Ligue nationale de hockey
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
- Pour les articles homonymes, voir LNH (homonymie).
Ligue nationale de hockey | |
Fondé | 1917 |
Nombre d'équipe en 2007 | 30 |
Commissaire | Gary Bettman |
Champions en titre | Hurricanes de la Caroline |
Site Web | nhl.com |
Saison en cours |
La Ligue nationale de hockey ou LNH (en anglais National Hockey League - NHL) est une association sportive professionnelle regroupant des équipes de hockey sur glace du Canada et des États-Unis. Le niveau de jeu de cette ligue est généralement considéré comme le meilleur au monde.[1] Les joueurs qui la composent ont longtemps été en grande majorité d'origine canadienne puis nord-américaine. Au fur et à mesure de nouvelles nationalités de joueurs se sont ajoutées à la liste et même si les Canadiens restent les plus nombreux, de nombreux pays sont désormais représentés.[2]
La LNH formée en 1917 compte au début de la saison 2006-2007 trente franchises. Les Hurricanes de la Caroline sont les vainqueur en 2006 de la Coupe Stanley, récompense suprême dans la LNH, après que les Red Wings de Detroit aient gagné le titre du trophée Président de la meilleure équipe de la saison régulière.
Sommaire |
[modifier] Structure actuelle
La Ligue nationale de hockey comporte actuellement 30 franchises réparties dans six divisions de cinq équipes :
- les divisions Atlantique (Atlantic), Nord-Est (Northeast) et Sud-Est (Southeast) composent la Conférence de l'Est,
- les divisions Nord-Ouest (Northwest), Centrale (Central) et Pacifique (Pacific) forment la Conférence de l'Ouest.
Chaque équipe joue 82 parties en saison régulière, 41 à domicile et 41 à l'extérieur.[3]
Une équipe joue huit parties contre chacun des ses adversaires de la même division (soit 32 parties), quatre parties contre chacune des 10 autres équipes de la même conférence (40 parties), une partie à domicile contre chacune des équipes d'une division désignée de l'autre conférence, et une partie à l'extérieur contre chacune des équipes d'une autre division désignée de cette autre conférence (donc 10 parties).
Par exemple, en 2005-2006 les équipes de la division Nord-Est ont reçu celles de la division Pacifique et visité celles de la division Nord-Ouest. Chaque année les assignations de divisions changent par rotation.
Deux points sont remis pour une victoire, un point pour une défaite en prolongation ou à l'issue des tirs de fusillade et aucun point pour une défaite à l'issue du temps règlementaire. Après la saison régulière, l'équipe qui termine première de sa division est déclarée championne de division, le reste des équipes de la conférence se disputant les 5 places restantes qualificatives pour la Coupe Stanley, selon leur nombre de points. Il y a en effet 3 divisions par conférence et seulement 8 équipes par conférence qui participent aux séries éliminatoires.
En série éliminatoire (playoff), les équipes disputent des séries de matchs pour accéder au tour suivant, au meilleur des sept matchs : la première équipe remportant 4 victoires se qualifie, la série comportant sept matchs au maximum. Comme durant la saison régulière depuis l'entrée en vigueur des nouveaux règlements en 2005, il n'y a pas de match nul, la partie ne se terminant que lorsqu'une équipe prend l'avantage. La prolongation dure 20 minutes à 5 contre 5, contrairement à ce qui se produit en saison régulière (5 minutes à 4 contre 4 suivies d'une séance de tirs de fusillade), et les prolongations se succèdent jusqu'à ce qu'un but soit marqué. L'équipe qui a le plus de points en saison régulière a l'avantage de la glace : les premier, deuxième, cinquième et septième matchs se jouent à domicile.[4]
Pour la première ronde des séries éliminatoires, appelée quarts-de-finale de conférence, les trois équipes championnes de division sont classées aux trois premiers rangs, suivies des cinq autres équipes selon leur nombre de points en saison régulière. L'équipe classée première joue contre celle classée 8e, la 2e contre la 7e, la 3e la 6e et la 4e contre la 5e. Les équipes passant le premier tour sont reclassées de 1 à 4 pour les demi-finales de conférence, puis 1 et 2 pour les finales de conférence. Les vainqueurs de chaque conférence gagnent un trophée et se rencontrent en finale de la Coupe Stanley.
[modifier] Historique
- Liste des saisons : Saison LNH
[modifier] La création de la LNH
La Ligue nationale de hockey a été créée en 1917 à Montréal après une série de conflits entre certains présidents de l’Association nationale de hockey (ANH).[5]
La majorité des conflits concerne le président des Blueshirts de Toronto, Eddie Livingstone qui a pour habitude d’exploiter la moindre faille dans le règlement pour servir son équipe et pour certains créer des situations irrégulières. Une des actions les plus controversées de Livingstone a lieu lors de la fusion des deux franchises de Toronto (les Blueshirts et les Ontarios) alors que la grande majorité des joueurs des Blueshirts avaient quitté la capitale ontarienne. De plus, Livingstone a pour réputation de payer des joueurs adverses pour qu’ils jouent moins bien. Livingstone mène même campagne afin de tenter d’exclure les Wanderers de Montréal qui ont proposé des contrats à deux de ces joueurs. La menace favorite de Livingstone, lors des conflits avec les autres présidents, était celle de la création d’une nouvelle ligue rivale aux Etats-Unis.[6]
Au début de sa dernière saison, l’ANH comporte six équipes : les Canadiens de Montréal, les Wanderers de Montréal, les Sénateurs d'Ottawa, les Bulldogs de Québec, les Blueshirts de Toronto et une équipe militaire, le Toronto 228th Battalion. Cette dernière équipe est la plus appréciée dans la ligue mais le 10 février 1917, le 228th est appelé pour rejoindre la Première Guerre mondiale et les présidents de l’ANH décident de se rencontrer à Montréal à l’hôtel Windsor afin d’évoquer ensemble le futur de leur ligue. Livingstone malade ne peut pas participer à la réunion et est le premier surpris d’apprendre que les autres présidents ont décidé de tous quitter l’ANH.
La Ligue nationale de hockey est créée quelques mois plus tard, le 26 novembre[7], alors que Livingstone ne souhaitait plus assister aux réunions des anciens de l'ANH. Aux quatre équipes restantes, va se rajouter une nouvelle franchise de la ville de Toronto, les Arenas de Toronto[8].Suite à cette réunion, Frank Calder devient le premier président de la ligue.[9]
[modifier] Les premiers temps
La première saison de la LNH est la saison 1917-18 et voit les Arenas de Toronto, nouvellement créés, gagner la première Coupe Stanley de l'histoire de la LNH. La saison est découpée en deux parties, les Canadiens de Montréal ont gagné la première partie tandis que les Arenas gagnaient la seconde. Néanmoins, la première saison reste assez rocambolesque : au bout de quelques matchs, la patinoire des Wanderers brûle et les Bulldogs sont renvoyés de la ligue. En finale de la LNH, Toronto gagne la série 10 buts à 7 et peut alors accéder à la finale de la Coupe Stanley, où il rencontrent et battent les Millionaires de Vancouver de la ligue concurrente, la Pacific Coast Hockey Association.[10]
Même si les débuts de la ligue sont difficiles financièrement parlant, les équipes de la LNH sont performantes sur la glace avec huit victoires en finale de la Coupe Stanley sur les neuf premières saisons. Lors des séries de 1919, après 5 parties, la série est à égalité 2-2 avec un match nul. La sixième rencontre est prévue pour le 1er avril 1919 mais la pandémie de grippe espagnole force l'annulation de la série : plusieurs joueurs sont alors malades. Quatre jours plus tard, un joueur des Canadiens, Joe Hall, meurt de cette épidémie. C'est la première des deux fois de l'histoire de la LNH que la Coupe Stanley n'est pas remise.[11]
Ironiquement, plusieurs idées de Livingstone sont adoptées alors qu'il ne fait plus partie des présidents de la ligue : par exemple c'est lui qui a eu l'idée de diviser la saison en deux parties. Plus tard, George Kendall président des Canadiens déclare que sans Livingstone la LNH n'aurait jamais été une vraie ligue.
En 1924, la LNH commence à se déployer aux États-unis avec les Bruins de Boston première francise américaine puis la seconde et la troisième en 1925 par l’intermédiaire des Pirates de Pittsburgh et des Americans de New York et enfin en 1925 les Cougars de Detroit et les Black Hawks de Chicago[12]. Dans le même temps, seulement deux nouvelles équipes canadiennes rejoignent la LNH, les Maroons de Montréal et les Tigers de Hamilton.
En 1926, les salaires des joueurs de la LNH atteignent un niveau tel que les autres ligues professionnelles de l’Amérique du Nord ne peuvent pas s’aligner et la LNH demeure la seule ligue à jouer pour la Coupe Stanley.
À la fin de la saison 1930-31, la LNH compte 10 équipes mais suite à la Grande Dépression, la ligue dépérit et petit à petit des équipes n’arrivent plus à survivre financièrement. C’est le cas des Pirates de Pittsburgh ou encore des Americans de New York. Au final même les Sénateurs d’Ottawa, équipe de la première heure sont obligés de déposer le bilan après une tentative de relocalisation à Saint-Louis.
Pendant cette période, les équipes sont à peu près du même niveau et mis à part les Sénateurs, aucune équipe ne sort réellement du lot. Ces derniers gagnent quatre Coupes Stanley avant de mettre fin à leur activité en 1934.[13]
[modifier] Les six équipes originales
Avec toutes ces faillites et la Seconde Guerre mondiale, la LNH ne compte plus que six équipes pour fêter son vingt-cinquième anniversaire en 1942, six équipes souvent désignées – à tort – les Six équipes originales de la LNH. Pendant les vingt-cinq saisons suivantes, les Canadiens, les Maple Leafs, les Red Wings, les Bruins, les Rangers et les Black Hawks vont s'affronter pour gagner la Coupe Stanley.
Quatre des six équipes sont, soit partiellement soit entièrement, la propriété des membres de la famille Norris et souvent il est dit que le nom NHL veut dire « Norris House League » (la ligue de la maison Norris).
Les Canadiens de Montréal, sous la direction de Dick Irvin puis de Toe Blake, sont sûrement la grande équipe de cette période avec pas moins de dix Coupes Stanley gagnées en l’espace de 25 saisons ainsi que cinq apparitions en finale de la Coupe. Les Maple Leafs avec leurs neuf titres ne sont pas loin derrière. Ils réalisent ainsi deux séries distinctes avec les victoires en 1947, 1948, 1949 et 1951 puis en 1962, 1963, 1964, 1967. À ces deux équipes, il faut ajouter les Red Wings de Detroit qui gagnent quatre Coupes au cours des finales 1950, 1952, 1954 et 1955.[13]
Un des grands nom de cette période est sans conteste possible, Maurice Richard, surnommé la Rocket, premier joueur à inscrire 50 buts en 50 matchs en 1945 et premier joueur à marquer 500 buts dans sa carrière en 1957. Il convient également de citer, Conn Smythe artisan du succès des Maple Leafs, Gordie Howe, Terry Sawchuk, Ted Lindsay ou encore Red Kelly tous les quatre membres des Red Wings.
