Les Pavillons-sous-Bois
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Les-Pavillons-sous-Bois | |
Pays | France |
---|---|
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Bobigny |
Canton | Les Pavillons-sous-Bois |
Code INSEE | 93057 |
Code postal | 93320 |
Maire Mandat en cours |
Philippe Dalier 2001-2008 |
Intercommunalité | sans |
Latitude | 2° 30' 00" E |
Longitude | 48° 54' 20" N |
Altitude | 50 m (mini) – 64 m (maxi) |
Superficie | 2,92 km2 |
Population sans doubles comptes |
18 411 hab. (1999) |
Densité | 6 305 hab./km2 |
Commune de Seine-Saint-Denis (93) | |
Localisation du département en France | |
Localisation de la ville dans le département |
Les Pavillons-sous-Bois est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France, à environ 10 km au nord-est de Paris. La ville fut officiellement fondée le 3 janvier 1905 mais les premières traces d'activité sur son territoire actuel remontent aux XVIIe siècle. Les Pavillons-sous-Bois tire son nom des deux pavillons de chasse bâtis en 1770 et qui se dressaient à l'entrée du domaine du Raincy. Ces deux pavillons existent toujours et se trouvent aujourd'hui au lieu-dit la Fourche, en bordure de la RN 3. Au dernier recensement de 1999, la ville comptait 18 411 habitants [1].
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune se situe à dix kilomètres à l'est de Paris.
La ville présente, selon les secteurs considérés, des aspects très divers. Le canal de l'Ourcq et la RN 3 constituent depuis la création de la ville, une double ligne de partage entre la zone nord, longtemps déshéritée, et la zone sud, vouée à l'habitat traditionnel et aux activités urbaines.
Au nord, les projets en cours et les récents aménagements tendent à désenclaver et à réhabiliter ce secteur désormais promis à un essor certain : les berges du canal sont progressivement réhabilitées en espace de loisirs et de promenades ; de nouveaux secteurs pavillonnaires et des voies nouvelles ont été créés ; l'implantation de bâtiments de services publics tels qu'un pôle administratif et une salle multisports sont à l'étude ou en instance de réalisation ainsi que l'installation d'industries non nuisantes. Au sud, l'habitat pavillonnaire traditionnel fort apprécié des Pavillonnais, reste largement majoritaire malgré la construction d'immeubles collectifs sur plusieurs sites de ZAC décidés par la municipalité précédente, alors que la ville avait été, jusqu'alors, largement épargnée par la prolifération systématique de constructions collectives verticales.
L'actuelle volonté municipale de protéger la qualité de vie dans un environnement entretenu et amélioré s'exprime par un nouveau plan d'occupation des sols conçu pour préserver le caractère pavillonnaire de la ville, par un programme suivi de rénovation systématique des voies et des équipements publics, au même titre que la création récente du nouveau conservatoire Hector Berlioz avec son jardin public, et en attente du lancement des travaux de réhabilitation de l'entrée de la ville, dit secteur de la Fourche, à hauteur des pavillons de garde. Ainsi se trouvent garantis le dynamisme de la ville et la préservation de ce qui fait son originalité en petite couronne de la Seine-Saint-Denis : son caractère de paisible bourgade provinciale, à quelques minutes de Paris.
[modifier] Les quartiers
- la Basoche, au centre-ville ;
- Chanzy, à la limite de Livry-Gargan , à l'ouest ;
- Les Coquetiers, à la limite de Villemomble, au sud ;
- La Fourche, à la limite de Bondy, à l'ouest.
[modifier] Communes limitrophes
La commune des Pavillons-sous-Bois est bordée par :
- Aulnay-sous-Bois au nord
- Livry-Gargan à l'est
- Le Raincy et Villemomble au sud
- Bondy à l'ouest
[modifier] Histoire
La ville des Pavillons-sous-Bois vient de fêter son centenaire. Elle existe en effet officiellement depuis le 3 janvier 1905 mais on retrouve les premières traces d'activité sur son territoire aux alentours du XVIIe siècle.
Vers 1600, le territoire des Pavillons-Sous-Bois n'était qu'une zone marécageuse au sein de l'immense forêt de Bondy qui n'était qu'un repère pour brigands. Un sentier cavalier reliait le lieu-dit "La Fourche" au domaine du vieux manoir du Raincy construit sur les hauteurs. Celui-ci fut détruit lorsqu'un riche surintendant des finances prit possession du domaine et y construisit un somptueux château à la place.
Après que la famille des ducs d'Orléans soit devenue en 1770 propriétaire du domaine du Raincy, deux pavillons de chasse furent bâtis au lieu dit "La Fourche", à l'entrée de l'allée qui reliait le château au Grand Chemin. Ces pavillons étaient alors les seuls constructions du territoire qu'occupe aujourd'hui les Pavillons-Sous-Bois. Ils se trouvent toujours, 235 ans après, à l'intersection de la RN 3 et de l'avenue Jean Jaurès.
En 1789, le château fut abandonné par la famille des ducs d'Orléans et le domaine du Raincy vendu en parcelle. Ce n'est qu'en 1815, après les tourments révolutionnaires et le Premier Empire, que la famille d'Orléans reprit possession de la propriétés.
