemblée Générale des Nations Unies. D'autre part, les taux de pauvreté et de pauvreté extrême ont considérablement baissé ces dernières années.

[modifier] Éducation

Hugo Chávez a mis en place des programmes d'éducation (alphabétisation etc..) intitulées “Mission Robinson" (alphabétisation, dans laquelle on utilise la méthode cubaine "Yo sí puedo"); celle-ci supplante l'ACUDE, un programme d'alphabetisation des gouvernements précédents ; "Misión Ribas" (poursuite de l'enseignement scolaire), et "Misión Sucre" (éducation supérieure).

[modifier] Microcrédits

Des systèmes de microcrédits d'initiative publique sont mis en place afin de faciliter le développement des petites entreprises parmi les franges les plus pauvres de la population n'ayant pas accès au crédit bancaire, faute de garanties suffisantes. À la différence du microcrédit commun, issu d'initiatives privées, celui mis en place ici est encouragé par le pouvoir politique.

[modifier] Politique militaire

Chaque branche des forces armées est impliquée dans différents programmes de développement : travaux publics, vaccinations ou construction de logements. Ces initiatives ont été largement critiquées par l'opposition qui les accuse d'être entachées de corruption. Chávez a répondu que de tels programmes sont les principaux moyens de développement possibles. Il a également démontré que l'influence des américanistes au sein de la bureaucratie de l'État entravait le développement du pays.

Avec Chávez, les forces vénézuéliennes ont diversifié leurs sources d'approvisionnement en armements, achetant du matériel au Brésil, à la Russie et à l'Espagne. Les États-Unis, craignant les tranferts de technologie, ont pressé la Russie et l'Espagne de ne pas les livrer. Le Venezuela s'est également plaint que les États-Unis aient refusé ou retardé la vente de pièces pour les avions de combat F-16 achetés dans les années 1980. Chávez a rompu la coopération militaire entre les deux pays et demandé le départ des conseillers américains du pays.

En 2005, Chávez a annoncé la création d'une grande «  réserve militaire  »  pouvant atteindre 1,5 million de personnes. À L´occasion du discours présidentiel du Nouvel An 2006 (d´après le site «Altermondialiste»), le président a présenté un projet de changement du nom des troupes vénézuéliennes. Dorénavant,les « troupes vénézueliennes » deviendront «troupes bolivariennes», en hommage à Bolivar. Ce changement de nom concernerait également la marine et la flotte aérienne.

[modifier] Réseau de distribution alimentaire MERCAL

Le réseau de distribution alimentaire MERCAL est mis en place. Il s'agit de distribuer à bas prix, dans les boutiques des petits commerçants et les grandes surfaces d'État, les produits des artisans agriculteurs. Cela doit permettre aux populations les plus pauvres d'accéder à une alimentation de qualité ainsi que le développement de l'artisanat alimentaire (par opposition à l'agriculture intensive). 13 millions de vénézuéliens bénéficient du réseau de distribution MERCAL, soit un peu plus de la moitié de la population.

[modifier] Santé

En échange de livraisons de pétrole vénézuélien, le gouvernement cubain de Fidel Castro fournit environ 20 000 médecins, qui participent au programme Barrio Adentro (à l'intérieur du quartier), un programme de santé pour les quartiers défavorisés, et sont également présents dans les zones rurales reculées.
Les casernes militaires sont utilisées pour accueillir du matériel médical de haute technologie, multipliant ainsi les centres hospitaliers et permettant à une plus grande partie de la population d'y accéder gratuitement.

[modifier] Politique internationale

[modifier] Le discours de l'unité sud-américaine

Panneau figurant Chávez aux côtés de Fidel Castro en 2001 lors d'une de ses visites au Venezuela, la légende indique: « Bienvenue Fidel. Une accolade entre les peuples de Bolívar et de Martí. »
Panneau figurant Chávez aux côtés de Fidel Castro en 2001 lors d'une de ses visites au Venezuela, la légende indique: « Bienvenue Fidel. Une accolade entre les peuples de Bolívar et de Martí. »

Bien qu'ayant signé la convention de Quito concernant la CSAN, qui prévoit une union coordonnée des pays du continent, Hugo Chávez tente d'établir une union avec des pays comme l'Uruguay, le Paraguay et l'Argentine. Il a également déclaré vouloir former avec le Brésil de Lula, et d'autres pays d'Amérique du Sud, une compagnie transnationale du pétrole, appelée Petroamerica.

Le 30 juin 2005, Chávez signe un contrat entre le Venezuela et 13 autres pays des Caraïbes, contrat portant sur des échanges pétroliers avantageux, afin de faciliter l'indépendance des pays des Caraïbes. Les signataires sont Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la République dominicaine, Grenade, la Guyana, la Jamaïque, la Dominique, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, et le Surinam. La Barbade et Trinité-et-Tobago, qui étaient présents, n'ont pas signé l'accord.