Du côté des Canadiens, la Punch Line fait des merveilles et Jean Béliveau, vainqueur de dix Coupes Stanley dans sa carrière, et Bernard Geoffrion font parler d'eux.
[modifier] L’expansion de 1967
Les années 1960 arrivent et avec elles les équipes des ligues mineures sont de plus en plus compétitives, ce qui est d'autant plus vrai pour les équipes des États-unis. Ainsi, la Western Hockey League qui monte de plus en plus et menace même de devenir une ligue professionnelle et ainsi d'avoir un droit sur la Coupe Stanley force en 1967 la ligue a commencer à songer à s'élargir, ceci pour la première fois depuis les années 1920. Ainsi, six nouvelles équipes vont s'ajouter à la ligue, créant une nouvelle division et incorporant de joueurs des autres équipes au cours du repêchage d'expansion.
Les North Stars du Minnesota, les Kings de Los Angeles, les Seals d'Oakland, les Flyers de Philadelphie, les Penguins de Pittsburgh et les Blues de Saint-Louis font donc leur entrée dans la ligue, amenant un vent de fraîcheur au sein d'une LNH qui ne sera plus jamais la même. Pendant des années, les fans voyaient les même maillots rouges, noirs et bleus s'affronter et du jour au lendemain, apparait du violet, du vert, du orange ou du bleu ciel.
Certes, l'expansion en choque plus d'un : les canadiens sont irrités de voir qu'aucune nouvelle équipe canadienne ne fait son entrée dans la ligue (même si Vancouver avait déposé sa candidature). La cause principale vient des propriétaires des Maple Leafs de Toronto et des Canadiens de Montréal qui ne voient pas d'un bon œil une nouvelle franchise qui pourrait leur prendre une partie des revenus de télévision de la CBC. Les puristes craignent également que cette expansion ne dilue le talent dans la ligue et ne fasse baisser la qualité du jeu d'un cran - ils étaient pour la plupart de toute façon très attachés à cette ligue à six équipes et ne voulaient pas que son format change. Même ceux favorables à l'expansion s'inquiètent à l'idée que la ligue double sa taille d'un coup, plutôt que de croître graduellement (comme au baseball par exemple).
Le coût d'une nouvelle franchise est alors de 2 millions de dollars[14], une somme colossale pour l'époque. Chaque joueur choisi au cours du repêchage intra-ligue précédant le début des activités de la nouvelle LNH coûte 50 000 dollars et la plupart des équipes n'ont alors aucune chance d'être compétitives dans le futur immédiat. L'avantage de la nouvelle ligue, cependant, est que toutes les nouvelles franchises se retrouvant dans la même division, il est inévitable que des nouvelles franchises accèdent aux séries éliminatoires de 1968 et que l'une d'entre elle aille même jusqu'à la finale de la Coupe Stanley. Malgré cela, les premières compositions des nouvelles équipes sont faibles par rapport aux autres effectifs.
Le premier match de la saison oppose les Canadiens aux Penguins. Les pronostiques prédisent alors une déroute pour les Penguins mais au final les Canadiens ne l'emportent que 2 buts à 1. Les dirigeants et supporters des six équipes originales commencent alors à se rendre compte que la domination n'allait pas être aussi évidente que prévue et que les nouvelles franchises s'étaient bien préparées à entrer dans la ligue.[15]
Trois saisons plus tard, la LNH accueille enfin une nouvelle franchise canadienne par l'intermédiaire des Canucks de Vancouver ainsi que les Sabres de Buffalo et en 1972, une nouvelle ligue encore plus bariolée vient perturber les dirigeants de la LNH : l'Association mondiale de hockey.
[modifier] L'AMH et la LNH
Elle est créée officiellement le 10 juin 1971 par deux californiens, Dennis Murphy et Gary Davidson, et bien que très peu prise au sérieux par les dirigeants de la LNH, l'Association mondiale allait révolutionner le monde du hockey professionnel.
La nouvelle ligue imprime immédiatement sa marque en subtilisant plusieurs joueurs à la LNH dont le très célèbre Bobby Hull qui signe avec les Jets de Winnipeg pour la somme d'un million de dollars, un montant sans précédent à l'époque. Gordie Howe, le légendaire buteur de la LNH, retourne sur la glace et rejoint ses deux fils dans l'équipe des Aeros de Houston. La LNH réplique alors comme elle peut en accordant des franchises à Long Island et Atlanta : c'est le début des Islanders et des Flames, qui déménageront plus tard à Calgary.
Même si l'AMH au final ne tentera jamais de concourir pour la Coupe Stanley, son impact sur la LNH est indéniable, ne serait-ce que par la création des nouvelles franchises. De plus au cours de la saison AMH 1978-79, un futur ténor de la LNH rejoint les Racers d'Indianapolis de l'AMH. Contrairement à la LNH qui exige un âge minimum pour l'entrée des joueurs dans la ligue, l'AMH n'a pas de standard et c'est âgé de 16 ans que le jeune joueur joue pour les Racers puis pour les Oilers d'Edmonton : il s'agit de Wayne Gretzky.[11] Une des autres avancées dûe en grande partie à l'AMH est celle de la présence de joueurs européens.
En 1979, l'AMH ne parvenant pas à attirer uniformément les fans se voit contrainte d'arrêter ses activités et quatre de ses équipes, les Oilers d'Edmonton, les Jets de Winnipeg, les Nordiques de Québec et les Whalers de Hartford rejoignent la LNH pour une nouvelle décennie, alors que les Stingers de Cincinnati et les Bulls de Birmingham reçoivent une somme d'argent en guise de dédommagement pour la fermeture de la ligue.[16]
Entre le début des années soixante et la fin de l'AMH, l'équipe la plus performante est une fois de plus les Canadiens de Montréal qui réalisent deux séries de quatre Coupes Stanley (en 1965, 1966, 1968, et en 1969 puis en 1976, 1977, 1978 et enfin en 1979). Les grands joueurs sont alors Jean Béliveau, Ken Dryden, Bob Gainey et Mario Tremblay. Au cours de la seconde série des quatre Coupes consécutives, Scotty Bowman est l'homme derrière le banc qui guide ses joueurs sur les 58 matchs des séries avec 48 victoires pour 10 défaites : les Canadiens perdent alors un match lors des premières séries, deux la seconde fois, trois la troisième et quatre lors de la dernière victoire de la dynastie.[13]
[modifier] Les années 1980
Au cours des années 1980, la LNH connaît une période de stabilité avec les mêmes vingt-et-une équipes jouant pour la Coupe Stanley. L'équipe en forme du début de la décennie vient de l'état de New York : les Islanders de New York. [13] Ceux-ci remportent les quatre premières Coupes Stanley avec seulement 88 défaites en quatre saisons. L'équipe, menée par l'entraîneur Al Arbour et par le directeur général Bill Torrey, est composée de joueurs comme : Mike Bossy, Bryan Trottier, Clark Gillies, Butch Goring ou encore Denis Potvin. La domination de l'équipe vient sûrement de son fort potentiel du côté de l'aile gauche : parmi les six marqueurs réguliers des Islanders, trois sont gauchers. Lors de leur dernière victoire en 1983, les Islanders balaient en quatre matchs leurs jeunes adversaires des Oilers d'Edmonton et un certain Wayne Gretzky. Cela dit, Glen Sather, entraîneur des Oilers, déclare par la suite : « Cette année-là, nous avons cependant appris une leçon qui allait nous permettre de gagner par la suite »[11] En effet, les Oilers apprennent ce que cela coûte de gagner et de se battre réellement sur la glace pour la victoire.
Ainsi dès la saison suivante, la LNH prend un tournant et le Canada s'impose par ses équipes en finale de la Coupe Stanley dont cinq éditions juste pour les Oilers de Gretzky. Paradoxalement, en même temps, les franchises de la LNH commencent à ne plus se sentir aussi bien dans au Canada et certaines commencent dès 1983 à se poser des questions sur un futur possible déménagement : c'est le cas des Jets de Winnipeg[11], déménagement qui aura lieu finalement en 1996.
L'homme fort des années 1980 est sans conteste Wayne Gretzky. Dès sa première saison dans la grande ligue, il termine 2e meilleur marqueur derrière Marcel Dionne, qui le devance à deux buts près, avec le même nombre de points marqués (137) et remporte le trophée Hart (le premier d'une série de neuf consécutifs) récompensant le meilleur joueur de la LNH faisant ainsi taire les critiques.[17]. Bien qu'étant devenu le plus jeune joueur de l'histoire à inscrire 50 buts, il ne reçoit pas le trophée Calder à cause de sa saison professionnelle dans l'AMH. Au cours de la saison 1981-82, il bat un record mythique: 50 buts en 50 matchs. Ce record, première fois atteint par Maurice Richard en 1944-45 et égalé seulement 35 ans plus tard par Mike Bossy au cours de la Saison LNH 1980-81, est battu par Gretzky qui accomplit l'exploit de marquer 50 buts en seulement 39 parties. Il termine la saison avec les records de 92 buts (record à la fin de la saison 2005-06), 120 aides et 212 points en 80 parties, devenant le 1er (et unique à la fin de la saison 2005-06) joueur de l'histoire de la LNH à franchir la barrière des 200 points en une saison. Mario Lemieux, le seul joueur à avoir frôlé de prêt cette performance est choisi en première ronde du repêchage 1984 par les Penguins de Pittsburgh, équipe finissant souvent dans les dernières places des saisons. Il échoue en 1988-89 à 199 points.
[modifier] Les années 1990
La décennie suivante semble commencer de la même manière que se sont finies les années 1980 mais les Penguins de Pittsburgh volent la vedette aux Oilers en gagnant les deux premières Coupes. Mario Lemieux joue un rôle prépondérant tout au long de la décennie même si de nombreuses blessures le privent de beaucoup de temps de jeu. Pendant ce temps, Gretzky continue toujours de dominer la ligue même si son transfert au sein des Kings de Los Angeles ne se passe pas aussi bien que prévu. La première saison de Gretzky avec les Kings eut comme conséquence de populariser le hockey dans une ville qui n'avait pas forcément l'habitude de suivre le hockey et de faire découvrir au monde entier ce joueur canadien. [11]
Les années 1990 sont surtout marquées par l'ajout de nombreuses franchises dans la LNH. Ainsi sur une période de dix saisons, les vingt-et-une franchises sont rejointes par neuf autres. De plus, des franchises quittent également le Canada pour rejoindre les États-Unis, c'est le cas par exemple des Nordiques de Québec rejoignant le Colorado pour devenir l'Avalanche du Colorado, équipe championne de la Coupe Stanley lors de leur première saison en 1996.
