Créteil
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Créteil | |
Pays | France |
---|---|
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne (préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Créteil (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 3 cantons |
Code INSEE | 94028 (ex 75028) |
Code postal | 94000 |
Maire Mandat en cours |
Laurent Cathala (PS) 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Plaine Centrale du Val-de-Marne |
Latitude | 48°47'28 Nord |
Longitude | 02°27'46 Est |
Altitude | 31 m (mini) – 74 m (maxi) |
Superficie | 11,43 km2 |
Population sans doubles comptes |
88 400 hab. (2005) |
Densité | 7 734 hab./km2 |
Créteil est une ville de la banlieue sud-est de Paris, préfecture du département français du Val-de-Marne, dans la région Île-de-France. La ville est de plus le siège d'un évêché catholique depuis 1966 et d'une académie depuis 1972. Elle possède quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris (grand prix) depuis 1984. Ses habitants sont les Cristoliens. Depuis 1977, le maire de Créteil est Laurent Cathala (PS).
[modifier] Géographie
Créteil est une ville de la banlieue sud-est de Paris. Elle est arrosée par la Marne qui effectue sa dernière boucle avant la confluence avec la Seine à Charenton-le-Pont. La zone de plaine alluviale est érodée par l'action de la Marne et de la Seine. Seul vestige du tertiaire : le Mont-Mesly, point culminant de la commune à 74 mètres d'altitude. Des crues importantes de la Marne ont marqué l'histoire de la commune notamment en 1658, 1740, 1802, 1817, 1837, 1840, 1841, 1892, 1896, 1910, 1919, 1920, 1924, 1930, 1944, 1955, 1959 et 1970. Des crues de la Seine furent également importantes en 1830 et 1910 notamment. Dans l'attente de la crue centenaire qui pourrait causer d'importants dégâts, la ville s'est dotée d'un lac artificiel urbain d'environ 40 hectares situé au sud-ouest de la commune : le lac de Créteil. Il s'agit d'une ancienne carrière reconvertie en lac au milieu des années 1970.
Les communes limitrophes sont Maisons-Alfort, Saint-Maur-des-Fossés, Bonneuil-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Valenton, Choisy-le-Roi et Alfortville.
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire
Quelques rares silex du paléolithique sont encore mis au jour au début du XXe siècle sur le territoire communal. Le néolithique a laissé plus de traces tel le polissoir qui fait la fierté préhistorique de Créteil. Ce bloc de plus de deux tonnes servait à l'affûtage des pierres. Au moins deux haches néolithiques ont également été découvertes dans la zone du Mont-Mesly. L'une d'elles (hache de jadéite) est exposée au Musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye. En draguant la Seine au XIXe siècle, plusieurs armes de l'âge de bronze furent découvertes. Elles sont exposées au British Museum de Londres.
[modifier] Antiquité
Camille Jullian posa au début du XXe siècle l'hypothèse d'un domaine gallo-romain à Mesly. Les éléments archéologiques sont toutefois rares. La découverte de débris et de monnaies à la fin du XXe siècle appuient pourtant l'hypothèse de Jullian.
Les premières traces écrites faisant référence à Créteil remontent aux Mérovingiens : Vicus Cristolium. Ce toponyme est formé du préfixe crist et du radical Olium. Ces deux termes sont gaulois : « clairière » pour crist et « crête » pour Olium. La « clairière » de la « crête » du Mont-Mesly se trouve dès avant la romanisation sur la route reliant Paris et Sens (route nationale 19 aujourd'hui).
Une étymologie plus traditionnelle était que le mot crist serait rapporté à Jésus Christ, dû à la christianisation précoce de Créteil et à la vénération de saint Agoard et saint Aglibert, martyrs vers l'année 400 après Jésus Christ. Cette légende hagiographique est aujourd'hui contestée par les historiens qui la qualifient de « montage incohérent ». L'existence d'une église à Créteil apparaît toutefois possible dès le Ve siècle.
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[modifier] Moyen Âge
Des sarcophages mérovingiens et des monnaies sont découverts, à plusieurs reprises, depuis le XIXe siècle. La présence d'un atelier monétaire est même attestée au port fluvial de Créteil.
Un acte de 1150 nous apprend que le fief du Mèche appartient à la collégiale de Saint-Germain-l'Auxerrois tandis qu'un acte de 1178 précise que le fief de Mesly dépendait de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.
Au niveau architectural, le clocher de l'église Saint-Christophe semble dater du XIe siècle tandis que le reste de l'église date du XIIIe siècle. Le colombier est construit au XIVe siècle. Le village médiéval semble s'être développé à l'intérieur d'un solide rempart au croisement de cinq routes. L'urbanisation s'est faite le long de ces cinq axes donnant au village la forme d'une étoile à cinq branches. Créteil est avant tout alors un bourg routier, profitant au maximum de sa position géographique au croisement d'axes routiers et au bord d'une rivière. Vers 1390, le rempart percé de quatre portes est toujours en place et le village compte une soixantaine de maisons.
Les conditions météorologiques sont très mauvaises entre avril 1315 et avril 1316. Pluie et froid au printemps 1315 empêchent les moissons de mûrir suivi d'un hiver rigoureux et long de décembre à Pâques 1316. Les vignes du Mont-Mesly sont détruites. Une grande famine frappe Créteil comme le reste du royaume de France.
En 1406, le toponyme de Créteil fait son apparition après déformations successives en Cristoill (1278), Cristeuil, Cresteul puis Creteuil.
La guerre de Cent Ans est particulièrement néfaste pour Créteil. En 1418, le village sous occupation anglo-bourguignonne est mis à sac et laissé en ruines. Même la nef de l'église s'effondre. La fin du siècle connaît également des troubles avec le passage des troupes des princes de la Ligue du Bien Public (1465). Mais Créteil panse ses plaies et un hôpital, l'Hôtel-Dieu de Créteil, ouvre ses portes en 1471.
[modifier] XVIe siècle
Créteil est toujours constitué de fiefs ecclésiastiques, et en 1548 l'évêque de Paris Jean du Bellay devient le nouveau seigneur de Créteil.
En 1567, à l'occasion des guerres de religions, les Huguenots pillent l'église et brûlent les chartes locales. Le village compte alors principalement des laboureurs et des vignerons, mais aussi des charpentiers, des maçons, un maréchal-ferrant, un boulanger et un hôtelier. On note également la présence de « Parisiens » propriétaires de maisons ou de terres à Créteil. Ce sont principalement des marchands et des officiers du Parlement.