Les présidents du Venezuela et de Cuba, Hugo Chávez et Fidel Castro, suivis par le président bolivien Evo Morales, ont entamé, en avril 2005, la mise en œuvre de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), renforçant la coopération entre les deux pays. Ces accords sont signés à La Havane, alors que la secrétaire d'État américaine Condoleeza Rice effectue une tournée en Amérique latine pour promouvoir le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). L'ALBA est présentée par Chávez et Castro comme l'application des principes de « solidarité plus vaste entre les peuples d'Amérique latine » et une alternative à la ZLEA. L'échange de pétrole vénézuélien contre des médecins cubains entre dans ce cadre, et il est également question d'agriculture ou de produits miniers. Depuis, le Nicaragua a adhéré à l'ALBA, ainsi que trois États des Caraïbes: la Dominique, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Antigua-et-Barbuda. L'Equateur à récemment manifesté son intérêt.

En juillet 2006, le Venezuela rejoint le Mercosur, marché commun sud-américain (sur le même modèle que l'UE), dont sont déjà membres le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay.

[modifier] Différends militaires avec la Colombie

La Colombie, qui a une très longue frontière terrestre avec le Venezuela, s'est inquiétée plusieurs fois de l'expansion militaire du Venezuela et de son attitude par rapport aux organisations terroristes de Colombie, en particulier les groupes de guérilleros marxistes (FARC, ELN).

Selon le gouvernement colombien et divers médias dont une revue américaine (US News and World Report), Chávez aurait permis aux FARC et à l'ELN, de trouver refuge dans la zone frontalière des deux pays. Un convoi de munitions en provenance du Venezuela destiné aux FARC a été intercepté en Colombie, et des cadres du FARC transitent par le Venezuela pour se faire soigner à Cuba. La publication d'un reportage de la revue coïncide avec la campagne portant sur le référendum révocatoire.

Le gouvernement colombien a fait à nouveau savoir en mars 2005 sa préoccupation pour la « course aux armements » à laquelle se livrerait Caracas [9].

[modifier] Anti-américanisme et anti-impérialisme

L'hostilité affichée envers l'administration des États-Unis est un trait dominant de la politique étrangère vénézuélienne depuis 1998. Les dirigeants de Washington sont accusés de comploter pour perpétuer l'hégémonie de leur pays en Amérique latine, et renverser le gouvernement de Chávez. En mars 2004, celui-ci porte plainte contre les États-Unis auprès de l'Organisation des États américains (OEA), pour leur participation dans le putsch de 2002. Il dit avoir de nombreuses preuves de leur participation qui concerneraient, entre autres, la présence de navires de guerre de l'US Navy dans les eaux territoriales vénézuéliennes.
Le 15 septembre 2005, lors du sommet du 60e anniversaire de l'ONU, il déclare qu'il faut transférer cette organisation : « Nous proposons que le siège des Nations unies [à New York] quitte un pays qui ne respecte pas les résolutions de l’Assemblée générale ». Il annonce ensuite lors d'une émission de télévision de la chaîne américaine ABC que les États-Unis veulent envahir le Venezuela [10].

Le président du Venezuela Hugo Chávez a offert, le 7 septembre 2005, l'aide humanitaire de son pays aux victimes de l'ouragan Katrina, tout en critiquant vivement le gouvernement américain pour son manque de préparation face à cette catastrophe, lors d'un discours dans lequel il a cité en exemple la qualité des plans d'évacuation mis en place par Cuba lors des ouragans.

En janvier 2006, Hugo Chávez lance une opération de réduction de 40% du prix du fioul exporté aux États-Unis, en faveur des Américains pauvres. Il donne suite à une promesse prononcée en septembre 2005, après la catastrophe de l'ouragan Katrina. Les bénéficiaires se trouvent dans les États du Maine, du Massachusetts et du Rhode Island, et incluent aussi le quartier new-yorkais du Bronx ainsi que quatre tribus amérindiennes. Pour certains analystes américains, cette initiative est une campagne de communication destinée à rassurer l'opinion publique des États-Unis.

Dans la lignée de ses positions anti-impérialistes, Chávez affirme désirer une disparition pure et simple du FMI. Le 20 septembre 2006, lors d'un discours à l'assemblée générale de l'ONU, il qualifie le président américain de « menteur » de « tyran » et de « diable »[11].

[modifier] Hors Amériques

En octobre 2004, Chávez signe un accord avec la Russie portant sur l'énergie et la livraison d'un important stock d'armes légères et d'aéronefs de combat.