Depuis une dizaine d'années deux équipes dominent les débats, les Devils du New Jersey menés par leur gardien de but vedette Martin Brodeur et les Red Wings de Detroit menés par son emblématique capitaine Steve Yzerman. Les Devils gagnent la Coupe Stanley en 1995, 2000 et 2003 alors que les Red Wings, en plus de souvent remporter "la saison régulière" (vainqueur du trophée Président : 1995, 1996, 2002, 2004 et 2006), gagnent, eux, en 1997, 1998 et 2002, cette dernière coupe étant remportée par une véritable équipe de rêve composée de Luc Robitaille, Brendan Shanahan, Steve Yzerman, Sergei Fedorov, Brett Hull, Dominik Hašek... et entrainé par Scotty Bowman.
[modifier] Les revendications des joueurs
Depuis les débuts de la LNH, la saison a été écourtée à trois reprises entre 1992 et 2005.
La première action est menée par l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey au mois d’avril 1992. Le mouvement ne dure au final qu’une dizaine de jours et tous les matchs annulés ont le temps d’être reprogrammés.
La seconde fois, une grève des joueurs au début de la saison 1994-95 force la ligue a réduire les 84 matchs initialement prévus à 48. Par conséquent des aménagements sont nécessaires et le calendrier se résume pour chaque équipe aux confrontations directes à l’intérieur de leur propre conférence. Le résultat de l’action des joueurs est la promesse de possibilités de renégociations en 1998 avec une possibilité d’extension jusqu’au 15 septembre 2004.
En 2004, les dirigeants de la LNH et les représentants de l'Association des joueurs ne parviennent pas à s'entendre et au final, le 15 septembre, Gary Bettman, commissaire de la ligue prend la décision de déclarer un lock-out: le 16 février 2005, lors d'une conférence de presse tenue à New York, Bettman annonce officiellement l'annulation complète de la saison 2004-05, faute d'en venir à une entente concernant une nouvelle convention collective entre les deux parties. Une différence de 6,5 millions de dollars, ainsi que plusieurs points touchant le partage des revenus, séparent les propriétaires et l'association des joueurs (les joueurs étaient payés trop chers d'après les propriétaires). Le principal but des propriétaires était d'implanter un plafond salarial. Ils ont finalement réussi à l'implanter, soit de 39 millions de dollars. Le salaire d'un joueur est alors compris entre 450 000 et 7,5 millions de dollars par année. C'est la première fois qu'une ligue de sport professionnelle annule une saison au complet en Amérique du Nord.
[modifier] Depuis 2004-2005
- Article détaillé : Saison LNH 2004-05.
Le 5 octobre 2005, la première soirée de hockey sur glace de la LNH a lieu en Amérique du Nord depuis 310 jours et ce soir-là, quinze matchs ont lieu en même temps, onze d'entre eux se jouant à guichets fermés. La première saison post lock-out est finalement pleine de rebondissements et les Hurricanes de la Caroline gagnent en finale de la Coupe Stanley contre les Oilers d'Edmonton, ceux-ci étant la dernière franchise canadienne à avoir remporté la Coupe en 1990. Au cours de cette même saison, les recrues sont plus nombreuses et représentent deux repêchages. De plus le talent des jeunes joueurs est d'un niveau rarement atteint : pour la première fois de la LNH, deux recrues, Sidney Crosby et Alexander Ovechkin, dépassent à la fin de la saison la barre des 100 points.
De plus, la LNH qui a souhaité accélérer le jeu supprime certaines règles comme le hors jeu de deux lignes ou oblige une équipe réalisant un dégagement interdit de garder les mêmes joueurs sur la glace, etc[3].
Même si la LNH possède plus d’équipe aux États-Unis qu’au Canada, le sport reste dominé par les joueurs d’origine canadienne avec en 2005-06 plus de la moitié de joueurs canadiens, contre 95% vingt-cinq ans plus tôt.
[modifier] Liste des vainqueurs de la Coupe Stanley
[modifier] Équipes de la LNH
- Article détaillé : Équipes de la LNH.
Cette section présente les différentes équipes qui ont évolué depuis la première saison dans la LNH. Au cours de cette première saison, la ligue comptait cinq équipes et elles étaient toutes canadiennes. En 2007, la LNH compte 30 équipes et seulement six de ces équipes sont canadiennes.
Historiquement, les équipes étaient surtout basées au Canada mais au fur et à mesure du temps, les franchises canadiennes apparaissèrent vite comme non rentables et l'exode vers les États-Unis se fit petit à petit. Un des départ les plus importants dans le monde du hockey canadien fut le départ des Nordiques de Québec en 1994 pour le Colorado : en effet l'équipe était en reconstruction depuis des années et semblait enfin pouvoir marquer la LNH quand il fut décidé de la déménager. La saison suivante, la nouvelle version des Nordiques, l'Avalanche du Colorado gagna la Coupe Stanley.
Une des explications des franchises non rentables tient au fait que pendant longtemps, le public canadien préférait voir jouer deux équipes « canadiennes » l'une contre l'autre plutôt qu'une équipe « canadienne » contre une équipe « américaine ».
Au cours des années, le nombre d'équipe a augmenté avec l'apparition de la première équipe américaine en 1924 (les Bruins de Boston). En 1942, commença une période de stabilité de 25 saisons avec les mêmes six équipes dites « originales ». Le nombre de franchises doubla en 1967 pour arriver finalement aux 30 franchises de 2007.
[modifier] Équipes actuelles
Cette section présente les équipes actuelles de la LNH classées par conférence puis par division. Pour chaque équipe, les renseignements suivant sont aussi donnés :
- Nom de l'équipe
- Ville où évolue l'équipe (avec le nom de l'États ou de la province)
- Le nom de l'aréna et sa capacité.
- La date de la première saison dans la LNH.
Les couleurs des lignes servant à localiser les conférences sur la carte ci-dessous.
[modifier] Localisation des équipes
La répartition des équipes Est/Ouest est telle que les équipes situées dans la moitié Est de l'Amérique du Nord sont plus nombreuses que les équipes de la moitié Ouest. Ainsi, certaines équipes situées dans la conférence de l'Ouest pourraient tout aussi prétendre jouer dans la conférence de l'Est. De plus, les équipes situées au Canada sont en minorité par rapport aux équipes des États-Unis (6 contre 24). Géographiquement, le nord-est des États-Unis est la région la plus représentée avec sept franchises.
[modifier] Conférence de l'Est
[modifier] Conférence de l'Ouest
[modifier] Anciennes équipes de la LNH
Depuis la première saison de la LNH, un grand nombre d'équipes se sont disputé les honneurs et la Coupe Stanley. Cette section présente les différentes équipes défuntes, en divisant l'histoire de la LNH en différentes périodes.
[modifier] Les premiers temps
Cette période comprend les saisons entre 1917 et 1942, période où le nombre d'équipes dans la LNH a évolué avec des créations d'équipes et des disparitions. Ensuite, entre 1942 et 1967 ce fût les fameuses 25 années des 6 équipes originales.
Années | Nom de l'équipe | Future appellation de l'équipe |
---|---|---|
1917-1918 | Wanderers de Montréal | Arrêt de la franchise |
1917-1934 | Sénateurs d'Ottawa | Eagles de Saint-Louis |
1917-1920 | Bulldogs de Québec | Tigers de Hamilton |
1920-1925 | Tigers de Hamilton | Americans de New York |
1924-1938 | Maroons de Montréal | Arrêt de la franchise |
1925-1941 | Americans de New York | Americans de Brooklyn |
1925-1930 | Pirates de Pittsburgh | Quakers de Philadelphie |
1930-1931 | Quakers de Philadelphie | Arrêt de la franchise |
1934-1935 | Eagles de Saint-Louis | Arrêt de la franchise |
1941-1942 | Americans de Brooklyn | Arrêt de la franchise |
[modifier] Après l'expansion de 1967
En 1967, la LNH décide d'ouvrir son championnat à six nouvelles franchises. Certaines de ses franchises existent toujours en 2007, d'autres non.
Années | Nom de l'équipe | Future appellation de l'équipe |
---|---|---|
1967-1970 | Seals d'Oakland | Golden Seals de la Californie |
1970-1974 | Golden Seals de la Californie | Barons de Cleveland |
1972-1980 | Flames d'Atlanta | Flames de Calgary |
1974-1976 | Scouts de Kansas City | Rockies du Colorado |
1976-1978 | Barons de Cleveland | Fusion avec les North Stars du Minnesota |
1976-1982 | Rockies du Colorado | Devils du New Jersey |
1978-1991 | North Stars du Minnesota | Sharks de San José[25] |
1967-1993 | North Stars du Minnesota | Stars de Dallas |
[modifier] Après l'ajout de 1979 des équipes de l'AMH
En 1979, l'Association mondiale de hockey est dissoute et quatre de ses équipes, les Oilers d'Edmonton, les Jets de Winnipeg, les Nordiques de Québec et les Whalers de Hartford rejoignent la LNH, alors que les Stingers de Cincinnati et les Bulls de Birmingham reçoivent une somme d'argent en guise de dédommagement pour la fermeture de la ligue. [26]
Années | Nom de l'équipe | Future appellation de l'équipe |
---|---|---|
1979-1995 | Nordiques de Québec | Avalanche du Colorado[27] |
1979-1996 | Jets de Winnipeg | Coyotes de Phoenix[28] |
1979-1997 | Whalers de Hartford | Hurricanes de la Caroline[29] |
[modifier] Changement de nom de franchise
Depuis le début de la LNH, certaines équipes ont changé d'appellation sans pour autant déménager.
Années | Nom de l'équipe | Future appellation de l'équipe |
---|---|---|
1917-1919 | Arenas de Toronto | St-Patricks de Toronto |
1919-1926 | St-Patricks de Toronto | Maple Leafs de Toronto |
1926-1930 | Cougars de Detroit | Falcons de Detroit |
1930-1932 | Falcons de Detroit | Red Wings de Detroit |
1993-2006 | Mighty Ducks d'Anaheim | Ducks d'Anaheim |
[modifier] Les expansion de la ligue
Depuis 1967, la LNH a augmenté le nombre de franchises de six équipes à 30 équipes en 2007. Les repêchages d'expansion sont des repêchages spéciaux de la ligue, permettant à des nouvelles équipes de se joindre aux autres franchises déjà existantes.
