Marquis de Sade
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Donatien Alphonse François de Sade (2 juin 1740 à Paris – 2 décembre 1814 à Charenton-Saint-Maurice) est un écrivain français, philosophe, libertin, hédoniste et athée, plus connu sous le nom de marquis de Sade. Il doit sa renommée à ses œuvres contenant des passages pornographiques violents associés à des justifications philosophiques, ainsi qu'à sa vie libertine. Les deux l'ont conduit en prison durant près de 30 ans de sa vie. C'est à partir de son nom que le psychiatre Richard von Krafft-Ebing à forgé le mot sadisme pour décrire l' « excitation sexuelle » d'éprouver du plaisir à infliger de la douleur (algolagnie).
Autres dénominations et pseudonymes : Donatien-Alphonse-François de Sade ; Donatien-Alphonse-François marquis de Sade ; marquis de Sade ; Sade ; D.-A.-F. S. ; D.-A.-F. Sade ; D.-A.-F. de Sade ; D.A.F. de Sade ; le Divin Marquis.
[modifier] Biographie
[modifier] Jeunesse
Sade naît à Paris le 2 juin 1740 à l'hôtel de Condé, dans une vieille famille aristocratique, de Jean-Baptiste François Joseph comte de Sade, marquis de Mazan, et de Marie-Éléonore de Maillé de Carman. Sa mère, fille de Donatien de Maillé, marquis de Carman, était la dame d'honneur de la princesse de Condé. Son père, diplomate, était alors chargé de mission auprès du Prince-Électeur de Cologne. Baptisé à Saint-Sulpice, le 3 juin, il est inscrit par erreur sur le registre avec comme deuxième prénom Alphonse au lieu de Aldonse, prénom provençal choisi par ses parents.
Après une année chez ses tantes en Avignon et dans le Comtat Venaissin, Sade est pris en charge, à partir de 1745, par son oncle paternel, l'abbé de Sade. C'est ce dernier qui s'occupe de son éducation d'abord à l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil, puis à Saumane. Ce libertin et historien de Pétrarque saura lui donner une éducation non conventionnelle pour l'époque.
À partir de 1750 il entre au Lycée Louis-le-Grand, alors dirigé par les jésuites à Paris. C'est lors de ces études qu'il découvre le théâtre et la scène, pour lesquels il gardera une passion sa vie durant. Il y fait aussi la connaissance de l'Abbé Amblet qui lui donne des cours particuliers.
En 1754, à l'âge de 14 ans, il entre à l'École des Chevaux-légers réservée à la seule noblesse et il y fait ses premiers exercices militaires. L'année suivante (1755), il est nommé sous-lieutenant au régiment d'infanterie du Roi. Puis, à partir de 1757, il participe à la guerre de Sept Ans comme cornette (porte-drapeau), aux carabiniers du Comte de Provence (le futur Louis XVIII), frère du Roi Louis XVI. En avril 1759 il est promu capitaine au régiment de cavalerie de Bourgogne. Et dès lors il vient fréquemment à Paris et montre son goût pour la luxure en fréquentant des actrices et des courtisanes.
Suite à la fin de la guerre, Sade est démobilisé en mars 1763. Il s'installe alors dans le château familial de La Coste (Vaucluse). C'est là qu'il rencontre Mlle Laure de Lauris, la châtelaine de Vacqueyras dont il tombe amoureux et qu'il veut épouser. Mais, sa famille s'y oppose et il se marie finalement le 17 mai, avec Renée-Pélagie de Montreuil, fille d'un riche magistrat et dont la famille avait de puissantes relations à la Cour.
[modifier] Le libertin
Quatre mois après son mariage, en octobre 1763, Sade est arrêté par ordre du Roi pour la première fois de sa vie. Il est incarcéré pour une durée de 15 jours au donjon de Vincennes. Le motif en est « débauches outrées en petite maison » suite à des excès dans une maison close. Libéré en novembre grâce à l'intervention de son père, il doit rester en résidence obligatoire en Normandie au château d’Échauffour qui appartient à sa belle-famille.