En 2004 il reçoit le controversé Prix Kadhafi des droits de l'Homme de la Libye, remis auparavant à Fidel Castro.

Faisant suite à une coopération bilatérale initiée en 2001 dont le but affiché est de créer un partenariat stratégique, Chávez s'est rendu par deux fois en visite en République populaire de Chine pour signer des accords économiques avec ce pays qui considère le Venezuela comme son premier interlocuteur commercial et politique sur le continent sud-américain.

Le président Hugo Chavez a annoncé le 11 juin 2006 qu'il se rendrait en Iran et en Corée du Nord qui revendique la possession de l'arme nucléaire, pays faisant partie « de l'axe du mal » selon Washington, pour « renforcer nos (…) alliances stratégiques ». Le département d'État américain a ajouté en mai 2006 le Venezuela à sa liste des pays ne coopérant pas avec Washington dans la lutte contre le terrorisme. Sur ce thème le Venezuela demande, depuis 2005, aux États-Unis d'Amérique l'extradition de Luis Posada Carriles un terroriste et agent de la CIA, reconnu coupable d'avoir fait exploser en vol un avion civil cubain parti de Caracas, le 6 octobre 1976, provoquant ainsi la mort de ses 73 passagers. Cette demande reste toujours sans réponse fin 2006. Hugo Chávez accuse également les États-Unis d'avoir participé à son enlèvement lors du coup d'État de l'opposition.

Selon le Canard enchaîné du mercredi 26 juillet 2006, Hugo Chávez aurait, lors d'une visite à Minsk, le dimanche 23 juillet précédent, « loué le modèle social de Biélorussie », pays dirigé par Alexandre Loukachenko, condamné par le rapport 2006 d'Amnesty International. Lors de cette visite, Chávez a proclamé son intention de créer une alliance stratégique entre le Venezuela et la Biélorussie, au moyen d'une coopération dans les domaines scientifique, technique, industriel, pétrolier, gazier et militaire. Cette alliance serait destinée, selon lui, à « protéger la patrie contre les menaces extérieures et intérieures aux projets nationaux qui dérangent l’impérialisme, parce qu’ils sont fructueux ».

En visite en Iran, le 30 juillet 2006, Hugo Chávez, qualifié de « frère » par Ahmadinejad, déclare que les opérations militaires israéliennes en cours au Liban sont comparables aux « actes d'Hitler », en évoquant le « fascisme israélien »[12]. Il déclare également que l'Iran a le droit de disposer de l'énergie atomique, prenant ainsi parti en sa faveur dans les négociations qui opposent ce pays aux puissances occidentales.

[modifier] Critiques et soutiens médiatiques

Les principales critiques issues des médias européens ou nord-américains ou de l'opposition vénézuélienne pointent du doigt l'« autoritarisme » et le « populisme » d'Hugo Chávez.

Le président vénézuélien a été accusé par l'Institut international de la presse (IIP) d'étouffer les voix des médias ayant une attitude critique à son égard. De même il a été très critiqué par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et par la Société interaméricaine de la presse (SIP) qui lui reproche son « hostilité générale » à l’égard des éditeurs et des médias qui se disent « indépendants », des médias appartenant aux dirigeants de grandes entreprises ayant gouverné le pays avant Chavez. Lors de certains de ses discours, il a montré du doigt publiquement les journalistes présents. Cependant la liberté de la presse est totale au Venezuela, et le gouverment finance également les télévisions associatives.
Il faut noter cependant que la plupart des médias nationaux vénézuéliens privés sont fortement hostiles à Hugo Chávez. Ils ont également incité le peuple à se soulever lors du coup d'État contre Chavez, soutenant l'opposition proche des États Unis et de l'ancien président Carlos Andrez Perez[13]. A contrario, la chaîne publique vénézuélienne Venezolana de Televisión (VTV), qui a joué un rôle important lors du coup d'État de Carmona, demeure un ferme soutien du président. En témoigne l'émission hebdomadaire « Aló Presidente », au cours de laquelle Chávez lui-même endosse le rôle d'animateur de talk-show répondant aux doléances des téléspectateurs.

L'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, de courant néo-libéral, affirme que Hugo Chávez exerce un « populisme belliqueux », et l'accuse de privilégier l'exportation de sa « prétendue révolution sociale » aux besoins de son peuple largement miséreux [14]. La menace de Chávez, en 2001, d'expulser les étrangers qui « outragent le Venezuela ou ses autorités » a également fait l'objet de vives critiques.

[modifier] Hugo Chávez vu de France

Hugo Chávez est suivi avec intérêt par la gauche altermondialiste. Il est souvent cité par Attac, et par le mensuel Le Monde diplomatique.