- 1967 : ajout des Blues de Saint-Louis, des Flyers de Philadelphie, des Kings de Los Angeles, des North Stars du Minnesota, des Penguins de Pittsburgh et de Seals d'Oakland.
- 1970 : ajout des Sabres de Buffalo et des Canucks de Vancouver.
- 1972 : ajout des Islanders de New York et des Flames d'Atlanta.
- 1974 : ajout des Scouts de Kansas City et des Capitals de Washington.
- 1979 : ajout des anciennes équipes de l'AMH, les Oilers d'Edmonton, les Jets de Winnipeg, les Nordiques de Québec et les Whalers de Hartford.
- 1991 : ajout des Sharks de San José.
- 1992 : ajout des Sénateurs d'Ottawa et du Lightning de Tampa Bay.
- 1993 : ajout des Panthers de la Floride et des Mighty Ducks d'Anaheim.
- 1998 : ajout des Predators de Nashville.
- 1999 : ajout des Thrashers d'Atlanta.
- 2000 : ajout des Wild du Minnesota et des Blue Jackets de Columbus.
[modifier] Présidents/Commissaires de la LNH
Le commissaire de la LNH est l'officiel le plus important de la ligue. De 1917 à 1993, le poste s'appelait alors Le Président. Le titre a changé afin d'uniformiser l'appellation avec les autres ligues de sport d'Amérique du Nord.
Le premier président de la ligue est Frank Calder et il restera en poste jusqu'en 1943. Calder a su permettre à la LNH de survivre aux différentes épreuves du temps dont entre autres la première et Seconde Guerre mondiale ainsi que la Grande Dépression de 1929. Le 25 janvier 1943 alors qu'il préside une réunion avec les gouverneurs de la LNH, il connaît une première attaque cardiaque, puis une seconde à l'hôpital. Une nouvelle attaque cardiaque l'emporte le 4 février. Calder avait mis en place au sein de la LNH le trophée Calder pour la meilleure recrue de la saison, trophée qu'il payait lui même. À sa mort, le trophée (Calder trophy) change légèrement de nom et devient le Calder trophy memorial.[30]
Pour le remplacer, Red Dutton, ancien défenseur de la LNH de 1921 à 1936[31], est mis en place pour succéder à Calder. Malgré ses nombreuses pénalités du temps de sa carrière de joueur, il est connu pour être un président de la LNH assez calme et sympathique[32]. Dutton prend le poste de président de la LNH qu'à contre cœur et que sous la pression des gouverneurs de la ligue. Il démissionne du poste en 1946, après s'être trouvé un remplaçant en la personne d'un ancien arbitre, Clarence Campbell.[33]
Campbell accepte donc le poste de Président de la LNH, poste qu'il occupera une trentaine d'années jusqu'en 1977. Il est à la base de nombreuses modifications dans les règles et dans la façon de faire de la LNH. Ainsi, il augmente le nombre de matchs joués durant la saison régulière de 50 à 70, il instaure les matchs des Étoiles de façon annuelle. Il est également à l’origine du fonds de pension des joueurs et créé le repêchage intra-ligue en raison des difficultés des Blackhawks et des Bruins au début des années 1950. Clarence Campbell a aussi permis les expansions de 1967 et de 1974. De nombreuses personnes se rappellent surtout de lui comme étant le Président de la LNH qui a suspendu Maurice Richard en 1955[34]. Campbell permet également à la LNH de résister à la concurrence de l'Association mondiale de hockey. En 1977, il tire sa révérence après un règne de 31 ans. Il est alors âgé de 62 ans et connaît des problèmes respiratoires important[35]. En son honneur, le Trophée Clarence S. Campbell est remis annuellement dans la LNH depuis 1968 au champion de la conférence de l'Ouest (conférence qui a porté pendant un temps son nom).
John Ziegler prend ses fonctions de Président de la LNH en 1977. Par le passé, il était membre des gouverneurs de la LNH et connaissait bien les rouages internes de la ligue. Il est à la base des négociations avec l'AMH pour inclure quatre des franchises dans la LNH en 1979 : les Oilers d'Edmonton, les Jets de Winnipeg, les Nordiques de Québec et les Whalers de Hartford. Il est un des premiers présidents à avoir réellement écouté et travaillé avec l'Association des joueurs de la LNH et a notamment permis d'étouffer dans l'œuf les menaces de grèves pesant sur la finale de la Coupe Stanley de 1992. Il met malgré tout fin à son mandant à la fin de cette saison et est remplacé par Gil Stein pour la saison LNH 1992-93.[36]
Stein devient le 22 juin 1992 le nouveau Président de la LNH mais avec comme mission particulière de se trouver un successeur. En février 1993, Stein est battu par Gary Bettman comme nouveau Président de la LNH et le mois d'après, un scandale éclate alors que l'annonce est faite que Stein sera admis au Temple de la renommée du hockey. Après enquête, il apparaît que les votes étaient truqués et finalement, il ne parviendra pas à faire partie du Temple[37].
Bettman, l'ancien directeur-exécutif de la NBA, prend ses nouvelles fonctions dans la LNH en février et est toujours en poste en 2007[38]. Bettman a changé la manière dont les joueurs et autres personnalités pouvaient être admises au Temple de la renommée. Certaines personnes lui reprochent également de déménager de nombreuses franchises mais il a tout de même permis une médiatisation plus importante de la LNH en mettant l'accent sur les vedettes de la LNH comme Wayne Gretzky.
[modifier] Honneurs remis aux joueurs et aux équipes
Cette section présente les différents trophées remis à la fin de chaque saison. Ces trophées peuvent être soit des trophées d'équipes (comme la Coupe Stanley, le trophée le plus prestigieux) soit des trophées individuels, pour les joueurs (gardiens, défenseurs, buteurs, ...), pour les entraîneurs ou pour d'autres personnes gravitant autour de la LNH.[39]
Ces trophées ont été mis en place au fur et à mesure des saisons afin de récompenser les joueurs (ou les équipes) les plus talentueux de la LNH. La cérémonie de remises des trophées est très médiatisée et fait l'objet d'un grand spectacle avec tapis rouge relayé par les médias.
[modifier] Trophées d'équipe
Il s'agit du plus glorieux des trophées, remis au vainqueur des séries éliminatoires. La Coupe est aujourd’hui devenue le symbole le plus respecté du hockey professionnel et demeure le plus ancien trophée d'Amérique du Nord, tous sports professionnels confondus. La première fois qu'elle est remise, l'Association athlétique amateur de Montréal la remporte et ceci vingt-cinq ans avant la première saison et la conquête par les Arenas de Toronto. En 2007, les Canadiens de Montréal sont l'équipe la plus titrée avec 24 Coupes Stanley à leur palmarès. Entre 1956 et 1960, ces mêmes Canadiens établissent la plus belle série avec cinq victoires de rang.[40]
Ce trophée récompense la meilleure équipe de la saison. Il s'agit sûrement du trophée le plus dur à obtenir en raison du grand nombre de matchs disputés tout au long de la saison. Le trophée est remis depuis la saison LNH 1985-86 et l'équipe championne reçoit 350 000 dollars canadiens à partager entre les joueurs et l'équipe.
Depuis la mise en place du trophée, les Red Wings de Detroit sont ceux qui l'ont gagné le plus de fois avec cinq occurrences.[41]
Le trophée Prince de Galles est le trophée qui a changé le plus souvent de signification. En 2007 et depuis 1994, ce trophée récompense le champion de la conférence de l'Est.
Il est mis en place en 1924 et récompense le champion de la saison régulière. Par la suite, il récompense tour à tour l'équipe qui termine première dans la division Américaine (1928-1938), le champion de la saison régulière (1939-1967), l'équipe championne de la division Est en saison (1968-1974), l'équipe championne pour la saison régulière de la Conférence Prince-de-Galles (1975-1981) et enfin l'équipe remportant la finale de la Conférence Prince-de-Galles durant les séries éliminatoires (1982-1993).
Depuis la première saison de remise du trophée, les Canadiens de Montréal ont gagné à vingt-cinq reprises le trophée du Prince de Galles.[42]
Ce trophée est le pendant du trophée précédent mais pour la conférence de l'Ouest. En anglais, il se nomme le Clarence S.Campbelle Bowl et est remis la première fois suite à l'expansion de la ligue en 1968 au champion de la division Ouest. Il récompense par la suite champion de la Conférence Clarence Campbell pour la saison régulière (1975-1981), puis le champion de la Conférence Clarence Campbell mais cette fois pour les séries éliminatoires (1982-1993) et depuis, il récompense le champion de la Conférence de l'Ouest pour les séries éliminatoires.
L'équipe des Oilers d'Edmonton est celle qui a remporté le plus souvent ce trophée avec 7 victoires.[43]
Ce trophée est ancien trophée qui n'est plus remis depuis fin 1950. Il est mis en place à la base du temps de l'Association nationale de hockey et récompense le champion de la saison régulière qui va alors défier les autres ligues pour la Coupe Stanley. Lors de la création de la LNH, il est toujours remis au champion de la saison régulière et est donné une dernière fois en 1923. Quatre saisons plus tard, il est réintroduit et alors que la LNH compte deux divisions, il récompense le champion de la division canadienne (c'est alors le pendant du trophée du Prince de Galles). En 1939, la LNH ne compte plus qu'une division et donc sa définition change une nouvelle fois : il récompense jusqu'en 1950, l'équipe perdant en finale de la Coupe Stanley.
Les Maple Leafs et les Canadiens sont les deux équipes à l'avoir reçu le plus de fois (6 fois).[44]
[modifier] Trophées de joueurs
Une des plus belles récompenses pour un joueur de la LNH : la récompense du meilleur joueur, joueur élu par l’Association professionnelle de la presse écrite. C'est également le trophée le plus ancien de tous les trophées : il date de 1923, quand le docteur David Hart en fit don à la ligue. David Hart était le père de l'entraineur-chef et directeur-gérant du Canadien de Montréal, Cecil Hart. Le trophée original a été retiré et placé au Temple de la renommée du hockey en 1960 puis remplacé par un nouveau trophée nommé à la mémoire de Cecil Hart (décédé en 1940).