En avril 1764, Sade est autorisé à revenir à Paris. La même année il reçoit au parlement de Bourgogne (Dijon) la charge de lieutenant général de Bresse, Bugey, Valromey et Gex, héritée de son père qui s'est démis en sa faveur en 1760. En juillet il entretient une relation avec Mlle Colet (ou Colette), une actrice du Théâtre italien. En 1765 il s'attache à une autre actrice, Mlle de Beauvoisin, et durant l'été, il l'installe même au château de La Coste, la faisant passer pour une parente de sa femme et même parfois pour sa femme. De retour à Paris, il découche fréquemment chez la Beauvoisin. Il est aussi question d'une Mlle C*** rencontrée dans un salon parisien.
En 1766, il semble se délaisser de la Beauvoisin, et il s'intéresse d'abord à Mlle Dorville, une prostituée, puis à Mlle Leroy, une danseuse de l'Académie royale de Musique. C'est cette année même qu'il commence à louer sa petite maison d'Arcueil à M. Lestarjette.
En janvier 1767, son père le comte de Sade meurt lui léguant les fiefs de La Coste, de Mazan et de Saumane et le titre de Comte. Il continuera néanmoins de se faire appeler Marquis (qu'il portait déjà en tant que premier fils d'un comte). Il hérite aussi de nombreuses dettes. En avril il semble vouloir revenir à une carrière militaire, il est nommé capitaine au régiment de cavalerie du Mestres. Quelques jours après, il se rend à Lyon pour rejoindre la Beauvoisin, laissant à Paris sa femme enceinte de cinq mois.
Le 27 août, naissance de son premier fils, Louis-Marie, à Paris. Sade, de retour dans la capitale, poursuit de ses assiduités Mlle Rivière, danseuse du ballet de l'Opéra. Il lui propose même d'habiter sa petite maison d'Arcueil mais elle se refuse à lui. La réputation du Marquis s'établit peu à peu et l'inspecteur Marais, qui le surveille régulièrement depuis 1764, prédit que « on ne tardera pas à entendre encore parler des horreurs de M. le comte de Sade ».
Le 3 avril 1768 commence l'affaire Rose Keller.
Après une seconde incarcération de six mois en 1768 pour flagellation, il est accusé en 1772 d'empoisonnement pour avoir rendu malade une prostituée à qui il avait fait prendre des dragées aphrodisiaques. Il s'agissait de la cantharide officinale ou « mouche espagnole », sorte de coléoptère toxique ayant la particularité de faire grossir les parties génitales. Indigné qu'un homme de son rang soit inquiété il prend néanmoins la précaution de partir en Italie. Il est condamné à mort par contumace. En se rapprochant de la France en Savoie il est incarcéré dans la forteresse de Miolans dont il s'évade deux ans plus tard.
Il est pris à Paris le 13 février 1777 et, sous le coup d'une lettre de cachet, incarcéré successivement à Vincennes, à la Bastille et à Charenton. Sa belle famille obtient que l'arrêt le condamnant à mort soit cassé en 1778 et transformé en prison à vie.
[modifier] Prisons et écriture
C'est pendant cette longue période d'emprisonnement que Donatien Alphonse François de Sade commence à écrire pour dissiper son ennui. Il est libéré en 1790 par la Révolution comme toutes les victimes de lettres de cachet.
[modifier] Révolution et liberté
Pendant la Révolution, ses deux fils émigrent, sa femme obtient la séparation du fait de ses violences conjugales. Ses biens en Provence ayant été pillés, sans ressources, le marquis de Sade essaie de faire jouer ses pièces de théâtre pour pouvoir survivre. Bien qu'ayant milité dans une section révolutionnaire de quartier, il est condamné à mort en 1793. Il échappe à la guillotine à cause d'une erreur administrative, il fait cependant un séjour à la prison Saint-Lazare. Il vit alors modestement de ses publications.
[modifier] Prison et l'asile de Charenton

Il est arrêté en 1801 à cause de ses écrits outrageux et de leur violence pornographique et interné par décision administrative à l'asile de fous de Charenton. Bien que totalement lucide et malgré ses protestations, il va y rester jusqu'à sa mort. Sur les 74 années de sa vie, il aura passé 30 années en prison.
[modifier] Principales dates
- 1740 : Naissance le 2 juin à Paris.
- 1744 : L'abbé de Sade, son oncle paternel, s'occupe de son éducation.
- 1750 : Entrée au Lycée Louis-le-Grand alors dirigé par les jésuites à Paris.
- 1754 : Exercices militaires à l'École des Chevaux-légers.