Ce soutien est critiqué par le député européen socialiste Harlem Désir, un moment compagnon de route d'Attac : « Les apprentis sorciers d’Attac rompent de fait avec Lula et tous les réformistes d’Amérique latine, qui veulent construire leur Mercosur sur le modèle de notre Union européenne pour s’affranchir de la domination américaine et du néolibéralisme. Bernard Cassen et Jacques Nikonoff s’identifient désormais au seul Chávez, un militaire qui harangue son peuple des heures durant à la télévision sans accepter d’être interrompu par un seul journaliste. C’est leur droit. Mais c’est leur faute. » [15]. Contrairement aux prédictions de Harlem Désir, le Venezuela a rejoint le Mercosur en juillet 2006 [16].

[modifier] Sources d'inspirations idéologiques de Hugo Chávez

[modifier] Le marxisme

Mouvement philosophique et économique, avec pour principal théoricien Karl Marx, postulant que la société est travaillée par une lutte entre deux classes, bourgeoise et ouvrière.

[modifier] Le bolivarisme

Le bolivarisme se revendique du meneur indépendantiste Simon Bolivar (libérateur des territoires entre le Venezuela et le Pérou contre le pouvoir colonial espagnol). Il prône aussi bien l'idée de justice sociale que l'unité sud-américaine.

[modifier] La théologie de la libération

Deux citations d'Hugo Chávez éclaircissent sa pensée [17] :

« Parmi les éléments qui pourraient définir le socialisme du XXIe siècle, je dirais que la première caractéristique est l’élément moral. Il faut commencer par cela, par la conscience, par l’éthique. Le Che a beaucoup écrit sur la morale socialiste. Quelle que soit la vision du monde que l’on a, il faut nous réapproprier le sens éthique de la vie. Ce que je dis là tient sans doute beaucoup du christianisme : « Aimez-vous les uns les autres » ou « Aimez votre prochain comme vous même ». En réalité, il s’agit de ceci : de la solidarité avec le frère. Il s’agit de la lutte contre les démons que le capitalisme a semés : l’individualisme, l’égoïsme, la haine, les privilèges. »

« Je suis chrétien et je pense que le socialisme doit se nourrir des courants les plus authentiques du christianisme. »

[modifier] Notes

  1. CNE : Conseil National Electoral (du Vénézuela)dirigé par 5 personnes dont 4 étaient ouvertement chavistes
  2. Voir discours de Chavez (Venezolana de Télévision)
  3. (en)Article sur le Software Maisanta
  4. MIGUS Romain, Le Monde s'ouvre la voie de la désinformation à vie, 7 septembre 2006
  5. Reportage de Jean Philippe Héquette et d'Alain Ammar. Et ce dernier de déclarer en conclusion du reportage que « S'il est largement réélu, Hugo Chávez a promis d'organiser un référendum qui pourrait lui permettre de devenir président à vie, un cauchemar pour les libéraux et les démocrates du Venezuela » - Visionner le reportage
  6. "Chez lui, Hugo Chávez devrait se faire réélire président pour six ans, à la suite de quoi il veut changer la Constitution pour être président à vie." - Philippe Boulet-Gercourt, N’est pas Bolivar qui veut, n’en déplaise à Chávez, 30.11.2006
  7. [http://www.lefigaro.fr/international/20070118.WWW000000510_les_pleins_pouvoirs_donnes_a_chavez.html Les pleins pouvoirs donnés à Chavez, Le Figaro, 18/01/2007
  8. Au Venezuela, viva la corruption!, Le Monde, 01/01/2007
  9. Sur le site d'El Pais
  10. voir article sur le site du nouvel obs
  11. Assemblée générale de l'Onu : Chavez qualifie Bush de « diable » et de « tyran »
  12. Libération du 31 juillet 2006 : Chávez et Ahmadinejad, unis contre les Etats-Unis
  13. La République des Lettres
  14. (Magazine L'actualité, février 2006, vol. 31 No.2).
  15. Sur le site du nouvelobs.com
  16. Sur bbc.co.uk.
  17. (« Où allez-vous, président Chavez ? » cf. liens externes)

[modifier] Bibliographie

  • Frédérique Langue, Hugo Chávez et le Venezuela : une action politique au pays de Bolívar, Paris, Budapest, Torino, Éditions l'Harmattan, 2002.
  • Luis bilbao, CHAVEZ et la révolution bolivarienne (entretiens avec le président), Pantin, le Temps des Cerises, 2005.
  • Michael McCaughan, The battle of Venezuela, Londres, Latin America Bureau, 2004.
  • Maurice Lemoine, Chávez, présidente !, Paris, Flammarion, 2005 ISBN 2-08-068825-1

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Voir aussi

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Venezuela : Hugo Chavez est réélu président ».

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Wikiquote possède quelques citations de ou à propos de Hugo Chávez.


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