[modifier] XVIIe siècle
En 1602, le roi Henry IV fait une halte à Créteil et se restaure dans l'auberge du village. Le début du siècle est également marqué par la mise en place de la grosse cloche de l'église baptisée Henrye (1607).
L'hiver 1614-1615 est long et rigoureux avec d'abondantes chutes de neige, plus haute qu'un homme. Les vignes du Mont-Mesly sont détruites ainsi que certaines maisons qui s'effondrent sous le poids de la neige. Nouvelle catastrophe naturelle en 1658 avec une importante crue de la Marne. Afin de secourir les sinistrés, l'église met en place une structure d'aide. L'existence de la Compagnie de la Charité des pauvres de la paroisse est attestée en 1646.
Nouveaux troubles en 1648 et 1652 avec la Fronde et l'évacuation des habitants de Créteil. Ces évènements n'empêchent pas la mise en exploitation systématique des carrières de pierres dès 1646. À partir de 1652, ce sont les carrières de pierre à plâtre du Mont-Mesly qui sont mises en exploitation systématique. Autre symbole du dynamisme cristolien, un deuxième moulin à farine, la « moulin neuf », est inauguré en aval du vieux moulin en 1684.
[modifier] XVIIIe siècle
La fin du règne de Louis XIV est marquée par une grande disette touchant l'ensemble de la France en raison d'une période de grand froid (1709). On enregistre 69 décès à Créteil. En ce début du XVIIIe siècle, on note la construction des premières maisons bourgeoises de « Parisiens », mais le village conserve son caractère agricole avec la présence de 36 vignerons, 24 manouvriers, 8 laboureurs, 7 marchands, 6 cabaretiers-hôteliers, 2 maréchal-ferrant, 2 charretiers, 2 charrons, 2 menuisiers, 2 tailleurs de pierre, 2 bouchers, 1 boulanger, 1 charcutier, 1 épicier, 1 chirurgien, 1 serrurier, 1 tisserand, 1 scieur de pierre, 1 bourrelier, 1 buraliste, 1 coquetier et 1 jardinier en 1745.[1]
Les cahiers de doléances rédigés à Créteil en 1789 comptent 15 articles et le 14 décembre 1789, Créteil devient une commune. Le premier maire est Louis Simon Piot (1746-1822), boucher de son état. Il assiste, avec toutes les autorités du département, au passage des cendres de Voltaire qui font halte à Créteil le 10 juillet 1791.
[modifier] XIXe siècle
En 1805, la maréchal Serurier, familier de l'empereur, achète une grande maison à l'est de la commune. Les Cristoliens surnomment alors cette maison le « Châteu de Créteil ». Mais l'aventure impériale tourne court et en 1814, Créteil est prise par les troupes russes. Nombreuses réquisitions dans la commune.
Les aléas climatiques restent dans les mémoires comme cet ouragan qui arrache le toit de l'église en 1806. Les crues de la Marne sont également nombreuses et importantes tout au long du siècle (1802, 1817, 1837, 1840, 1841, 1892, 1896). Pas encore domptée au niveau de son débit, la Marne est toutefois apprivoisée avec la construction d'un pont. Le pont de Créteil qui enjambe la Marne entre Créteil et Saint-Maur-des-Fossés est inauguré le 9 avril 1841. Il remplace l'ancestral système de bac.
L'exploitation des carrières modifie la composition de la population cristolienne, désormais dominée par le nombre d'ouvriers travaillant dans ces carrières. Ils sont 163 à résider à Créteil en 1820. Autre évolution économique avec la transformation du vieux moulin à farine en filature de coton dès 1804. Une fabrique d'engrais s'installe à Créteil en 1851 tandis que des cultures maraîchères se multiplient dans la plaine.
La révolution de 1848 provoque de nombreuses réjouissances à Créteil avec la plantation symbolique d'un arbre de la liberté. À la suite de cette révolution, l'Hôtel-Dieu de Créteil, fondé en 1471, passe sous le contrôle de l'Assistance publique (1849).
La guerre franco-prussienne de 1870 est particulièrement cruelle pour Créteil. Le bourg est pillé et laissé en ruine par les Prussiens tandis que les combats du Mont-Mesly du 30 novembre 1870 font 179 morts.
La modernité touche Créteil en ce XIXe siècle avec l'installation d'un dépôt de lettres en 1823 tandis qu'une ligne de tramway à traction animale relie Créteil à la Bastille (Paris) à la fin du siècle. C'est l'une des lignes de la Compagnie générale des omnibus. Lors des toutes dernières années du siècle, le conseil municipal renouvela souvent ses vœux de voir passer ces lignes de la traction animale à la traction mécanique, en vain. Une deuxième ligne de tramway traverse Créteil à partir de 1901 en reliant Bonneuil-sur-Marne au pont de la Concorde (Paris). Le télégraphe est rattaché au bureau de poste en 1874, puis est relié au réseau téléphonique en 1891.
[modifier] XXe siècle
Créteil se dote d'armoiries en 1901. Il s'agit d'un blason d'azur orné d'une fasce ondée d'argent figurant la Marne, une croix potencée d'or en souvenir des seigneuries ecclésiastiques et une grappe de raisin, activité économique principale de la commune jusqu'au milieu du XIXe siècle.
La première projection cinématographique se tient en 1907. C'est l'une des activités préférées des nombreux soldats stationnés à Créteil durant la Première Guerre mondiale. Lors des tous derniers mois du conflit, la municipalité organise et co-finance des colonies de vacances pour 50 enfants de la commune.
La paix revenue, les fêtes se multiplient. Certaines sont données au profit des sinistrés des nombreuses inondations de la Marne. Cirque, bals de nuit et concerts en tous genres sont alors au programme. Le cinéma reste un loisir prisé et la salle de Créteil porte le nom de « Cinéma Regina » au début des années 1930.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Créteil le 27 août 1940. 200 soldats stationnent dans la commune et un poste de guetteur de l'aviation est installé au Mont-Mesly à partir de 1941. Le château des Buttes devient la Kommandantur. Le 10 avril 1944, un bombardement américain est particulièrement violent. Il détruit notamment en partie l'école. Les bombardements se poursuivent jusqu'en août 1944, faisant plusieurs morts parmi la population civile. Le 12 août 1944, la Résistance locale s'empare du dépôt de la police de Créteil. La ville se libère elle-même remplaçant le drapeau à croix gammée sur le château des Buttes par un drapeau tricolore dès le 21 août 1944. Les Allemands se retranchent alors sur le Mont-Mesly et dans la plaine. Le 26 août, c'est l'aviation allemande qui bombarde violemment Créteil, provoquant 18 morts et de gros dégâts sur 62 bâtiments. Le 30 août 1944, les troupes américaines font leur entrée dans Créteil. Le mémorial des victimes civiles cristoliennes de la Seconde Guerre mondiale compte 67 noms. Le monument aux morts rappelle les noms de 374 soldats cristoliens morts pour la France entre 1870 et 1962.