- 1755 : Nommé sous-lieutenant au régiment d'infanterie du Roi.
- 1757 : Participe à la guerre de Sept Ans comme cornette aux carabiniers du Comte de Provence, frère du Roi.
- 1759 : Capitaine au régiment de cavalerie de Bourgogne.
- 1763 : Après sa démobilisation, mariage avec Renée-Pélagie de Montreuil.
- 1763 : Première incarcération de 15 jours au donjon de Vincennes avec comme motif « débauches outrées en petite maison » suite à des excès dans une Maison close. Libéré, il doit rester en résidence obligatoire au château d'Échauffour (Normandie).
- 1764 : Il reçoit au parlement de Bourgogne (Dijon la charge de lieutenant général de Bresse, Buguey, Valromey et Gex.
- 1768 : Interné 15 jours au Château de Saumur puis sept mois à Pierre-Encise parce qu’accusé de flagellation dans l'affaire Rose Keller à Arcueil.
- 1768 : Fêtes à son château de Lacoste (Vaucluse) ou il rencontre sa belle-sœur Anne-Prospère de Launay.
- 1772–1778 : Diverses accusations d’empoisonnement, d’enlèvement, de sodomie se succèdent, suivies de fuites en Italie et de peines d’emprisonnement. Il est finalement enfermé au donjon de Vincennes.
- 1780 : Sade commence à écrire en prison.
- 1784 : Transfert à la prison de la Bastille.
- 1789 : Le 2 juillet, Sade, mécontent qu'on l'ait privé de promenade, appelle au secours par la fenêtre de sa chambre et clame qu'on est en train d'assassiner les prisonniers. La farce n'est pas du goût du gouverneur, qui le fait transporter à l'asile de Charenton. Sade manque ainsi de trois jours sa libération par le peuple.
- 1790 : Libération le 2 avril.
- 1793 : S'étant impliqué dans la vie politique locale, Sade est de nouveau jeté en prison pour « modérantisme ». Il passe la Terreur dans la maison de santé de Picpus, transformé en refuge pour riches détenus.
- 1801 : Nouvelle arrestation suivie d’emprisonnement pour écrits outrageux dont principalement son roman "Justine".
- 1814 : Décès du marquis de Sade,le 2 Décembre, à la Maison de santé de Charenton (aujourd'hui hôpital Esquirol), à Charenton-Saint-Maurice, (aujourd'hui Saint-Maurice).
La biographie du marquis de Sade traduit l’esprit de ses écrits : libertin, scandaleux, provocateur; ses admirateurs d'époque le surnommèrent le Divin Marquis.
[modifier] Œuvres
[modifier] Romans et nouvelles
- Dialogue entre un prêtre et un moribond, 1782.
- Les Cent vingt journées de Sodome ou l’École du libertinage, 1785, publié en 1904.
- Aline et Valcour, ou le Roman philosophique, 1786, publié en 1795.
- La vérité, 1787.
- Les Infortunes de la vertu (1re version de Justine), 1787.
- Justine ou les Malheurs de la vertu (enrichissement des Infortunes), 1788, publié en 1791
- Catalogue raisonné des Œuvres de M. Sxxx. 1788.
- La Philosophie dans le boudoir ou Les instituteurs immoraux; publié en 1795.
- La nouvelle Justine ou les Malheurs de la vertu. Suivie de l’Histoire de Juliette, sa sœur', 1797.
- Les Crimes de l'amour, Nouvelles héroïques et tragiques, 1800.
- Eugénie de Franval 1788.
- La Marquise de Gange, 1813.
- Dorcy ou la Bizarrerie du sort, 1881
[modifier] Théâtre
- L’Inconstant, 1781.
- Le Prévaricateur, 1783.
- La Folle Épreuve, ou le Mari crédule, 1783.
- Oxtiern ou les Malheurs du libertinage, 1791.
[modifier] Textes perdus ou détruits
- Les Journées de Florbelle.
Note : Zoloé et ses deux acolythes a souvent été imprimé depuis 1867 sous le nom de Sade mais il n'en est probablement pas l'auteur.