Wayne Gretzky a remporté le trophée à neuf occasions, ce qui constitue un record tous sports professionnels nord-américains confondus. Dominik Hašek est le seul gardien à la fin de la saison 2005-06 à avoir remporté le trophée (et il l'a remporté à deux reprises en 1997 et 1998). Le vainqueur de l'édition 2006 est le premier joueur à voir joué pour deux franchises différentes au cours de la saison, Joe Thornton (qui a joué pour les Bruins de Boston puis pour les Sharks de San José).[45]
Second trophée à être mis en place en 1925, ce trophée récompense le joueur avec le meilleur état d’esprit de la ligue. Il est également décerné par les journalistes et a été mis en place à l'initiative de la femme de Julian Byng, qui aimait avant tout le beau jeu et assistait à de nombreux matchs des Sénateurs d'Ottawa.
Frank Boucher des Rangers de New York a reçu à sept reprises le trophée et a conservé la première édition du trophée. Un nouveau trophée fut donc créé.[46]
Ce trophée récompense le meilleur joueur dans sa première saison dans la ligue. Pour être éligible, le joueur ne doit pas avoir joué plus de 25 matchs dans la saison régulière précédant celle en cours et pas plus de six matchs durant les deux autres saisons précédentes dans une des ligues professionnelles. Le joueur ne peut pas être âgé de plus de 26 ans le 25 septembre de la saison d'éligibilité. Cette règle a été mise en place après que Sergei Makarov obtint le trophée en 1990 alors qu'il est âgé d'une trentaine d'années et a gagné plusieurs médailles d'or aux Jeux Olympiques d'hiver.
Le trophée porte le nom de Frank Calder, qui a été président de la ligue jusqu'en 1943. L'honneur d'être désigné meilleure recrue date de la saison 1932-33, mais c'est seulement au cours de la saison 1936-37 que le trophée fut remis pour la première fois. Avec neuf lauréats à la fin de la saison 2005-06, l'équipe de Toronto est l'équipe qui en détient le plus.
Ce trophée récompense le talent offensif d'un joueur et est remis au joueur ayant inscrit le plus de points au cours de la saison. Ce trophée existe depuis la saison 1947-48 et est nommé en l'honneur de Arthur Howie « Art » Ross qui fut tour à tour joueur, arbitre, entraîneur puis directeur-gérant. Ross jouait en défense et a gagné deux Coupes Stanley.
Si deux joueurs (ou plus) sont à égalité, le joueur ayant marqué le plus de buts remporte le trophée, si l'égalité persiste, le joueur ayant marqué le plus tôt dans la saison l'emporte. Wayne Gretzky remporte le trophée à dix reprises et entre 1981 et 2001, trois joueurs se le partagent : Gretzky, Mario Lemieux et Jaromír Jágr.[47]
Cette récompense s'adresse au meilleur défenseur de la saison régulière qui est choisi, encore une fois, par les journalistes. Remis pour la première fois en 1954, il est nommé en l'honneur de James Norris, dirigeant des Red Wings de Detroit de 1932 à sa mort (1952).
Bobby Orr des Bruins de Boston a été honoré à huit reprises. [48]
Ce trophée récompense le joueur le plus utile des séries éliminatoires depuis la saison 1964-65. Le vote, réalisé par les journalistes, a lieu durant la deuxième période d'un match de la série finale de la Coupe Stanley. Si la série ne se termine pas à l'issue de ce match, les votes sont annulés et le vote recommence à la partie suivante. Le joueur gagnant n'est pas nécessairement dans l'équipe qui gagne la Coupe Stanley. Le trophée porte le nom de Conn Smythe, grand personnage de la LNH, que ce soit au point de vue de son équipe les Maple Leafs de Toronto ou par la construction du Temple de la renommée du hockey. Le dessin même du trophée reprend le symbole des Maple Leafs, les feuilles d'érable.
Le joueur ayant le plus remporté le trophée est Patrick Roy, avec deux victoires sous les couleurs des Canadiens de Montréal et une sous celles de l'Avalanche du Colorado. Dès la seconde édition de la remise du trophée, Roger Crozier le remporte alors qu'il évolue avec les Red Wings de Detroit défaits par les Canadiens.[49]
Ce trophée est remis depuis 1966 à un individu ou à groupe d’individus pour services rendus au hockey aux États-Unis. Les individus éligibles peuvent être des joueurs, des officiels, des entraîneurs, des membres de l’exécutif et des arbitres.
Le comité de sélection est composé du Président de la LNH, d’un gouverneur de la LNH, un gouverneur représentant les Rangers de New York, un membre du Temple de la renommée dans la catégorie des bâtisseurs, un membre du Temple de la renommée du hockey américain, un membre de l’association des diffuseurs de la LNH et un membre de l’association des journalistes de la presse écrite de la LNH. En dehors du Président de la LNH, tous les autres membres du comité de sélection subissent une rotation annuelle.[50]
Cette récompense est remise au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d’esprit d’équipe. Ce trophée rend hommage à Bill Masterton, un ancien joueur des North Stars de Minnesota qui est décédé le 15 janvier 1968 lors d'un match de la LNH. Le gagnant est choisi par les journalistes.[51]
Une des récompenses les plus prestigieuse pour un joueur : le titre de meilleur joueur selon les autres joueurs (vote effectué au sein de l'Association des joueurs de la LNH). Le trophée est en l'honneur de Lester B. Pearson, Premier ministre du Canada de 1963 à 1968 et gagnant du Prix Nobel de la paix. Le trophée est remis pour la première fois en 1971.
Wayne Gretzky a gagné le plus grand nombre de fois cette distinction avec cinq votes positifs, à chaque fois sous les couleurs des Oilers d'Edmonton. Cette franchise est la plus titrée avec six conquêtes, même nombre que les Penguins de Pittsburgh.[52]
Ce trophée, récompensant le meilleur entraîneur de la saison, est mis en place en 1974 et le vainqueur est désigné par l'ensemble des diffuseurs des matchs. Jack Adams était un entraîneur des Red Wings de Detroit pendant une vingtaine d'années puis dirigeant de l'équipe pendant encore seize ans.[53]
Pat Burns est l'entraîneur le plus souvent récompensé avec trois trophées Adams et en 2006, Lindy Ruff gagne le trophée avec un seul point d'avance sur Peter Laviolette.[54]
Ce trophée mis en place en 1978 permet de récompenser l’attaquant aidant le plus sa défense et est nommé en l'honneur de Frank J. Selke, ancien directeur-gérant des Maple Leafs de Toronto et des Canadiens de Montréal. Le vainqueur est désigné par la presse.
En 2006, le plus grand nombre de trophées Selke en carrière revient à Bob Gainey des Canadiens de Montréal (4), à Guy Carbonneau également des Canadiens (3) et à Jere Lehtinen des Stars de Dallas (3).[55]
Ce trophée récompense le joueur le plus utile de l’équipe (et donc de la ligue). Le ratio +/- d’un joueur est calculé en comptant +1 si le joueur est sur la glace au moment où son équipe marque un but sans être en supériorité numérique, et -1 s’il est sur la glace au moment où son équipe encaisse un but sans être en infériorité numérique.
Le trophée a été remis pour la première fois en 1983 sous le nom de trophée Emery Edge (en anlgais Emery Edge Award), Emery Edge étant alors le sponsor. Le trophée a gardé ce nom jusqu'en 1988. En 1990 et jusqu'en 1996 il porte le nom trophée Plus Alka-Seltzer (Alka-Seltzer Plus Award), puis de 1997 à 1998 le trophée Plus-Moins Bud Ice (Bud Ice Plus-Minus Award) et enfin depuis 1999, le trophée s'appelle trophée Plus-Moins Bud Light (Bud Light Plus-Minus Award).
En 2006 l'équipe l'ayant remporté le plus grand nombre de fois ce trophée est celle d'Edmonton (4 fois) dont trois fois par Wayne Gretzky.
Ce trophée est remis au joueur ayant démontré le meilleur exemple de leadership et ayant le plus contribué à la société. Il est remis pour la première fois en 1988 et depuis des joueurs des Flames de Calgary l'ont remporté à trois occasions : il s'agit de Lanny McDonald, Joe Nieuwendyk et Jarome Iginla. [56]
Ce trophée récompense le joueur ayant marqué le plus de buts durant la saison régulière. C'est le dernier trophée en date remis aux joueurs de champ. Il honore Maurice Richard, joueur emblématique des années 1940, buteur hors pair et premier buteur à atteindre les 50 buts en 50 matchs.
Depuis 1999, Pavel Bure et Jarome Iginla ont gagné ce trophée à deux reprises. Depuis la mise en place du trophée, le plus haut total de buts marqués est de 59 par Bure en 2001.[57]
[modifier] Trophées spécifiques aux gardiens de but
Ce trophée est remis annuellement au gardien de but jugé le meilleur de la saison. Il a pour origine Georges Vézina le gardien attitré des Canadiens de Montréal depuis le début de la LNH. Au cours du tout premier match de la saison 1925-26 contre les Pirates de Pittsburgh, Vézina s'effondre sur la glace en première période. Les médecins diagnostiquent alors une tuberculose dans un état avancé. Il décède quatre mois plus tard.
Le trophée est introduit la saison suivante et Jacques Plante le remporte à sept reprises.[58]
Trophée remis au gardien de but de l’équipe ayant concédé le moins de buts durant la saison régulière depuis 1982. Celui-ci devra au moins avoir joué 25 parties dans la saison. Le trophée porte le nom de William M. Jennings ancien président des Rangers de New York. Avant 1982, le gardien encaissant le moins de but gagnait le trophée Vézina.
Patrick Roy gardien des Canadiens de Montréal puis de l'Avalanches du Colorado a gagné ce trophée à cinq reprises dans la LNH (quatre fois avec les Canadiens et une fois avec l'Avalanche).[59]
Il s'agit du dernier trophée introduit dans la LNH et date de 2000. Le gardien de but ayant conservé le meilleur taux d'arrêts (avec un minimum de 25 parties jouées) le remporte. Le trophée porte le nom de Roger Crozier ancien gardien des Red Wings de Detroit et les Sabres de Buffalo.[60]
[modifier] Les joueurs de la LNH
Cette section présente globalement des joueurs de la LNH avec leur association, l'évolution de l'équipement au cours des saisons, les moyens pour entrer dans la LNH et enfin les meilleurs joueurs au niveau statistiques depuis la première saison.
Pour une liste complète des articles sur les joueurs de la LNH, consulter la catégorie des joueurs de la LNH.
[modifier] L'Association des joueurs
L'Association des joueurs de la LNH (en anglais National Hockey League Players Association) est le syndicat professionnel représentant les intérêts des joueurs de la LNH. En 1957, une première tentative de création est faite mais les joueurs moteurs de l'expérience se retrouvent relégués en ligues mineures ou échangés vers d'autres équipes.[61]
En juin 1967, à l'occasion d'une rencontre entre des représentants des six équipes originales de la LNH, Bob Pulford et Alan Eagleson sont choisis pour constituer le premier bureau de l'association et afin d'éviter à la nouvelle association de subir le même destin que la tentative précédente, Pulford a décidé de rencontrer les propriétaires des franchises de la ligue et leur a demandé de reconnaître l'existence de l'association. De même, Pulford a demandé aux présidents de garantir qu'aucun des joueurs membre de l'association ne serait puni en raison de cette affiliation.