Napoléon III confisqua les biens de la famille d'Orléans et les mit en vente en 1852. Jusqu'à la guerre de 1870, le domaine fut petit à petit dépecé. L'ensemble des terrains fut livré aux lotisseurs et de l'allée majestueuse bordée d'arbres et de jardins ne resta plus que l'allée centrale dévouée à la circulation publique. Cette allée fut renommée plus tard avenue Jean Jaurès. Le château, quand à lui, fut abandonné, détruit et tomba aux mains des pillards. Les pavillons de chasse furent également vendus et des petits commerces s'y installèrent.
Lorsque le Raincy devint une commune en 1869, les bois du domaine furent attribués à la commune de Bondy. Des lotissements s'y multiplièrent et un faubourg naquit : "Bondy-Forêt". Lors de la guerre de 1870, l'armée prussienne stationna plusieurs mois à cette limite. Ceci marqua encore un peu plus la séparation entre le territoire communal de Bondy et celui de la future commune des Pavillons-sous-Bois. La construction par Louis-Xavier Gargan de la voix ferrée reliant Aulnay-sous-Bois à Paris amena encore plus de Parisiens sur les lieux et le petit faubourg de "Bondy-Forêt" prit de l'importance. Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'un esprit séparatiste envahisse "Bondy-Forêt" et réclame l'autonomie administrative du faubourg.
La séparation eu lieu en 1905 et différents noms furent proposés pour cette nouvelle ville.Le 3 janvier la ville fut créée. Le conseil général choisit "Les Pavillons-Sous-Bois" plutôt que "Bondy-la-Forêt" ou "Les Pavillons", ceci en hommage aux pavillons de garde et la forêt de Bondy. En février 1905 eurent lieu les premières élections. 489 personnes s'exprimèrent sur les 644 électeurs. La ville continua à se développer et attira de plus en plus de Parisiens peu fortunés mais avides de terrains bon marchés. Les Pavillons-Sous-Bois comptaient 3 646 habitants en 1911.
Peu avant la Grande Guerre, les anciennes installations de l'usine de traitement de vidange, situé au nord du canal de l'Ourcq, sur le secteur dit "La Poudrette" disparaissent. Le terrain libéré demeurera longtemps quasi-désertique, posant à la commune un problème majeur de salubrité. Il ne sera définitivement réglé qu'à l'ultime fin du XXème siècle par les travaux d'extension de la zone industrielle environnante et de la création d'une voie nouvelle.
Dans les années qui suivirent, un nouvelle zone industrielle apparut au nord du canal de l'Ourcq grâce à la constuction du pont de l'Europe et la rénovation du pont de la Forêt. Pour satisfaire les besoin d'un population croissante, des nouveaux équipement scolaires et sportifs sont construits.
Après la guerre, la ville continua à se développer et dans les années 1960 une nouvelle mairie fut construite ainsi que de nouveaux équipements pour la culture et les spectacles. Un des problèmes récurrent de la ville, l'assainissement des eaux de ruissellement des plateaux du Raincy et de Montfermeil, ne fut résolu qu'à compter des années 1990 avec un programme de travaux d'au moins dix ans.
C'est avec beaucoup de persévérance que les historiens obtiendront le classement des pavillons de chasse au patrimoine historique. La ville les a acheté en 1986 et les rénove en 1998 en attendant un programme pour que la pavillon de l'ouest soit à son tour acheté et rénové.
[modifier] Population
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 644 | 5 389 | 7 850 | 10 920 | 14 334 | 15 175 | 15 093 | 16 862 | 19 022 | 19 084 | 18 638 | 17 185 | 17 375 | 18 420 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
Graphique de l'évolution de la population 1906-1999
[modifier] Administration
[modifier] Liste des maires successifs
Liste des maires successifs de Pavillons-sous-Bois[4] | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1995 – | Philippe Dallier | UMP | Sénateur-Maire |
1989 – 1995 | Bernard Portel | PS | |
1983 – 1989 | Serge Cantoni | RPR | |
1979 – 1983 | Jean Eynard | ||
1971 – 1978 | Martial Daire | ||
1956 – 1971 | Marcel Delphien | ||
1953 – 1956 | Louis Glineur | PSD | |
1945 – 1953 | Célestin Ferré | ||
1944 – 1945 | Françis Bernard | ||
1940 – 1944 | Eugène Espinard | ||
1925 – 1940 | Eugène Fischer | ||
1916 – 1925 | Philippe Charlot | ||
1908 – 1915 | Charles-Armand Ducastel Robillard | ||
1905 – 1908 | Edouarrt-Charles Philibert |
[modifier] Le Conseil municipal
Le Conseil municipal est composé de trente-un conseillers municipaux (dont neuf sont adjoints au maire), proportionnellement au nombre d’habitants. Le conseil municipal élu en mars 2001 est composé comme suit : quatorze conseillers appartiennent à l’UMP, trois à l’UDF, un aux verts, un au MNR, un au PS, un au PC, et huit sans étiquette.