[modifier] Citations
- « Livrez-vous, Eugénie ; abandonnez tous vos sens au plaisir ; qu'il soit le seul dieu de votre existence ; c'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier, et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir. » (La Philosophie dans le boudoir)
- "À la volonté d'un prêtre, c'est-à-dire, d'un gredin couvert de mensonges et de crimes, ce grand Dieu, créateur de tout ce que nous voyons, s'abaissera jusqu'à descendre dix ou douze millions de fois par matinée dans un morceau de pâte, qui, devant être digéré par les fidèles, va se transmuer bientôt, au fond de leurs entrailles, dans les excréments les plus vils; et cela, pour la satisfaction de ce tendre fils, inventeur odieux de cette impiété monstrueuse dans un souper de cabaret.
Il a dit, il faut ce cela soit; il a dit : "Ce pain que vous voyez sera ma chair, vous le digérerez comme tel : or, je suis Dieu ; donc Dieu sera digéré par vous ; donc le créateur du ciel et de la terre se changera en merde, parce que je l'ai dit ; et l'homme mangera et chiera son Dieu, parce que Dieu est bon, et qu'il est tout-puissant." La Nouvelle Justine, chapitre IV, p 489 Pléiade
[modifier] Lire Sade aujourd’hui
Maîtrisant parfaitement la langue française, le marquis de Sade alterne dans ses ouvrages les scènes pornographiques souvent extrêmes et les dissertations philosophiques. Dans "Dialogue entre un prêtre et un moribond" (1782), il affirme un athéisme absolu et ne laissera plus passer une occasion de l'afficher dans ses écrits. Ce n'est qu'à partir du milieu de XXe siècle que son œuvre, longtemps interdite et diabolisée, sera redécouverte et réhabilitée. Elle n'est plus lue sous le seul angle superficiel du "sadisme" et de la pornographie, mais sous sa fonction libératrice en s'attaquant aux hypocrisies de la société et à la pensée dominante. Le marquis de Sade défend les vices au nom de la nature, en en faisant apparaître les contradictions. Son imagination souvent outrancière est perçue comme le désir de libérer l'homme de ses contraintes. Il peut être considéré comme l'un des grands écrivains français, comme Pierre Choderlos de Laclos et un philosophe qui va jusqu'au bout de ses pensées et aux limites de leurs conséquences logiques.
Sade est d’abord un philosophe. Attaquant la morale de son époque, qu’il juge hypocrite, défendant les vices, souvent au mépris de toute logique et en prêtant à la nature les intentions nécessaires pour donner raison à ses personnages libertins, il examine en fait les préjugés, les valeurs, et les conventions sociales, le côté obscur de la philosophie des Lumières. Il s’occupe de sujets faisant l’objet d’un large consensus et attaque systématiquement l’opinion dominante. Les raisonnements des personnages aboutissent souvent à des contradictions flagrantes que l’auteur ne cherche pas à dissimuler, et mettent en évidence le fait que Sade ne cherche pas à convaincre. Lire ses œuvres uniquement sous l’angle du sadisme relève d’une approche superficielle de ses écrits. Le mot sadisme est un néologisme forgé à partir de son nom.
Beaucoup de vices considérés comme tels au XVIIIe siècle sont largement présentés aujourd’hui, preuve que les conventions, si nécessaires soient-elles à la cohésion sociale, changent avec les époques et les pays.
Dans un style concis, puissant, agressif, souvent drôle, il alterne dissertations philosophiques et scènes libertines, souvent à la limite extrême du possible, et parfois au-delà.
Longtemps interdit, Sade figure aujourd'hui à juste titre parmi les plus grands écrivains français (il est entré dans la prestigieuse "Bibliothèque de la Pléiade" en novembre 1990, 3 volumes).
Ces écrits ont eu une influence considérable sur les surréalistes après la première guerre mondiale. Aujourd'hui encore son œuvre inspire de nombreux écrivains tel Philippe Sollers.
[modifier] Camus a dit de lui
Dans L'homme révolté (1951), Albert Camus dit de Sade qu'il « [...] rassemble en une seule et énorme machine de guerre les arguments de la pensée libertine jusqu'au curé Meslier et Voltaire ».