Créteil abandonne son caractère champêtre après la Seconde Guerre mondiale. La population passe ainsi de 13 800 en 1954 à 30 654 en 1962. Le 1er janvier 1968, la ville devient préfecture du nouveau département du Val-de-Marne.
Le développement urbain de la commune constitue dès lors l'élément essentiel de l'histoire locale. L'urbanisation du Mont-Mesly débute en 1955. La première zone d'activité, celle des Petites-haies, est validée par la conseil municipal en 1964. Elle ouvre finalement ses portes le 10 juin 1970. Pierre Billotte, maire de 1965 à 1977, poursuit cette évolution. Il reçoit d'ailleurs la grande médaille de l'urbanisme de l'Académie d'architecture en 1972. Cette urbanisation est toujours en cours avec la mise en chantier en 2006 d'un nouveau quartier entre le lac et Valenton : la pointe du lac. Parmi les bâtiments emblématiques de la ville, il convient de citer les fameux « Choux », sortis de terre entre 1969 et 1974.
Même évolution en matière de transports avec l'ouverture de trois stations de métro (ligne 8) entre 1973 et 1974. Une quatrième station devrait être inaugurée en 2009 pour desservir le stade Dominique-Duvauchelle et ses alentours. La voie express « Créteil-Bonneuil » est ouverte à la circulation le 9 septembre 1974.
Dans la foulée de sa promotion au rang de préfecture, Créteil devient le siège d'un évêché catholique en 1966 puis d'une académie en 1972. L'Université ouvre ses portes en 1970. Un CHU de près de mille lits vient compléter le parc hospitalier : le CHU Henri-Mondor. Ces éléments sont très structurants pour la ville et lui offre, de plus, une bonne visibilité médiatique. N'oublions pas les tribunaux de Créteil dans ce domaine, qui génèrent un bruit de fond médiatique quasi permanent.
Politiquement, Créteil est clairement à gauche, mais les électeurs cristoliens avaient préféré Jacques Chirac à Lionel Jospin en 1995 (52,9 % contre 47,1 %). François Mitterrand avait massivement eu l'appui des électeurs de Créteil en 1988 face au même Jacques Chirac (64,1 % contre 35,9 %). En 1981, François Mitterrand fut également préféré à Valéry Giscard d'Estaing (57,8 % contre 42,2 %). Déjà en 1974, François Mitterrand avait obtenu plus de suffrages que Valéry Giscard d'Estaing (54,1 % contre 45,9 %). [2]
- Article détaillé : Chronologie de Créteil.
[modifier] Démographie
1634 | 1709 | 1713 | 1720 | 1726 | 1740 | 1751 | 1760 | 1766 | 1775 | 1780 | 1785 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
120 | 120 | 126 | 111 | 132 | 135 | 151 | 184 | 187 | 184 | 211 | 208 |
1801 | 1817 | 1831 | 1846 | 1866 | 1881 | 1891 | 1901 | 1914 | 1921 | 1926 | 1936 |
945 | 1 062 | 1 496 | 1 721 | 2 541 | 3 430 | 4 090 | 4 923 | 7 312 | 8 169 | 9 612 | 11 665 |
1946 | 1954 | 1958 | 1962 | 1964 | 1970 | 1975 | 1976 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
11 008 | 13 793 | 20 120 | 30 515 | 40 476 | 52 284 | 59 214 | 65 447 | 71 705 | 82 390 | 82 630 | 88 400 |
Sources : 1634-1785 et 1964, 1958 et 1976 Ville de Créteil ; 1801-2005 recensements INSEE |
- En 2005, Créteil est la 45e commune la plus peuplée de France.
- Naissances (2002) : 1 465
- Décès (2002) : 416
Selon l'enquête annuelle de recensement de 2005, Créteil comptait au 1er juillet 2004 36 102 logements (+5,1% par rapport à 1999) pour 34 511 ménages (+9,4% par rapport à 1999). 91% de ces logements sont des appartements (90% en 1999). La part des locataires représente 61% (64% en 1999). 71% des ménages disposent au moins d'une automobile (73% en 1999). [3]
[modifier] Économie
Histoire économique. Des ateliers monétaires sont signalés au port de Créteil dès l'époque mérovingienne. C'est toutefois l'agriculture qui domine avec une forte proportion de vignobles, notamment sur les coteaux du Mont-Mesly. On recense ainsi 36 vignerons en 1745. Le vignoble est détruit lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et partiellement replantées. La filature installe des usines à Créteil dès le début du XIXe siècle tandis que les carrières, exploitées de longue date, donnent leur meilleur rendement à partir des années 1820. Deux types de carrières sont exploités : pierre et plâtre. L'albâtre est particulièrement exploité à partir de la fin des années 1850. [4]
Transports en commun. Créteil est doté de trois stations de métro (ligne 8 : Préfecture, Université, L'Échat) en attendant l'extension de la ligne prévue en 2008 ou 2009 et la création d'une quatrième station Parc des Sports à proximité du Stade Duvauchelle. Cette ligne de métro suit un axe nord-sud. 10 lignes de bus RATP, 3 de la STRAV et 3 de la SETRA traversent la commune, sans compter le Trans-Val-de-Marne de la RATP avec sept stations cristoliennes le long d'un axe nord-est - sud-ouest. Les bus circulant en ville sont propulsés au diester depuis 1994, puis au GNV (Gaz naturel pour véhicules). 53 bus fonctionnant au GNV sont en exploitation au dépôt de Créteil en 2005. Attention à la station du RER A nommée « Saint-Maur-Créteil », qui se trouve sur le territoire de Saint-Maur-des-Fossés.
Commerce. Trois zones commerciales principales. Le centre commercial Créteil Soleil qui propose 124 100 m² de boutiques pour 5300 places de stationnement et plus de 25 millions de visiteurs par an. Créteil Soleil a ouvert ses portes le 10 septembre 1974. Le Carrefour Pompadour, fameux pour ses bouchons routiers, regroupe également des enseignes désormais si typiques du paysage banlieusard. Le vieux village avec son commerce traditionnel. N'oublions pas les marchés et les zones commerciales de quartier (la zone du port, l'Échat, le Palais (6 000 m²) et le centre Kennedy et celui de l'Abbaye (8 500 m²) au Mont-Mesly, notamment). La ville a procédé au rachat de certains de ces centres (Palais et l'Échat) et les a entièrement rénovés entre 2004 et 2006.
Zones d'activités économiques. Quatre zones principales (Les Petites haies, Les Bouvets, Europarc et L'Échat). Nombreux sièges sociaux d'entreprises générant de solides recettes fiscales locales. Le siège social de Pernod-Ricard dont le bâtiment à la forme d'une pyramide inversée se trouve dans la zone des Petites haies. La nouvelle zone d'activités est celle d'Europarc, principalement dédiée aux secteurs technologiques. Plus de 4000 entreprises proposent à Créteil 48 000 emplois dont la moitié dans le secteur public. [5] Le taux de chômage atteint 8,6% en 2004 contre 6,5% en 2001 [6] soit plus d'un point de moins que la moyenne nationale, 9,9% en 2004. [7]
Nom | Activité | Chiffre d'affaires | Site Internet |
---|---|---|---|
Système U | Grande distribution | 11 649 000 000 € | Système U |
Phoenix Pharma | Pharmacie | 593 448 000 € | Phoenix Pharma |
Valeo équipements électriques | Equipements automobile | 592 217 000 € | |
Valeo électronique | Equipements automobile | 337 375 000 € | |
Pernod Ricard | Boissons | 286 714 000 € | Pernod Ricard |
Valeo sécurité habitacle | Equipements automobile | 268 605 000 € | |
NRG France | Reprographie | 167 414 000 € | NRG France |
Tourisme. Créteil compte cinq hôtels. Le Novotel du lac de Créteil (110 chambres), l'Euro-Hôtel d'Europarc (96 chambres), l'hôtel Campanile du Chemin de Mesly (72 chambres), l'hôtel Ibis de la Basse Quinte (84 chambres) et l'hôtel Kyriad de la rue des archives (51 chambres). Le Novotel et l'Euro-Hôtel sont des établissements trois étoiles tandis que les trois autres sont des deux étoiles. Créteil abrite en outre plus de cinquante restaurants.
Créteil fut récompensé par un grand prix national des villes fleuries saluant ainsi l'omniprésence végétale dans la ville. Arbres et décorations florales habillent les rues, tandis que les zones d'espaces verts publics couvrent 180 hectares. Citons le parc du Lac de Créteil, le parc Dupeyroux, le parc de la Brèche et les bords de Marne et les îles fluviales.
Créteil affiche aujourd'hui sa volonté de mériter le label de station de tourisme. Nombre d'aménagements sont nécessaires, mais le conseil municipal qui a approuvé le 28 juin 2004 le projet de demande de classement, apparaît prêt à y procéder. [9]
[modifier] Administration
Créteil est la Préfecture du Val-de-Marne depuis le 25 février 1965, date de création du département (décret d'application de la loi créant le Val-de-Marne). Il faudra toutefois attendre le 1er janvier 1968 pour voir la mise en place réelle du nouveau département. Le bâtiment abritant actuellement les services préfectoraux et le Conseil Général fut construit entre 1968 et 1971.
Créteil est le siège de l'académie qui couvre les départements du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et de la Seine-Saint-Denis. C'est la seconde académie en France en matière d'effectifs avec 950.000 élèves dont 100.000 étudiants pour 65.000 enseignants et 3300 établissements scolaires.
On note également la présence d'un Tribunal de Grande Instance, d'un tribunal de commerce et les archives départementales du Val-de-Marne.
Créteil est chef-lieu de trois cantons:
- Le canton de Créteil-Nord compte 21 404 habitants;
- Le canton de Créteil-Ouest compte 26 330 habitants;
- Le canton de Créteil-Sud compte 34 420 habitants.
[modifier] Administration municipale
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|---|---|---|
1790-1793 | Louis-Simon Piot | boucher | |
1793 | Louis Maliverne | ||
1793-1795 | Philippe Fabre | ||
1805-1808 | Pierre François Jeandier | marchand bonnetier | |
1808-1815 | Louis-Simon Piot | boucher | |
1815 | Louis Hector Étienne de Joly | avocat | |
1815-1817 | Louis Alexandre Delorme | ||
1817-1819 | Jean-Baptiste Forestier | chirurgien | |
1819-1831 | Louis Hector Étienne de Joly | avocat | |
1831-1846 | Simon Claude Lecouteux | agriculteur | |
1846-1857 | Duc de Caumont de la Force | rentier | |
1857-1863 | Louis Frédéric Panis | agent de change | |
1863-1872 | Michel Gaidelin | agriculteur | |
1873-1884 | Octave Fleury du Mesnil | républicain | médecin |
1884 | Aimable Papaume | journaliste | |
1885-1894 | Émile Félix Palade | radical socialiste (anticlérical) | conseiller d'arrondissement |
1895-1899 | Antoine Gignoux | ancien percepteur | |
1899-1919 | Henri Eugène Geffroy | Union des républicains libéraux progressistes | éditeur |
1919-1932 | Paul François Avet | caissier central, conseiller général | |
1932-1935 | Louis Auguste Prieur | agriculteur, conseiller général | |
1935-1942 | Charles-Joseph Branchard | ingénieur | |
1942-1944 | Joseph Antoine Vincent | industriel | |
1944-1953 | Jean-Baptiste Aldebert | instituteur | |
1944-1953 | Paul Casalis | médecin | |
1953-1965 | François Dassibat | instituteur | |
1965-1977 | général Pierre Billotte | UDT puis MSP | général, député, ministre |
depuis 1977 | Laurent Cathala | Parti socialiste | infirmier, député, secrétaire d'État |
L'actuel conseil municipal. Le conseil municipal compte 53 membres. 22 du Parti socialiste, 10 non inscrits, 6 Oxygène pour Créteil (UDF-UMP), 6 du Parti communiste français, 5 des Verts, 2 du Mouvement national républicain et 2 de Lutte ouvrière. [11] La liste « Créteil avance sûrement - Le progrès partagé » de Laurent Cathala qui comprenait des membres du Parti socialiste, du Parti communiste, des Verts et des personnalités représentatives de la société civile a recueilli 53,14% des votes exprimés, contre 28,45% à la liste « Oxygène pour Créteil » (UMP-UDF), 8,01% à la liste du MNR, 7,27% à la liste de Lutte ouvrière et 3,13% à la liste du Parti des travailleurs, qui n'a pas atteint la barre des 5% pour avoir des conseillers. [12]
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Église Saint-Christophe Crypte du VIIIe siècle, style ogival des XIIe et XIIIe siècle. Son clocher fortifié haut de 30 m date du XIe siècle. Le reste du bâtiment est plus récent et associe d'ailleurs des éléments romans et gothiques. La nef du XIIIe siècle englobe la crypte du VIIIe siècle contenant les reliques de saint Agoard et saint Aglibert dans le coin nord. On trouve en fait trois nefs séparées par quatre colonnes en délit qui déterminent neuf travées identiques voûtées d'arêtes. Cette église est classée monument historique depuis 1928. De nombreuses fouilles archéologiques furent menées autour de l'église, mettant au jour notamment des sarcophages mérovingiens et des sépultures remontant peut-être au IVe siècle [13]. Les vitraux néo-gothiques du chevet datent de 1854 : les trois verrières retracent la vie du Christ. Le vitrail de la chapelle septentrionale est consacré à la Vierge et celui de la chapelle du Sud à sainte Geneviève. Les autres ouvertures sont garnies de grisailles datant de la fin du XIXe siècle. Les cloches sont au nombre de trois : Joséphine Elisabeth (plus de 2500 livres) refondue en 1867, Marie (moins de 200 livres) offerte en 1552 à la chapelle Notre-Dame des Mèches et rapportée à l'église lors de la Révolution, et la cloche des Martyrs (800 livres) installée en 1992.[14]
Polissoir néolithique Découvert au début du XXe siècle, ce bloc de plus de deux tonnes de grès était destiné à l'affûtage des pierres. Il date d'environ 5000 avant J.C..