L'Association est au cœur des négociations avec la ligue en ce qui concerne les masses salariales et l'organisation générale de la compétition. Elle fut également responsable des différentes mouvements de contestations des joueurs, permettant à tous les joueurs de s'exprimer et d'agir ensemble à trois reprises (voir autre section pour plus de détails).
[modifier] Évolution de l'équipement
L'équipement du joueur de hockey de la LNH a évolué depuis la première saison. Ainsi dans les premières années de la ligue, les protections du gardien et du joueur sont très sommaires. Les joueurs ne possèdent que des gants rembourrés sur le dessus des doigts et remontant légèrement sur le poignet et des jambières (même si elles sont plus légères que celles utilisées de nos jours et ressemblent à des protèges-tibias) et de coudières. Sous les premiers pantalons, des rembourrages sont réalisés au niveau des genoux et des fesses créant les premières culottes. Au début des années 1920, les coudes se voient à leur tour protégés par le même système que pour les genoux. Par la suite, un épais habit vient protéger le haut du corps des joueurs et gardiens.[62]
Les premières années, les gardiens ont un rôle assez ingrat puisque le règlement leur interdisent de s'agenouiller pour faire des arrêts et leur tâche consiste à tenter de dévier les palets avec leur crosse. Cette dernière a quand même la particularité d'être un peu plus large que celles des joueurs. En 1926, les gants des gardiens s'allongent et se différencient des gants de joueur tout en restant assez différents des gants actuellement utilisés.
[modifier] Les casques de gardien
En 1929, lors d'un match entre les équipes de Montréal Maroons et les Canadiens, un tir de Howie Morenz vient frapper le gardien des Maroons Clint Benedict sur le nez. Il manque quelques matchs et quand il revient sur la glace, il porte alors le premier masque d'un gardien de but dans la LNH. Le masque est fait de cuir et reste assez sommaire.[63] Malgré tout, le masque gêne le gardien des Maroons sur certains tirs et il décide donc d'abandonner son masque.[11],[64]
Au début des années 1940, l'équipement du gardien change encore une fois et la distinction entre le bras qui tient la crosse et celui qui est libre apparaît. Ainsi le « bouclier » et la « mitaine » font désormais partie de l'équipement du gardien de but tandis que le plastron devient plus épais et que les jambières s'élargissent.
Jacques Plante est un pionnier en la matière au cours de l'année 1959 et son nom est pour toujours associé à l’invention du masque. Pour en arriver là, il a dû livrer toute une bataille contre les tabous « d’anti-bravoure ». Dès 1956, il prend l'habitude de s'entraîner avec un masque mais son entraîneur, Toe Blake, lui fait alors savoir qu'il est hors de question qu'il joue un match avec ce masque. À New York au Madison Square Garden, le 1er novembre 1959, un tir foudroyant du joueur centre Andy Bathgate fracture le nez de Jacques Plante. Heureusement, l'accident se déroule peu de temps avant l'interruption de match, il peut rentrer au vestiaire se faire soigner. De multiples points de sutures sont nécessaires afin de refermer sa plaie ouverte et Plante rejoint son vestiaire 20 minutes plus tard. Voyant son gardien souffrir, Blake lui propose alors de retourner au jeu avec son masque (à l'époque les gardiens n'avaient pas de remplaçant) malgré son aversion pour ce moyen de protection. Blake se défendait alors en disant qu'en cas de palet aux pieds de Plante, celui-ci ne pourrait pas intervenir et le voir aussi rapidement que s'il ne portait pas le masque. Pourtant ce soir là, Plante réalise 28 arrêts sur 29 tirs de l'équipe adverse et le port du masque se propage rapidement chez tous les gardiens.[11],[65]
L'évolution du masque se fera au cours des saisons passant du simple masque facial de Plante au casque que l'on connaît aujourd'hui. Les premiers masques sont tels qu'une simple pression dessus permet de les casser mais avec le début des années 1970, les fibres de verre et le plastique sont mélangés afin de créer les masques. Certains gardiens se fabriquent eux même leur masque et vont jusqu'à les peindre avec des motifs dessus (comme Gerry Cheevers qui peint sur son masque des points de suture à chaque fois qu'il y reçoit un palet).[66]
Suite à la Série du siècle entre le Canada et l'URSS un nouveau type de casque apparaît. En effet, lors des matchs opposant les deux équipes, le gardien Vladislav Tretiak se présente sur la glace avec un casque intégral couvrant également l'arrière de la tête. Il est le premier gardien à se rendre compte qu'un palet pris sur l'arrière de la tête peut être aussi dangereux qu'un palet qui de front.
En 1989, un nouvel équipement vient compléter l'attirail du gardien : la jugulaire. En effet, lors d'un match entre les Sabres de Buffalo et les Blues de Saint-Louis, lors d'une action devant les buts des Sabres Clint Malarchuk à terre prend un coup de lame de patin ce qui entraîne la section de l'artère carotide externe. Le gardien frôle la mort mais il est sauvé par l'intervention rapide des secouristes.[67]
En 2007, les masques sont composés d'une grille faciale de protection, d'une jugulaire protégeant des coups et les gardiens ont tendance de personnaliser de plus en plus leur casque en réalisant des peintures ou en marquant des souvenirs.
[modifier] Les casques des joueurs
La date d'apparition du premier casque est incertaine. On est tout de même sûr qu'en 1928, George Owen joueur des Bruins de Boston porte un casque de cuir afin de se protéger. Il existe des précédents de « couvre-chef », mais il n'y a aucune certitude que le but final ne soit pas l'élégance plutôt que la protection du joueur.
Le 13 janvier 1968, Bill Masterton des North Stars du Minnesota reçoit une mise en échec de la part de Larry Cahan et Ron Harris. Il tombe alors à la renverse sur la glace, la tête en arrière venant frapper la glace. Une grande quantité de sang s'échappe et les médecins ne peuvent l'opérer. Il décède deux jours plus tard et est le premier mort direct d'un match de la LNH.[68] Il faut tout de même attendre 1979 pour que la LNH impose à tous les nouveaux joueurs de porter un casque de protection. Les anciens joueurs sont autorisés à choisir s'ils souhaitent jouer avec ou sans casque et petit à petit tous les joueurs s'y mettent. Craig MacTavish, des Blues de Saint-Louis, est le dernier joueur à évoluer sans casque jusqu'à sa dernière saison en 1995-96.[69]
En 2007, le casque est obligatoire pour tous les joueurs de la LNH même si, si un joueur perd son casque au cours du jeu, l'action peut continuer et le joueur n'est pas obligé de sortir immédiatement de la glace. De plus depuis le début de la 2006-07, les arbitres sont désormais également obligés de porter un casque.[70]
[modifier] L'équipement complet
En 2007, L'équipement complet d'un joueur est le suivant [3] :
- les patins à glace,
- une crosse,
- une culotte, appelée également cuissette (gros short rembourré),
- une coquille[71],
- des épaulières (ou plastron),
- des coudières,
- des jambières (qui protègent les genoux et les tibias),
- des gants
- un maillot [72],
- des bas aux couleurs de l'équipe (pour cacher les jambières) et un porte-jarretelles pour tenir les bas.
- un casque.
L'équipement du gardien est le même aux différences près suivantes : la crosse est plus large, les jambières couvrent plus de surface (tout en gardant une taille règlementée), le casque est intégral et associé à une jugulaire et enfin les gants sont différents selon s'il s'agit de la main qui tient la crosse (bouclier) ou celle qui attrape le palet (mitaine).
[modifier] Les repêchages
- Liste des repêchages amateurs ou d'entrée: Repêchage amateur de la LNH
Le premier repêchage amateur date de 1963 quand la ligue a voulu permettre à toutes les équipes d'avoir les mêmes chances de signer un joueur amateur. En effet, par le passé, les joueurs pouvaient signer où bon leur semblait ou étaient directement formés dans les équipes affiliées aux équipes de la LNH.
Les règles pour qu'un joueur soit éligible à être repêché ont évolué au cours des saisons :
- au départ: le joueur doit avoir au minimum 17 ans et ne pas être encore signé par une franchise de la LNH ;
- 1965: le joueur doit avoir au minimum 18 ans ;
- 1967: le joueur doit avoir au minimum 20 ans ;
- 1974: au premier et second tour, le joueur peut avoir 18 ans (mis en place pour contrer l'Association mondiale de hockey qui recrutait alors les joueurs plus jeunes) ;
- 1975: le joueur doit avoir au minimum 20 ans ;
- 1979: le joueur doit avoir au minimum 19 ans et afin de permettre aux anciens joueurs de la AMH d'accéder à la LNH, le nom est changé en repêchage d'entrée ;
- 1980: le joueur doit avoir au minimum 18 ans.
En général, un joueur ne peut se présenter au repêchage qu'une seule fois, mais il arrive que certains joueurs choisis ne parviennent pas à s'arranger avec l'équipe qui les a choisi. Dans ce cas, le joueur peut se représenter à un repêchage ultérieur. C'est le cas par exemple de Michael Rupp joueur des Devils du New Jersey repêché en 1998 et 2000 par deux franchises différentes.
La grande majorité des joueurs de la LNH en 2006-07 sont des joueurs ayant participé au repêchages d'entrée mais il existe certaines exceptions.[73]
Depuis le milieu des années 1980, les repêchages sont diffusés sur les chaînes américaines et canadiennes et longtemps à l'avance, les journaux et spécialistes du hockey aiment faire des prédictions sur les futurs premiers choix.[74]
[modifier] Les meilleurs joueurs
Les statistiques les plus importantes pour un joueur sont naturellement les buts, les assistances (ou passes) et les points. Pour jauger un gardien, on considère généralement les victoires et les blanchissages. Cette section présente un résumé de la page des statistiques des meilleurs joueurs de la LNH depuis sa création.
[modifier] Joueurs de champs
Même s'il est difficile de comparer les statistiques d'un joueur contemporain avec environ 80 matchs par saisons aux statistiques de Joe Malone, meilleur pointeur de la saison LNH 1917-18, on peut établir un classement des meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH.
En tête de ce classement pour la saison régulière, arrive Wayne Gretzky meilleur buteur, passeur et pointeur de tous les temps avec près de 1 000 points, 100 buts et 700 passes d'avance sur ses seconds. Ainsi, au cours de sa carrière le canadien a établi un record de 2 857 points (contre 1 887 points pour Mark Messier), 894 buts (pour 801 par Gordie Howe) et 1 963 passes (contre 1 249 par Ron Francis).