[modifier] Sources
[modifier] Ouvrages sur Sade
- Jean-Paul Brighelli, Sade, Larousse, Paris, 2000, ISBN 2-03-505012-X
- Gilbert Lely, Vie du marquis de Sade, Jean-Jacques Pauvert aux Éditions Garnier Frères, Paris, 1982. ISBN 2-7050-0455-6
- Abrégé de la vie de Sade, dans le Tome 3 des Œuvres complètes du marquis de Sade, Pauvert, 1986, ISBN 2-72020-198-7
- Vie du marquis de Sade, dans Dialogue entre un prêtre et un moribond, Éditions des Mille et une nuits, 1996, ISBN 2-910233-10-3
- Sade contre l'Etre suprême précédé de Sade dans le temps, de Philippe Sollers, éd. Gallimard, 1996
[modifier] Liens externes
- (fr) Desade.free.fr : Biographie, citations et ouvrages en ligne.
- (fr) Atheisme.free.fr : Biographie et citations du marquis de Sade.
- (fr) Marquis-de-sade.com : Inventaire des œuvres, biographie et liens.
- (es) Sade1740] : Filmographie integrale.
- (es) 1740] : Blog de Sade.
- (fr) ecrannoir.fr : Biographie du marquis.
- (fr) Le marquis de Sade : Œuvres du marquis de Sade ainsi que des analyses et des articles.
- (en) marquis de Sade : Biographie du marquis.
- (fr) Biographie critique du marquis
- (fr) Essai Bibliographique sur les Œuvres du Marquis de Sade par Guillaume Apollinaire,
[modifier] Voir aussi
- Catégorie marquis de Sade de l'annuaire dmoz.
[modifier] Films sur Sade
- Hurlements en faveur de Sade : film expérimental sans image (1952) de Guy Debord.
- Marat-Sade : film britannique (1967) de Peter Brook avec Patrick Magee et Ian Richardson.
- Le Divin marquis de Sade (De Sade) : film américain (1971) de Cyril Enfield avec John Huston et Lilli Palmer.
- Le marquis de Sade (1983) de Patrick Antoine avec Bruno Cremer.
- Marquis (1989) de Henri Xhonneux et Roland Topor.
- La Marquise de Sade (Markisinnan de Sade) : téléfilm suédois (1992) de Ingmar Bergman.
- Sade en procès : téléfilm français (1999) de Pierre Beuchot avec André Dussollier. (Cf. Livre correspondand plus bas)
- Quills, La plume et le sang (Quills) : film américain (2000) de Philip Kaufman avec Geoffrey Rush et Kate Winslet.
- Sade : film français (2000) de Benoît Jacquot avec Daniel Auteuil et Isild Le Besco d'après le roman de Serge Bramly.
- Salo ou les 120 journées de Sodome : Film Italien (1975) de Pier Paolo Pasolini d'après le roman de Sade
[modifier] Pièces de théâtre sur Sade
- D.A.F avec Pierre-Alain Leleu.
- Charles Méré, Le marquis de Sade (1921).
- Michèle Fabien, Notre Sade, Bruxelles, Éditions Didascalies, 1985 Prix Triennal de Littérature Dramatique 1987 - Belgique
- Yukio Mishima Madame de Sade, Édit. Gallimard, ISBN 2070294897 (nominé au Molières 1987).
- Enzo Cormann, Sade, concert d'enfers, Paris, Minuit, 1989, ISBN 2707312932
- Peter Weiss, Marat-Sade, Paris, Arche, 2000, ISBN 2851814648
- Bernard Noël, Le retour de Sade, Paris, Ligne Et Manifeste, 2004, ISBN 2849380172
[modifier] Romans sur Sade
- Anon., Le marquis de Sade, ses aventures, ses œuvres, Paris, Fayard, 1885. Feuilleton originellement publié dans L'Omnibus.
- Serge Bramly, Sade, La Terreur dans le boudoir, Paris, Grasset, 2000, ISBN 2246489326
- Rachilde, 'La marquise de Sade, Paris, Gallimard, 1996, ISBN 2070744221
[modifier] Essais et biographies sur Sade
Pour les ouvrages qui ont servi de sources à cet article voir plus haut.