Le Colombier Classé monument historique depuis 1972, c'est le plus grand colombier d'Île-de-France. Il peut accueillir 1500 couples de pigeons. Ce bâtiment du XIVe siècle fut déplacé de 45 m vers le sud en 1971 afin de permettre la création d'un quartier.
Le château des Mèches Grande villa de style italien construite vers 1863 au milieu du Parc Dupeyroux. C'est l'actuelle résidence du préfet.
Le monument à la résistance et à la déportation Érigé par le Conseil général du Val-de-Marne le 10 mai 1974, couramment surnommé « l'œuf », il est situé à côté de la préfecture. Il a la forme d'un œuf cassé qui symbolise la Terre éclatée.
Plusieurs exemples d'architecture contemporaine : la préfecture, la mairie, le palais de justice, la maison des arts et de la culture, le siège social de Pernod Ricard, les fameux « choux » et les archives départementales notamment.
Zones de promenades : le lac de Créteil, les bords de Marne et zone piétonnière du vieux village. Créteil dispose de 180 ha d'espaces verts publics.
[modifier] Culture
Festival international du film de femmes de Créteil. L'un des plus prestigieux festivals cinématographiques. Les trois cinémas de la ville sont mis à contribution à cette occasion sans oublier la maison des Arts et de la Culture de Créteil « André Malraux ». Le complexe UGC Ciné Cité, qui offre désormais 12 salles dernier cri, le cinéma du Palais et ses 3 salles qui alternent films grand public avec cinéma d’auteur, souvent étranger, et le cinéma de la Lucarne, salle unique du Mont-Mesly. 28e édition du Festival du 10 au 19 mars 2006.
Festival international Exit. Festival d'art contemporain annuel créé en 1994 associant le théâtre, la danse, la musique, les arts numériques et des installations. Ce festival se tient à la Maison des Arts et de la Culture. L'édition 2006 a eu lieu du 24 mars au 6 avril.
Carnaval de Créteil. Pour ses 20 ans, le Cristol’Carnaval s'est transformé en s’associant à la Maison des Arts et à la Compagnie Montalvo-Hervieu pour un grand « Jour de Fête » qui a eu lieu toute la journée du dimanche 26 juin 2005 à Créteil avec au programme : parade costumée, pique-nique, spectacles, bals et feu d'artifice.
Abbaye de Créteil. L'Abbaye de Créteil est le nom d'un mouvement littéraire fondé par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Une maison louée à Créteil en bord de Marne par les deux poètes en 1906 inspire le nom du mouvement. Une imprimerie est installée dans cette villa, les travaux d'édition finançant les besoins de « l'abbaye ». En 1908, un groupe de jeunes artistes fonde « la maison de Créteil », suite à des problèmes de cohabitation avec les deux poètes dans l'abbaye qui tente d'attirer à elle artistes et mécènes. Côté artistes, on citera René Arcos, Albert Gleizes, Henri-Martin Barzun et Alexandre Mercereau, notamment. En revanche, les mécènes sont rares. L'abbaye quitte finalement les bords de Marne pour s'installer à Paris, puis cesse ses activités rapidement (1908). [15]
Scène culturelle. Outre la Maison des Arts et de la Culture « André Malraux » qui propose un programme riche, il convient de ne pas oublier les autres salles de la ville. Le théâtre Casalis et celui des Coteaux du Sud, notamment. La salle des fêtes Georges Duhamel, les MJC de quartier, la salle des fêtes Jean Cocteau et même le Palais des sports Robert-Oubron sont d'autres lieux importants de la vie culturelle cristolienne. À signaler l'implantation à Créteil de l'École nationale de musique, de danse et d’art dramatique Marcel Dadi.