En ce qui concerne les séries éliminatoires, avec 382 points, 122 buts et 260 passes, Gretzky est également le meilleur réalisateur de l'histoire de la ligue.
À la fin de la saison 2005-06, Joe Sakic et Jaromír Jágr sont les deux joueurs encore en activité ayant marqués le plus de point au cours de leur carrière avec respectivement 1 237 et 1 109 points.
[modifier] Meilleurs défenseurs
Certains défenseurs particulièrement doués ont également marqué l'histoire de la LNH. Ainsi, Scott Stevens capitaine historique des Devils du New Jersey a participé à la conquête des trois Coupes Stanley de la franchise et est le troisième joueur de champ tout poste confondu avec le plus grand nombre de matchs dans la LNH à son actif (1 635 matchs en tout). Ray Bourque quant à lui est le défenseur qui a inscrit le plus de points dans une carrière avec 1 579 en 1 612 matchs.
À ces deux joueurs, il convient également d'ajouter Bobby Orr des Bruins de Boston vainqueur à huit reprises du trophée James Norris du meilleur défenseur de la ligue et Nicklas Lidström des Red Wings de Detroit qui en 2006 gagne quatre des cinq derniers trophée Norris. Orr ne fut pas uniquement le meilleur défenseur de la ligue en son temps, il fut également un des meilleurs joueurs sur la glace, apportant le surnombre et inscrivant de nombreux points (il gagne ainsi à trois reprises le trophée Hart).
[modifier] Gardien de but
En ce qui concerne les gardiens de but, Patrick Roy, est le gardien ayant obtenu le plus grand nombre de victoires dans une carrière avec 551 victoires. Malgré tout, Martin Brodeur possède à la fin de la saison 2005-06, 446 victoires et il est probable que d'ici la fin de sa carrière, il soit capable de rattraper et de dépasser le record de Roy. En effet, au sein des Devils du New Jersey, Brodeur est une pièce importante et joue souvent beaucoup plus de matchs que les autres gardiens de la saison. Ainsi, il n'est pas rare qu'il joue environ 70 matchs par saison pour une quarantaine de victoires[75].
En ce qui concerne les victoires au cours des matchs des séries, Roy est premier avec 151 victoires tandis qu'avec 89 victoires (fin 2005-06) Brodeur est à la troisième place derrière Grant Fuhr avec 92 victoires. Roy semble bien installé à la première place et il paraît peu probable que Brodeur puisse le rattraper.
En ce qui concerne les blanchissages, le meilleur de tous les temps est Terry Sawchuk avec 103 réalisations suivi de George Hainsworth avec 94 (dont 22 pour la seule saison 1928-29). À la fin de la saison 2005-06, Brodeur est le gardien encore en activité possédant le plus de blanchissage à son actif (80).
Un but marqué par un gardien est un exploit très rare. Ron Hextall et Martin Brodeur sont les seuls gardiens de la LNH à avoir réussi l'exploit deux fois, chacun réussissant le tour de force une fois en saison et une fois en séries éliminatoires. Damian Rhodes et José Théodore sont les seuls à avoir marqué lors d'un blanchissage. Brodeur est le seul gardien à avoir marqué un but qui fut considéré par la suite comme le but de la victoire : au cours de la saison 1999-2000 contre les Flyers de Philadelphie, il est le dernier joueur des Devils à toucher le palet quand une pénalité différée est appelée contre son équipe. Simon Gagné des Flyers inscrit malencontreusement un but contre son propre but vide[76] Même, si ce ne fut pas un tir à proprement parlé, les règles de la LNH stipulent qu'en cas de but marqué contre son camps, le dernier joueur à avoir touché le palet sera crédité du but. Brodeur est donc cet homme et finalement, il sera l'homme du but de la victoire.[77]
[modifier] Impact de la LNH
La LNH occupe dans la culture nord-américaine une part très importante même si cet impact est inférieur à celui des autres ligues professionnelles d'Amérique du Nord : la National Basketball Association, la National Football League et la Ligue majeure de baseball.
Un grand nombre de matchs sont diffusés par Radio-Canada mais la ligue a beaucoup souffert du lock-out 2004-05 et un grand nombre de contrats entre les chaînes télévisées et la LNH ont été rompus[78]. Malgré tout, le 19 juin 2006, NBC annonce qu'elle diffusera quatre parties de plus en saison régulière 2006-2007 et trois parties de plus lors des séries de la Coupe Stanley 2007 que son horaire de diffusion original. Les cotes d'écoute pour les séries de la Coupe Stanley 2006 furent plus fortes que prévu et elles ont culminé avec une cote de 3,5 lors du septième match de la finale de la Coupe Stanley. Le lancement de la version américaine de la télévision officielle de la LNH, NHL Network, en collaboration avec Comcast, a été réalisé au cours de la saison 2006-07[79].
En plus des matchs des séries éliminatoires, qui drainent toujours beaucoup de spectateurs et téléspectateurs, la LNH organise un match d'exhibition le Match des Étoiles de la Ligue nationale de hockey qui permet aux meilleurs joueurs de s'affronter lors d'un match et d'épreuves. Les autres périodes très attendues dans la saison sont les repêchages et les remises des trophées (voir les autres sections).
Chaque année, un certain nombre de joueurs sont honorés soit par la LNH avec l'accès au Temple de la renommée du hockey, soit par les équipes directement avec la sanctuarisation du numéro du joueur[80].
[modifier] Les films et la LNH
Quelques films ont été tourné avec toile de fond la LNH et le hockey en Amérique du Nord.
Ainsi, en 1999, une série a pour sujet principal la vedette québécoise des années 1940 Maurice Richard et trois ans plus tard, un film éponyme, Maurice Richard, est réalisé par Charles Binamé. Dans ce film, avec Roy Dupuis et Julie LeBreton qui constituent le couple Richard, l'histoire du joueur est raconté depuis son adolescence jusqu'à l'émeute qui a eu lieu à Montréal lors de sa suspension en 1955. Au cours du 27e gala des Prix Génie, le réalisateur, les deux acteurs principaux ainsi que le directeur de la photographie, Pierre Gill, sont récompensés. Le film a été nominé à 13 reprises. Plusieurs joueurs professionnels ont participé au film en incarnant d'anciens joueurs comme par exemple : Vincent Lecavalier, Mike Ricci,Stéphane Quintal ou encore Ian Laperrière.
La Castagne est un autre film important inspiré de l'Association mondiale de hockey, le film raconte les déboires d'une médiocre équipe de hockey des ligues mineures, les Chiefs de Charlestown, et de son joueur-entraîneur vieillissant, Reggie Dunlop. Ce long métrage est devenu un film-culte au Québec en partie parce qu'il traite du hockey (sport très populaire au Québec), mais surtout parce le premier doublage du film a été réalisé en joual. L'équipe des Chiefs de Charlestown est inspirée des Jets de Johnstown (ancienne franchise de la Ligue internationale de hockey, entre autres) dont plusieurs anciens joueurs ont participé au film comme acteurs.
À l'inverse, un film de hockey a influencé par la suite la LNH. En effet, le 2 octobre 1992, Walt Disney Pictures sort le film The Mighty Ducks (Les petits champions) et lance une nouvelle vague d'engouement pour le hockey sur glace chez les jeunes. Devant le succès du film, qui rapporta 51 millions de dollars, la Walt Disney Company décida de demander à la LNH l'octroi d'une franchise. Le lancement officiel des Mighty Ducks d'Anaheim a lieu lors de la cérémonie de présentation des couleurs et du logo le 7 juin 1993. Ensuite Disney utilisa sa machine commerciale pour réaliser de nombreux produits dérivés dont une série télé, des jeux vidéos, une ligne de vêtements... Finalement, en février 2005, Disney revend la franchise à Henry Samueli qui deviendra au début de la saison 2006-2007 les Ducks avec un nouveau logo et une nouvelle tenue.
[modifier] Match des Étoiles de la ligue
Le Match des Étoiles (en anglais National Hockey League All-Star Game) est un match amical de hockey sur glace qui marque traditionnellement le milieu de la saison de la LNH. Le principe est d'opposer deux sélections de vedettes évoluant dans la LNH en les classant selon divers critères, par conférence par exemple. Les douze joueurs qui commencent le match (un gardien, deux défenseur et trois attaquants par équipe) sont désignés par un vote des fans de la LNH.
L'entraîneur de chaque équipe est, dans le cas de match des Étoiles par conférence, généralement l'entraîneur dont l'équipe mène la conférence au moment de la préparation de la soirée. Cet entraîneur et son équipe de dirigeants désignent le reste de l'équipe.
Le 2 janvier 1908, un match eut lieu en mémoire de Hod Stuart des Wanderers de Montréal (champion de la Coupe Stanley) mort noyé trois mois après la victoire de son équipe. Le match opposa les Wanderers à une sélection des meilleurs joueurs de l'association dont faisaient partie les Wanderers (Eastern Canada Amateur Hockey Association). Les Wanderers gagnèrent sur le score de 10 buts à 7 et les gains furent reversés à la famille de Stuart.
Le match des Étoiles ne devint annuel qu'à partir de la saison LNH 1947-48. Depuis, le match eut lieu chaque année aux exceptions près suivantes :
- 1979: le match fut remplacé par la série nommée 1979 Challenge Cup, série qui opposa les meilleurs joueurs de la LNH à une sélection de l'URSS.[81]
- 1987: le match fut remplacé par Rendez-Vous '87.[82]
- 1995: la saison étant écourtée à cause d'une grève des joueurs, le match n'eut pas lieu.
- 2005: cette fois-ci la saison n'eut même pas lieu. Par contre, dans les négociations menées, les joueurs obtinrent de pouvoir participer aux Jeux Olympiques de 2006 et donc en 2006, il n'y eut pas non plus de match des Étoiles.
[modifier] Le Temple de la renommée
Les joueurs importants de la LNH sont admis au Temple de la renommée du hockey. Pour être admis au Temple de la renommée, le dossier de chaque prétendant doit passer devant dix-huit membres du comité et recevoir au moins les trois-quarts des votes (quinze membres)[83]. Chaque année, sont admis au maximum :
- quatre joueurs,
- deux bâtisseurs. Cette catégorie correspond aux personnes qui ne jouent pas directement au hockey mais ont un impact significatif sur le hockey. Il peut s’agir d’entraîneurs, de présidents, de propriétaires de franchises ou encore de personnalités des médias .
- un arbitre ou juge de ligne.
Pour les joueurs, l’arbitre ou juge de ligne, la personne doit avoir pris sa retraite de sa carrière en glace depuis au moins trois ans. Dans le passé, il y a eu des exceptions pour les joueurs dotés d’un talent exceptionnel qui, selon le comité, méritaient d’être intronisés avant les trois années règlementaires. Cela a été le cas pour une dizaine de joueurs[84].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- (en) Joe Starkey, Tales from the Pittsburgh Penguins, Sports Publishing Llt., 2006 (ISBN 1-58261-199-8)
- (en) Al Strachan, Cent ans de hockey, Hurtubise HMH ltée, 2000 (ISBN 2-89428-439-X)
- (en) Brian McFarlane, Brian McFarlane's History of Hockey, Sports Publishing Inc, 1997 (ISBN 1-57167-145-5)
[modifier] Liens externes
- (en) Site officiel de la Ligue nationale de hockey (LNH)
- (en) Base de données sur l'histoire de la LNH
- (en) Site officiel du Temple de la renomée
- (fr) Site sur la Ligue nationale de hockey (en français)
- (fr) Base de données en Français sur la NHL
- (fr) Base de données NHL et de hockey internationale
[modifier] Articles connexes
- Liste des entraîneurs-chefs de LNH
- Liste sur la participation en série éliminatoires des équipes de la LNH
- Liste des affrontements en série de la LNH
- Salaires des joueurs de la LNH
- Rivalités de la LNH
[modifier] Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en anglais : « History of the National Hockey League. »
- ↑ Il faut tout de même remarquer que les rencontres entre les équipes de la LNH et d'autres équipes mondiales ne se font plus depuis quelques temps. Il est ainsi difficile de jauger précisément le niveau de la LNH par rapport à d'autres ligues. Pour aller plus loin, le lecteur pourra se référer à la page donnant la liste des compétitions internationales des joueurs de la LNH.
- ↑ Comme par exemple le français Cristobal Huet, Nikolai Antropov le Kazakh ou encore Yutaka Fukufuji, gardien japonais.
- ↑ 3,0 3,1 3,2 (en) [pdf] Les Règles de la LNH, nhl.com
- ↑ (en) Présentation des nouvelles règles sur nhl.com
- ↑ (en) Les grandes dates de l'histoire de la LNH, article sur nhl.com.
- ↑ (en) Brian McFarlane, Brian McFarlane's History of Hockey, Sports Publishing Inc, 1997 (ISBN 1-57167-145-5)
- ↑ (en) Création de la LNH, article sur nhl.com.
- ↑ (en) Historique des Maple Leafs de Toronto, sur leur site officiel.
- ↑ (en) Calder est le premier président de la ligue, article sur nhl.com.
- ↑ (en) Résultats des séries éliminatoires de la première saison de la LNH, sur www.hockeydb.com
- ↑ 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 11,6 (en) Al Strachan, Cent ans de hockey, Hurtubise HMH ltée, 2000 (ISBN 2-89428-439-X)
- ↑ ’’Black Hawks’’ est le premier nom officiel de la franchise de Chicago.
- ↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 (en) Les dynasties de la LNH, article sur nhl.com
- ↑ (en) Article sur décision de la ligue d’accorder une franchise à Pittsburgh
- ↑ (en) Joe Starkey, Tales from the Pittsburgh Penguins, Sports Publishing Llt., 2006 (ISBN 1-58261-199-8)
- ↑ (en) Historique des Stingers de Cincinnati http://www.stingershistory.com
- ↑ Avant son arrivé dans la grande ligue, quelques journalistes de part et d'autres ont affirmé que Gretzky ne pourrait pas dominer la LNH comme il avait dominé l'Association mondiale de hockey, le calibre du jeu de la LNH y est nettement supérieur
- ↑ Les Sénateurs gagnent deux matchs et les deux autres à égalité au bout de 20 minutes de prolongations ont été considérés comme nuls.
- ↑ Les Bruins sont la première franchise américaine à intégrer la LNH.
- ↑ Les Canadiens de Montréal sont la seule équipe de la première saison de la LNH a toujours être encore en activité sous la même appelation. Les Maple Leafs de Toronto existaient déjà mais se nommés alors Arenas de Toronto.
- ↑ Les Maple Leafs de Toronto ont été créés sous le nom des Arenas de Toronto.
- ↑ Les Red Wings de Detroit ont été créés sous le nom de Cougars de Detroit.
- ↑ Les Ducks d'Anaheim ont été créés sous le nom des Mighty Ducks d'Anaheim.
- ↑ Les Stars de Dallas étaient connus avant 1993 sous le nom de North Stars du Minnesota mais 1993-94 est leur première saison sous leur nouveau nom.
- ↑ En 1991, il fut décider de dissoudre la fusion entre les Barons et les North Stars donc les Sharks se trouvent alors être la résurrection des Seals via les Barons puis les North Stars. Voir repêchage d'expansion LNH 1991.
- ↑ (en) Historique des Stingers de Cincinnati http://www.stingershistory.com
- ↑ (en) Histoire des Nordiques sur le site de l'Association mondiale de hockey http://www.whahockey.com.
- ↑ (en) Historique des Coyotes sur leur site officiel
- ↑ (en) Les grandes dates des Whalers et des Hurricanes sur le site des Hurricanes
- ↑ (en) Biographie de Frank Calder sur http://www.legendsofhockey.net
- ↑ (en) Fiche de carrière de Red Dutton sur http://www.hockeydb.com
- ↑ (en) Biographie de Dutton sur le site de l'Université de Calgary
- ↑ (en) Biographie de Dutton sur http://www.legendsofhockey.net
- ↑ À trois jours de la fin de la saison, Maurice Richard fut suspendu par Clarence Campbell, pour violence sur un joueur des Bruins de Boston. Il fut suspendu pour la fin de la saison et les séries éliminatoires. À ce moment de la saison, les Canadiens de Montréal avaient deux points d'avance sur les Red Wings de Detroit et Richard avait deux points d'avance sur son coéquipier Bernie Geoffrion.
- ↑ (en) Biographie de Campbell sur http://www.legendsofhockey.net
- ↑ (en) Biographie de Ziegler sur le site http://www.legendsofhockey.net
- ↑ (en) Courtes biographies des Présidents de la LNH statshockey.homestead.com
- ↑ (en) Gary Bettman est le nouveau commissaire de la LNH, article sur nhl.com
- ↑ (en) Liste des trophées et de leurs récipiendaires sur nhl.com.
- ↑ (en) Liste des vainqueurs de la Coupe Stanley, article sur nhl.com
- ↑ (en) Liste des équipes récipiendaires du trophée Président, sur nhl.com
- ↑ (en) Liste et histoire du trophée du Prince de Galles, sur nhl.com
- ↑ (en) Histoire du trophée Campbell, sur nhl.com
- ↑ (en) Histoire du trophée O'Brien sur www.legendsofhockey.net.
- ↑ (en) Histoire du trophée Hart sur nhl.com.
- ↑ (en) Historique du trophée Lady Byng sur nhl.com.
- ↑ (en) Liste des récipiendaires du trophée Ross sur nhl.com.
- ↑ (en) Détail des joueurs honorés par le trophée Norris sur nhl.com.
- ↑ (en) Histoire du trophée Conn Smythe sur nhl.com.
- ↑ (en) Historique des récipiendaires du trophée Patrick sur nhl.com.
- ↑ (en) Historique du trophée Masterton sur nhl.com.
- ↑ (en) Liste des récipiendaires du trophée Pearson sur nhl.com.
- ↑ (en) Carrière de Jack Adams sur www.hockeydb.com.
- ↑ (en) Historique du trophée Adams sur nhl.com.
- ↑ (en) Liste des récipiendaires du trophée Selke sur nhl.com.
- ↑ (en) Listes des joueurs récompensés par le trophée Clancy sur nhl.com.
- ↑ (en) Liste des meilleurs buteurs des saisons sur nhl.com.
- ↑ (en) Histoire du trophée Vézina sur nhl.com.
- ↑ (en) Histoire du trophée Jennigs sur nhl.com.
- ↑ (en) Histoire du trophée Crozier sur nhl.com.
- ↑ (en) Biographoe de Ted Lindsay qui a tenté de créer une première version de l'Association des joueurs de la LNH, biographie sur legendsofhockey.net
- ↑ (fr) Article sur l'évolution de l'équipement sur chfans.com.
- ↑ Photo du premier masque sur chfans.com.
- ↑ (en) Biographie de Benedict, premier gardien masqué de la LNH sur legendsofhockey.net.
- ↑ (en) Biographie de Plante sur legendsofhockey.net.
- ↑ (en) Photo du masque de Cheevers sur legendsofhockey.net.
- ↑ (en) Biographie de Malarchuk sur www.legendsofhockey.net.
- ↑ (en) Biographie de Masterton sur www.legendsofhockey.net.
- ↑ Historique de l'évolution de l'équipement sur www.collectionscanada.ca.
- ↑ (en) Historique de l'équipement de l'arbitre sur www.nhlofficials.com.
- ↑ Dans le jargon québécois, on parle de jack-strap.
- ↑ Dans le jargon québécois, on parle de chandail.
- ↑ Comme Brian Rafalski par exemple.
- ↑ (en) Exemple de classement préliminaire sur www.tsn.ca.
- ↑ (en) Biographie de Brodeur sur www.hockeygoalies.org.
- ↑ Lors d'une pénalité différée, l'équipe a le droit de sortir son gardien pour avoir un joueur en plus sur glace.
- ↑ (en) Article sur Martin Brodeur sur www.mcall.com.
- ↑ (en) Les chiffres de diffusion de la LNH souffrent, article sur www.allheadlinenews.com.
- ↑ (en) Site officiel de la télévision officielle de la LNH, sur nhl.com
- ↑ (en) Les Red Wings de Detroit honorent Steve Yzerman, article sur nhl.com.
- ↑ (en) Article sur 1979 Challenge Cup
- ↑ (en) Article sur Rendez vous'87
- ↑ (en) Description du processus de sélection des candidatures pour le temple de la renommée sur le site www.legendsofhockey.net
- ↑ (en) Chiffres et anecdotes des admissions du Temple de la renommée sur le site www.legendsofhockey.net
Hockey sur glace professionnel nord-américain | |
---|---|
Ligue nationale de hockey | |
Ligues mineures | |
Niveau élevé: Ligue américaine de hockey Niveau moyen: Ligue centrale de hockey | East Coast Hockey League |
|
Portail du hockey sur glace – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le hockey sur glace. |
|
|
Le 22 mars 2007, une personne a proposé que cet article soit reconnu comme étant un « article de qualité ». Vous pouvez donner votre avis sur cette proposition. |