- Henri d'Alméras, Le marquis de Sade : l'homme et l'écrivain, Paris, Albin Michel, 1906
- Theodor W. Adorno et Max Horkheimer, "Sade", La dialectique de la raison (1944), Paris, Gallimard, 1983. ISBN 2070700054
- Gérard Badou, Renée Pélagie, marquise de Sade, Paris, Payot, 2004 ISBN 2228898872
- Roland Barthes, Sade, Fourier, Loyola, Paris, Seuil, 1980, ISBN 2020055112
- Simone de Beauvoir, Faut-il brûler Sade?, Paris, Gallimard, 1972, ISBN 2070352684
- Octave Béliard, Le marquis de Sade, Paris, Éditions du Laurier, Paris, 1928
- Maurice Blanchot, Lautréamont et Sade, Paris, Éditions de Minuit, 1963, ISBN 2707301248
- Maurice Blanchot, Sade et Restif de La Bretonne, Paris, Complexe, 1986, ISBN 2870271948
- Iwan Bloch, Le marquis de Sade et son temps, Genève, Slatkine, 1970
- Éric Boutoute, Sade et les figures du baroque, Paris, l'Harmattan, 1999, ISBN 273847571X
- Michel Brix, Sade et les félons, Paris, Chasse Au Snark, 2003, ISBN 2914015313
- Centre Aixois d'Études et de Recherches sur le dix-huitième siècle, Le marquis de Sade, Colloque d'Aix-en-Provence, Paris, Armand Colin, Paris, 1968
- Guy Debord, Le marquis de Sade a des yeux de fille, de beaux yeux pour faire sauter les ponts, Paris, Fayard, 2004, ISBN 2213621217
- S.E. Fauskevag, Sade ou la tentation totalitaire, Paris, Champion, 2001, ISBN 2745303295
- Otto Flake, Le marquis de Sade, Paris, Grasset, 1833
- Marcel Hénaff, Sade, l'invention du corps libertin, Paris, PUF, 1978
- Hugues Jallon, Sade le corps constituant, Paris, Michalon, 1997, ISBN 2841860647
- Raymond Jean, Un portrait de Sade, Arles, Actes Sud, 2002, ISBN 2742739343
- Jean-Marc Kehrès, Sade et la rhétorique de l'exemplarité, Paris, Champion, 2001 ISBN 2745304445
- Pierre Klossowski, Sade mon prochain, Paris, Seuil, 2002, ISBN 2020529319
- A. M. Laborde, Le marquis et la marquise de Sade, New York, P. Lang, 1990, ISBN 0820408999
- Annie Le Brun, Soudain un bloc d'abîme, Sade, Paris, Gallimard, 1993, ISBN 2070327760
- Maurice Lever, Donatien Alphonse François, marquis de Sade, Paris, Fayard, 2003, ISBN 2213616884
- Maurice Nadeau, Sade, l'insurrection permanente, Paris, Nadeau, 2002, ISBN 2862311731
- François Ost, Sade à l'ombre de la loi, Paris, Odile Jacob, 2005, ISBN 2738116698
- Jean Paulhan, Le marquis de Sade et sa complice ou les Revanches de la pudeur, Paris, Complexe, 1987, ISBN 2870272154
- Jean-Jacques Pauvert, Sade vivant, Paris, Robert Laffont, 1986-1990, (3 tomes)
- Jean-Jacques Pauvert & Pierre Beuchot, Sade en procès, Paris, Mille et une nuits, 1999, ISBN 2842054210
- Octavio Paz, Un Au-delà érotique : le marquis de Sade, Paris, Gallimard, 1994, ISBN 2070737810
- Rachilde, Sade toujours, Paris, Éditions du Fourneau, 1992.
- Philippe Roger, Sade : la philosophie dans le pressoir, Paris, Grasset, 1976, ISBN 2246003342
- Norbert Sclippa (Dir.), Lire Sade : Actes du premier colloque international sur Sade aux USA, Charleston, Caroline du Sud, 12-15 mars 2003, Paris, L'Harmattan, 2004, ISBN 2747561194
- Catriona Seth, Sade en toutes lettres, Paris, Desjonquères, 2004, ISBN 2843210674
- Philippe Sollers, Sade contre l'être suprême, Paris, Gallimard, 1996, ISBN 2070745287
- Chantal Thomas, Sade, la dissertation et l'orgie, Paris, Rivages, 2002, ISBN 2743609753
- Chantal Thomas, Sade, l'œil de la lettre, Paris, Payot, 1978, ISBN 222854180X
- Donald Thomas, Le marquis de Sade : biographie illustré, Paris, Seghers, 1977
- Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Sade moraliste, Genève, Droz, 2005, ISBN 2600009930
Voir aussi cette liste bibliographique [1]
[modifier] Autres articles de Wikipédia
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