[modifier] Quartiers
N° | Quartier | Principaux édifices |
---|---|---|
1 | Buttes - Halage | stade Desmont, église Saint-Pascal, église Saint-Christophe, collège Plaisance, collège De Maillé. |
2 | Bleuets - Bordières - Pinsons | bibliothèque des bleuets |
3 | Échat | CHU Henri-Mondor, centre sportif Eyquem, métro Créteil-L'Échat, collège Guyard, Faculté de Droit |
4 | Champeval | colombier, piscine du colombier |
5 | Bords de Marne | parc des cigognes, hôpital intercommunal, Île Brise Pain, Île Sainte-Catherine, Île des Ravageurs, Île de la Gruyère |
6 | Centre ancien | salle des fêtes Jean Cocteau, collège Victor Hugo, temple, piscine sainte-Catherine |
7 | Chenevier - Démestrioux | parc Dupeyroux, Hôpital Chenevier, pompiers, gendarmerie, école nationale de musique et de danse |
8 | Val de Brie | Lycée Édouard Branly |
9 | Croix des Mèches | MJC club de Créteil |
10 | Lévrière - Haye aux moines | piscine de la Lévrière, métro Université |
11 | Montaigut | cathédrale Notre-Dame de Créteil |
12 | Palais | palais de justice, Université Paris XII, palais des sports, collège Issaurat, cinéma du Palais, parc interdépartemental des sports, carrefour Pompadour, « les choux » |
13 | Brèche - Préfecture | préfecture, archives départementales, parc de la Brèche, base de loisirs, Lycée Léon Blum |
14 | Front de lac | Créteil Soleil, hôtel de ville, chambre de commerce, UGC Ciné Cité, tribunal de commerce, métro Créteil-Préfecture, poste centrale, maison des arts et de la Culture de Créteil |
15 | Ormetteau - Port | hôtel de police, hôtel des finances |
16 | La Source | parc municipal des sports, stade Dominique-Duvauchelle, Croix-Rouge française |
17 | Côte d'Or - Sarrazins | Lycée Gutenberg, collège Simone de Beauvoir, église Saint-Pierre du Lac, théâtre des Coteaux du sud, Europarc |
18 | Haut du Mont-Mesly | salle des fêtes Georges Duhamel, collège Laplace, église st-Michel |
19 | Bas du Mont-Mesly | Lycée Saint-Exupéry, collège Pasteur, synagogue, école nationale d'art dramatique, Cinéma La Lucarne, stade de la Habette |
20 | Habette - Côteaux du sud | collège Schweitzer |
[modifier] Galerie de photos
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[modifier] Sports
Les débuts du sport cristolien. Le premier club sportif cristolien fut créé en 1824. Les Chevaliers de l’Arc était le nom de ce club de tir. Le premier club omnisports fut la Société athlétique de Créteil, fondée en 1905, qui pratiqua la boxe, la lutte, l'haltérophilie et l'escrime. Le 5 juillet 1914, Créteil est le point de départ et d'arrivée d'un course cycliste ralliant Coubert et retour. Entre les deux guerres, le club omnisports cristolien est le Sporting Club de Créteil, mais d'autres clubs co-existent. L' aéro-club de Créteil fondé en 1931, notamment. L'Union sportive de Créteil voit le jour en 1936 et l'Association sportive de Créteil est fondée en 1937. [16] [17]
Évènements. Le 20 juillet 1969, Créteil est ville étape du Tour de France pour la première fois. Ce jour là, Créteil marque l'arrivée de la 22e demi-étape dont le départ fut donné à Montargis. En fin d'après-midi, la 22e demi-étape mène les coureurs de Créteil à la Cipale en contre la montre individuel. Le 2 juillet 1983, nouvelle halte du Tour de France dans la préfecture du Val-de-Marne. La première étape de cette édition de la Grande Boucle menait les coureurs de Nogent-sur-Marne à Créteil en serpentant 163 km à travers la banlieue parisienne. Le Tour fait une dernière fois étape à Créteil en 1987. Le 26 juillet, la ville est le départ de la dernière étape. [18] Toujours en 1983, Créteil accueille les championnats de France d'haltérophilie du 12 au 15 mai 1983 puis les championnats de France de gymnastique du 10 au 11 décembre 1983.
Le 24 février 1985, les championnats de France de cross-country se tiennent autour du lac, tandis que les championnats de France d'athlétisme ont lieu au stade Dominique-Duvauchelle en 1989. En 2003, du 1er au 5 octobre, le palais des sports Robert-Oubron a accueilli les championnats du monde de lutte gréco-romaine.
En 1988, Créteil est sacré « ville la plus sportive de France » par le quotidien sportif L'Équipe.
Le sport à Créteil aujourd'hui. Le sport vedette à Créteil est le handball. L'équipe professionnelle de l'US Créteil Handball évolue parmi l'élite (Nationale 1) et reste sur un titre de Vice-Champion de France 2004. Le football tient évidemment une place importante avec l'équipe professionnelle de l'US Créteil-Lusitanos football qui évolue actuellement Ligue 2. L'équipe féminine de water-polo collectionna les titres de championne de France avec huit titres consécutifs de 1986 à 1993, mais dans l'indifférence générale… Le club des Dauphins de Créteil reste toutefois l'un des grands clubs de la région en matière de natation.
La gymnastique est le point fort du sport cristolien en individuel. La médaille d'or aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 d'Émilie Le Pennec, licenciée à l'US Créteil, illustre parfaitement ce fait. Citons également l'équipe de cyclisme sur route de l'US Créteil qui évolue au niveau national. Lors de sa victoire sur le Tour de France 1983, Laurent Fignon était licencié à l'USC. Sur piste, il convient de nommer Grégory Baugé, champion du monde par équipe en 2006.
Le stade Dominique-Duvauchelle (12 000 places) et le palais des sports Robert-Oubron (2 à 4 000 places selon les configurations) sont les principaux équipements sportifs cristoliens. Pas moins de 15 gymnases (citons ici le plus important, le gymnase Casalis qui accueille notamment les rencontres de basket), 5 terrains de football et 3 piscines (Colombier, Lévrière et Sainte-Catherine + la piscine à vagues de la base de loisirs) complètent le dispositif. Pas de patinoire, ni de piscine de 50 mètres. En manque de terrains de football, les clubs de la ville peuvent disposer des installations du parc interdépartemental des sports comprenant pas moins de 13 terrains de football se trouvant sur le territoire communal de Créteil. À noter le développement de plusieurs clubs de football en salle ; 15 gymnases, ça aide!
Le lac de Créteil permet la pratique de certains sports nautiques. Un club d'initiation à la voile existe ainsi depuis 1978.
Le Centre Marie Thérèse Eyquem permet de pratiquer le tennis avec 6 salles de courts, le squash avec 4 courts, le badminton avec 4 courts, les arts martiaux (L.C.R.) avec une salle, le tir (carabine et pistolet, cible fixe ou mouvante, 10, 25 et 50m) avec un stand de tir, la musculation avec une salle et le sauna avec 2 salles.
Les clubs professionnels.
Logo | Club | Championnat | Stade | Fondation | Titres de champion |
---|---|---|---|---|---|
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Union sportive Créteil-Lusitanos | Ligue 2 (football) | Stade Dominique-Duvauchelle | 1936 | 0 |
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US Créteil Handball | Div. 1 (handball) | Palais des sports Robert-Oubron | 1964 | 1 |
[modifier] Enseignement
27 écoles maternelles (dont deux privées) et 26 écoles primaires (dont deux privées) dispensent l'enseignement primaire à Créteil. Lors de la rentrée scolaire en septembre 2005, 4058 élèves sont scolarisés en école maternelle pour 5212 en primaire. [19]
[modifier] Collèges
Collèges publics.
- Collège Clément Guyard situé au 54 rue Saint-Simon. Clément Guyard (1890-1971) était un instituteur de Créteil de 1921 à 1944.
- Collège Victor Hugo situé au 2 rue des Écoles.
- Collège Louis Issaurat situé au 14 rue Raymond Poincaré. Louis Issaurat était un inspecteur d'académie du Val-de-Marne.
- Collège Amédée Laplace situé au 10 rue Laplace.
- Collège Louis Pasteur situé au 61 avenue du Chemin de Mesly.
- Collège Plaisance situé au 97 avenue Lafferrière.
- Collège Albert Schweitzer situé au 2 avenue de la Habette.
- Collège Simone de Beauvoir situé Mail Saussure.
Collèges privés.
- École et Collège privé catholiques De Maillé situé au 11 rue Octave Du Mesnil.
- Collège Ozar Hatorah situé au 2 voie Félix Eboué.
Sections d’enseignement général et professionnel adapté.
- SEGPA Issaurat située au 14, rue Raymond-Poincaré.
- SEGPA Pasteur située avenue du Chemin-de-Mesly.
- SEGPA Schweitzer située avenue de la Habette.
[modifier] Lycées
Le premier lycée de Créteil a ouvert ses portes le 30 septembre 1963 : le lycée professionnel Morin situé rue de Verdun (anciennement rue de Saint-Maur).
En 2005, Irène Waldspurger, du lycée Léon Blum de Créteil a reçu le premier prix de version grecque du concours général. Âgée de 15 ans seulement, elle est la plus jeune des 144 lauréats de l'édition 2005 du concours général.
Lycées publics.
- Lycée Saint-Exupéry (1968) situé au 2/4, rue Henri-Matisse.
- Lycée Édouard Branly (Lycée technique, 1970) situé au 33 rue du Petit-Bois.
- Lycée Léon Blum (1976) situé au 5, rue Jean-Gabin.
- Lycée Gutenberg (1992) situé au 18/19, rue de Saussure.
Lycées privés.
- Lycée Ozar Hatorah situé au 2, voie Félix-Eboué.
- Lycée professionnel Morin (1963) situé au 22, avenue de Verdun.
[modifier] Université
Université Paris XII Val-de-Marne. L'Université cristolienne est inaugurée en 1970. C'est un centre multidisciplinaire. La médecine est enseignée au sein du CHU Henri-Mondor inauguré en 1969. Depuis 1972, Institut d'urbanisme de Paris se trouve à Créteil au sein de l'Université Paris XII.
La zone universitaire a connu des travaux ces dernières années en raison de la fermeture de l'antenne de Saint-Maur-des-Fossés. Afin d'accueillir plusieurs milliers d'étudiants en économie et en droit, la mise en chantier de nouveaux bâtiments était obligatoire, car avec plus de 25 000 étudiants et 1 200 enseignants-chercheurs, le site universitaire cristolien manque cruellement d'espace. Suite à la construction de ces nouveaux bâtiments, les sites universitaires limités à l'origine au seul quartier du Palais s'étendent désormais également dans les quartiers de la Lévrière - Haye aux moines et de l'Échat.
À Créteil, l'Université compte trois bibliothèques principales. La bibliothèque universitaire principale du centre multidisciplinaire, la bibliothèque de sciences économiques sur 3000m² pour 500 places de lecteurs et celle de droit 3000m² pour 460 places de lecteurs. À noter la faiblesse du fonds avec seulement un peu plus de 230 000 volumes.
[modifier] Médias
Outre les panneaux d'affichage municipaux, le mensuel gratuit d'informations municipales Vivre ensemble est aujourd'hui le seul média spécifiquement cristolien. Le quotidien Le Parisien consacre chaque jour dans son édition Val-de-Marne plusieurs articles à l'actualité de la ville.
Durant l'entre-deux-guerres, Créteil disposa de plusieurs titres de presse : Le Journal de Créteil, hebdomadaire républicain fondé en 1935. La Gazette de l'Est, journal républicain indépendant qui couvrait la banlieue Est de Paris est édité de 1914 à 1944. La Petite banlieue rebaptisée La Banlieue de Paris, était un journal républicain couvrant la banlieue Sud-est de Paris. Il paraît de 1884 à 1951.
Après la Seconde Guerre mondiale, Le Républicain du Val-de-Marne est le titre local majeur jusqu'à son arrêt dans les années 1980.
En matière de radio, Créteil FM débute ses émissions dès 1981. Top Tonic achète la fréquence de Créteil FM en 1984. Entre 1984 et 1987, Top Tonic avait ses studios à Créteil. Ce fut la première station française à adopter un format sport et musique. [20]
Aujourd'hui, Radio Alfa, station lusophone, émet depuis Créteil sur l'ensemble de l'Île-de-France. Ses cibles sont les communautés portugaises et brésiliennes de la région. Cette station créée en 1987 émet sur 98.6 Mhz.
Au niveau de la télévision, l'ensemble de la ville est câblée de longue date (NC Numéricable).
[modifier] Justice
Palais de justice de Créteil. L'actuel palais de justice fut construit entre 1976 et 1978. Il fut conçu par l'architecte Daniel Badani et symbolise par sa forme le livre de la loi et la balance de la justice. C'est depuis lors l'un des plus actifs de France. Citons ici le juge d'instruction Eric Halphen qui officia à Créteil de 1989 à 2002. Ce tribunal de grande instance dépend de la Cour d'appel de Paris. Parmi les principales affaires qui y furent traitées, citons l'Affaire Sohane Benziane, l'Affaire des HLM de Paris ou l'Affaire des HLM des Hauts-de-Seine. L'Ordre des avocats du barreau du Val-de-Marne compte plus de 450 avocats. Il a son siège au sein du Palais de justice de Créteil.
Tribunal de commerce. Il est désormais localisé dans l'immeuble « Le Pascal », coincé entre la voie express (RD1), l'UGC Ciné Cité et le parking de Créteil Soleil. Compétent sur l'ensemble du département du Val-de-Marne qui comprend notamment le Marché international de Rungis et l'Aéroport d'Orly, il eut à traiter quelques affaires importantes comme celle de la liquidation de la compagnie aérienne Air Lib le 17 février 2003. Le tribunal comprend six chambres : trois chambres de contentieux et trois chambres de procédures collectives.
[modifier] Santé
Au 1er janvier 2006, 27 pharmacies, une soixantaine de dentistes, une soixantaine de médecins généraliste, une dizaine de pédiatres, une demi douzaine d'ophtalmologistes et de dermatologues constituent notamment la médecine libérale de la ville.
CHU Henri Mondor. Hôpital de l'Assistance Publique inauguré le 2 décembre 1969 prés de la cité des Bleuets. Conçu initialement pour recevoir 1300 lits, sa capacité d'accueil est aujourd'hui de 958 lits. Il emploie plus de 3000 personnes dont plus de 2600 personnels soignants. Ses dépenses en 2004 étaient de 241M€.[21]
Centre hospitalier intercommunal de Créteil. Inauguré le 3 novembre 1937. Capacité d'accueil de 530 lits contre 264 en 1937. La construction de cet établissement fut décidée en 1932 en groupant les communes de Bonneuil-sur-Marne, Créteil et Joinville-le-Pont au sein d'un syndicat intercommunal. Saint-Maur-des-Fossés rejoint ensuite ce syndicat. À l'origine, une partie du personnel hospitalier était des religieuses. En 2004, 38.037 hospitalisations recensées pour 2.551 accouchements et 12.838 interventions chirurgicales.[22] Il compte environ 2000 employés pour 1400 personnels soignants. Le Centre de transfusion sanguine de Créteil dépend de l'Hôpital intercommunal. Ce service traite de 600 à 1000 demandes par jour.
Hôpital Albert Chenevier. Hôpital de l'Assistance Publique. Capacité d'accueil de 463 lits. Le service de psychiatrie compte 118 lits.
[modifier] Cultes
Église catholique. Créteil est le siège du diocèse de Créteil. La cathédrale Notre-Dame de Créteil, plutôt modeste, se trouve juste à côté de l'Université. Outre la cathédrale, cinq paroisses à Créteil : église Saint-Pierre du Lac, paroisse Notre-Dame, paroisse Saint-Christophe, paroisse Saint-Michel du Mont-Mesly et la paroisse Saint-Pascal Baylon. L'évêque de Créteil est aujourd'hui Mgr Daniel Labille. Plusieurs communautés : Carmélites, Dominicaines, Filles du Saint-Esprit, Oblates Mariales, Religieuses de l'Assomption et Franciscains.
Autres communautés chrétiennes.
- Église chrétienne adventiste
- Église protestante évangélique de Créteil
Culte israélite. Une synagogue principale et plusieurs salles de prière faisant parfois office de synagogue.
Culte musulman. Trois salles de prière principales.
Autres communautés.
- Foi Baha'ie
- Association bouddhique Khmère
[modifier] Jumelages
Jumelages :
Kiryat-Yam, Israël depuis 1978
Salzgitter, Allemagne depuis 1980
Les Abymes, Guadeloupe depuis 1981
Falkirk, Écosse depuis 1983
Mataró, Espagne depuis 1991
Coopération :
[modifier] Personnalités liées à la commune
Natifs de Créteil
Décédés à Créteil
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Sportifs de l'US Créteil
Autres résidants cristoliens
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[modifier] Notes
- ↑ Ville de Créteil - chronologie générale : 1600-1799
- ↑ Ville de Créteil - chronologie générale (détails sur l'ensemble du chapitre Histoire)
- ↑ Recensement INSEE 2004 et 2005 - résultats de Créteil
- ↑ Ville de Créteil - chronologie générale
- ↑ Ville de Créteil - vivre sa ville
- ↑ INSEE - taux de chômage par ville
- ↑ INSEE - taux de chômage moyen par année
- ↑ lentreprise.com
- ↑ ville de Créteil - classement de la ville de Créteil en station de tourisme
- ↑ Ville de Créteil - les maires de Créteil
- ↑ Ville de Créteil - vos élus
- ↑ Préfecture du Val-de-Marne - résultats des élections municipales de 2001
- ↑ CG 94 - notice archéologique de Créteil et Ville de Créteil - ville d'histoire
- ↑ Société d'histoire et d'archéologie « Les amis de Créteil »
- ↑ Les amis de Georges Duhamel - l'Abbaye, rêve d'artistes
- ↑ Ville de Créteil - chronologie : sports avant 1930
- ↑ Ville de Créteil - chronologie : sports 1930-1949
- ↑ coll., Tour de France, 100 ans 1903-2003, Paris, L'Équipe, 2003
- ↑ Ville de Créteil - chronologie : 2003-2005
- ↑ schoop.fr - Top Tonic
- ↑ CHU Henri Mondor - rapport d'activité 2004
- ↑ CHIC - chiffres clés
[modifier] Articles connexes
- La Dernière Femme est un film (1976) de Marco Ferreri dont l'action se passe à Créteil.
[modifier] Bibliographie
- coll., Créteil, notice historique, collection État des communes, Montevrain, 1902
- Abbé E. Dambrine, Créteil (premiers monuments de son histoire), Paris, Vic & Amat, 1908
- Riousset Michel, Les environs de la Marne et leurs peintres. De Vincennes à Neuilly-sur-Marne., Le Mée-sur-Seine, Editions Amatteis, 1986 ISBN 2-86849-032-8
- Roblin Jean, Les combats du siège de Paris en Val-de-Marne, Le Mée-sur-Seine, Editions Amatteis, 1971 ISBN 2-86849-043-1
- Jurgens Madeleine, Le colombier de Créteil, Paris, Association des Amis de l'Assistance Publique, 1970
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Créteil
- Maison des arts et de la culture
- Festival international du film de femmes
- Université Paris XII Val-de-Marne
- Faculté de médecine de Créteil
- Académie de Créteil
- AD 94
- Réseau de la Formation Professionnelle de Créteil
- IUFM de l'académie de Créteil
- Ordre des Avocats du Barreau du Val-de-Marne
- CHU Henri Mondor
- Hôpital intercommunal de Créteil
- Diocèse de Créteil
- Union Locale des Centres Culturels et Sociaux de Créteil
- Union Sportive de Créteil
- Cinéma du Palais
- Centre Commercial Créteil Soleil
- Créteil ville fleurie
- Ecole et College de Maille
- Collège Victor Hugo
- Croix-Rouge française délégation locale de Créteil
- (en) (fr) Vue aérienne de Créteil avec les différents lieux du projet Wikimapia
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