Le Conseil municipal des jeunes est composé de trente-cinq enfants de neuf à treize ans élus par d’autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6ème de la ville. Ces jeunes conseillers sont répartis en quatre commissions: sport-loisirs-culture, environnement, vie scolaire-sécurité et solidarité. Le CMJ a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d’échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire des Pavillons-sous-Bois. La commune a ainsi fêté les dix ans d'existence du CMJ.
[modifier] Jumelages
- Brackley (Angleterre) depuis 1972
- Bragance (Portugal) depuis 1996
- Eichenau (Allemagne) depuis 2004
- Ecija (Espagne) depuis 1996
[modifier] Transports
La ville est le terminus de la ligne de bus 105 qui la relie à la gare E de Noisy-le-Sec ainsi qu'à la ligne de tramway 1. Elle est également bien desservie par les lignes de bus 146 147 234 334 347 547 ainsi que par le Noctilien N41.
L'ancienne ligne des Coquetiers qui reliait Paris-Est et Bondy à Aulnay-sous-Bois faisait un arrêt aux Pavillons-sous-Bois. Depuis novembre 2006, un tram-train 4 reprend le même itinéraire et permet de rejoindre rapidement le E à Bondy ou le B à Aulnay-sous-Bois.
La commune met à la disposition des résidents, un mini-bus gratuit qui parcourt la ville toutes les cinquante minutes.
La commune est également coupée par la route nationale 3.
[modifier] Économie
La ville regroupe plus de cinquante-cinq entreprises dans la zone industrielle de la Poudrette (au nord de la ville).
[modifier] Patrimoine
[modifier] Environnement
La commune milite activement pour le tri sélectif. D'autre part, elle lutte contre les graffitis en prenant en charge le nettoyage des équipements publis et privés sur demande.
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Culture
- APJC : association d'éducation populaire, l'APJC offre des activités de loisirs aux Pavillonnais enfants, adolescents et adultes, à travers des animations régulières, des spectacles vivants, des événementiels...
- Bibliothèque municipale
- Conservatoire municipal Hector Berlioz: en 2007, le Conservatoire fête ses 25 ans d'existence, en présentant différentes manifestations à l'Espace des Arts et à l'Auditorium Hector Berlioz.
- Cyberespace
- CECAS-Espace des arts : l' Espace offre au cours de l'année, différentes représentations théâtrales, concerts, one-man-show, expositions de peinture, projections de films,....
[modifier] Evénements
- Vivre le livre, avec Adiflor, Association International Francophone de Livres, Ouvrages et revues, à la mi-octobre de chaque année. Elle a pour objectif de favoriser l'ouverture des élèves sur le monde, en leur mettant à disposition des ouvrages de différents pays et cultures.
- Sidaction: chaque année, début décembre, la ville organise différentes manifestations pour soutenir la recherche contre le sida.
- Téléthon : tous les ans, la commune soutient le téléthon, avec l'aide de AVF (Accueil des villes françaises) qui, en 2006, a reçu le « label plus » du Conseil d'Administration de la Région Île-de-France.
[modifier] Enseignement
Les écoles primaires sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Education nationale, de Livry-Gargan, et par l'Inspection académique de secteur de Bobigny. Tous ces établissements sont gérés par le Rectorat de Créteil.
Enseignement public :
École maternelle Eugène-Fischer | ||
École maternelle Fontenoy | ||
École maternelle Louise-Michel | ||
École maternelle Marguerite-Léopold | ||
École maternelle Robillard | ||
École primaire Jean-Macé | ||
École primaire Louise-Michel | ||
École primaire Monceau | ||
École primaire Pierre-Brossolette | ||
École primaire Robillard | ||
Collège Anatole-France | ||
Collège Éric-Tabarly | ||
Enseignement privé:
École élémentaire et secondaire l'Alliance.
École élémentaire et secondaire Saint-Louis-Blanche de Castille.
[modifier] Cultes
- culte catholique : l'église Notre-Dame-de-Lourdes et l'église Saint-Augustin-des-Coquetiers.
Les cimetières : ancien cimetière, allée Louis XIV et le nouveau cimetière, avenue de Rome.
[modifier] Santé
La ville regroupe quinze médecins généralistes, dix-huit médecins spécialistes, et vingt-huit auxiliaires médicaux. Un centre municipal de santé réunit cinq médecins généralistes, et douze médecins spécialistes. Plusieurs associations offrent une assistance aux personnes âgées et aux enfants polyhandicapés [5]. Six pharmacies sont à la disposition des habitants.
La commune dépend du Centre hospitalier Intercommunal du Raincy/Montfermeil et de l'hôpital Jean Verdier à Bondy.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Site officiel
- Les Pavillons-sous-Bois sur le site de l'Institut géographique national
- Les Pavillons-sous-Bois sur le site de l'Insee
- Les communes les plus proches des Pavillons-sous-Bois
- Les Pavillons-sous-Bois sur Viamichelin
[modifier] Bibliographie
- le magazine bimestriel d'informations municipales des Pavillons-sous-Bois.
- le guide municipal des Pavillons-sous-Bois.
- Les Pavillons-sous-Bois: 100 ans d'histoire., Michel Mérille.
[modifier] Notes, sources et références
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