Michael Schumacher
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cet article est temporairement semi-protégé : seuls les utilisateurs inscrits depuis plus de quatre jours peuvent y contribuer. Proposer une modification • S'inscrire • Journal des protections de cette page |
Naissance : | 3 janvier 1969 Hürth-Hermülheim (Allemagne) |
---|---|
Fonction : | Pilote de Formule 1 |
Photo : