Tremblay-en-France
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Tremblay-en-France | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Le Raincy |
Canton | Tremblay-en-France (Chef-lieu) |
Code Insee | 93073 |
Code postal | 93290 |
Maire Mandat en cours |
François Asensi 1991-2008 |
Intercommunalité | Sans |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 84 m minimale : 58 m maximale : 117 m |
Superficie | 2 244 ha = 22,44 km2 |
Population sans doubles comptes |
33 885 hab. (1999) |
Densité | 1 509 hab./km2 |
Commune de Seine-Saint-Denis (93) | |
Localisation du département en France | |
Localisation de la ville dans le département |
Tremblay-en-France est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France. Ses habitants sont les Tremblaysiens. Par le décret du 16 août 1989, Journal officiel du 19 août 1989 et effet au 20 août 1989, Tremblay-lès-Gonesse devient Tremblay-en-France.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Anciennement dénommée Tremblay-lès-Gonesse, la ville est constituée de deux pôles principaux : le Vieux-Pays, ancien village situé au Nord à proximité de la plateforme aéroportuaire de Roissy, et le centre ville, aussi appelé grand ensemble, et qui comprend la quasi totalité du parc locatif social et des grands immeubles de la ville. Le reste du territoire de la commune est principalement pavillonnaire. La ville est principalement accessible par l'autoroute A104, par la RN3 et la station de RER du Vert-Galant, en liaison directe depuis la gare du nord.
[modifier] Histoire
Le village tire son nom du latin tremuletum, le bois de trembles ou peupliers blancs. La France évoquée est le Pays de France, plaine agricole du nord-est de Paris où se situe la ville.
Le territoire a connu une occupation humaine dès le paléolithique puis durant le néolithique comme l'attestent de nombreux objets trouvés par des cultivateurs ou durant le creusement du canal de l'Ourcq. Le village actuel s'établit autour de la source du Sausset, petite rivière de la plaine de France. Il entre dans les possessions de la puissante abbaye de Saint-Denis en 834 suite à un don de Louis le Pieux. Dès le Moyen Âge, le village se répartit entre Petit Tremblay et Grand Tremblay. A cette époque, les habitants vivent de la grande culture céréalière ou de la vente de laine de mouton, vendue en particulier lors de la foire du Lendit à Saint-Denis.
Située à l'écart des grands axes, la plupart des évènements de l'histoire ne l'atteignent guère et ce jusqu'à la Révolution française. La première évolution importante est la construction du canal de l'Ourcq, décidée par Napoléon Ier, qui permet alors aux paysans de vendre plus facilement leurs productions à Paris. En 1870 et 1871, lors de la guerre franco-prussienne, les habitants du village se réfugient à Paris, les récoltes sont pillées. Au XXe siècle, la commune est de nouveau au centre des évènements de la Première Guerre mondiale : les taxis de la Marne partis de Gagny sont inspectés sur la place du village par le général Gallieni.
A partir des années 1920, la commune connaît, comme beaucoup de ses voisines, une transformation importante avec la construction de lotissements pavillonnaires le long de la voie ferrée Paris-Soissons, sur d'anciennes terres incultes au sud du territoire. Le nord reste alors agricole et mène une vie à part. Une municipalité communiste est élue en 1935. En 1974 est inauguré l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, à l'extrême nord de la commune.
Au début du XXIe siècle, Tremblay présente ainsi une configuration originale avec un sud urbanisé, un centre villageois entouré de terres agricoles et le nord occupé par les installations aéroportuaires et des zones d'activités économiques (Paris-Nord II). Le village, ou « Vieux Pays » est resté préservé.
[modifier] Changements de nom
862 - L'inventaire de l'Abbaye de Saint-Denis mentionne le lieux sous le nom de Trimlidum.
Ancien Régime - Le village s'appelle Tremblay en France ou Tremblay-Saint-Denis.
Période Révolutionnaire - Le village est nommé Tremblay-sans-Culottes
En 1887 - La commune ajoute lès-Gonesse à la terminologie de Tremblay utilisée après la période révolutionnaire.
En 1989 - La ville de Tremblay-lès-Gonesse redevient Tremblay-en-France.
On trouve souvent le nom précédent de Tremblay orthographié à tort Tremblay-les-Gonesses. En fait en ancien français le mot lès signifiait « près de », il ne faut donc pas accorder.
À la fin des années 1980, un référendum local a été organisé pour que les habitants de Tremblay se prononcent sur le changement de dénomination de la ville. Située dans le pays de France comme d'autres villages par exemple sa célèbre voisine Roissy-en-France, le nouveau nom rappelle que la commune est située dans le pays de France, c'est-à-dire dans le cœur de l'Île-de-France.
Outre les jeux de mots faciles sur Tremblay qui lassaient les autochtones, la référence à la ville de Gonesse autrefois justifiée lors de la constitution de l'ancien département de la Seine-et-Oise était devenue impropre (il y avait un autre Tremblay, à l'article près, dans le même département : Le Tremblay-sur-Mauldre aujourd'hui dans les Yvelines). Le nombre actuel de résidents de Tremblay est supérieur à celui de la ville de Gonesse.
Aurait-il été judicieux que Gonesse adopte le nom de Gonesse-lès-Tremblay ?
[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1991 – 2008 | François Asensi | PCF | Député, Dessinateur Industriel |
1964 – 1991 | Georges Prudhomme | PCF | ajusteur, conseiller général |
La commune est membre du Syndicat intercommunal d'études et d'aménagement de la Plaine de France et de l'Aulnoye.
[modifier] Économie
[modifier] Transports
L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a une partie de son territoire dans la commune de Tremblay-en-France. La commune dispose de deux gares du RER B :
- Gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV (terminus de la branche B3), au nord ;
- Gare du Vert-Galant (branche B5 Mitry - Claye) située à la limite de la commune voisine de Villepinte et desservant le quartier du Vert-Galant, au sud de la commune.
[modifier] Monuments et lieux de visite
L'église Saint-Médard fut édifiée à partir de 1543 mais restaurée plusieurs fois successives. Elle est classée monument historique depuis 1939.[3]
La grange dîmière (9, place de la Mairie, au Vieux-Pays) est accolée à l'église du village et fut fortifiée au Moyen Âge. Elle était le siège de la châtellenie du village. Elle fut édifiée au XIIIe siècle et fut restaurée successivement aux XVe siècle et XVIe siècle ; elle possède une belle charpente de chêne d'une hauteur de 18 mètres, ainsi que des contreforts et des meurtrières. La grange fut classée monument historique en 1939.
Le puits, à gauche de la grange aux dîmes, remonte au XVe siècle. L'abreuvoir à proximité date de la même époque mais fut restauré par la suite.
Des vestiges de fortifications du XIIe siècle sont encore visibles autour du Vieux-Pays.
La borne de Mortières est située sur la place de la Mairie (Vieux-Pays). Située sur la route de Roissy, au nord du village sur le fief de Mortières, elle fut déplacée lors de la construction de l'aéroport, au début des années 1970.
[modifier] Culture
[modifier] Santé
[modifier] Culte
- Catholicisme : l'Eglise Marcel-Callo, l'Eglise Sainte-Thérèse, la Paroisse Notre-Dame, l' Eglise Saint-Médard;
- Islam : le centre Henri Wallon;
- Protestantisme : l'Eglise Réformée (Aulnay-sous-Bois), l' Eglise Luthérienne Protestante (Noisy-le-Grand), l'Eglise Evangélique Protestante (Villepinte (Seine-Saint-Denis));
- Bouddhisme : lieu de culte au Le Bourget;
- Judaïsme : la synagogue à La Courneuve .
[modifier] Équipements sportifs
[modifier] Enseignement
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes, sources et références
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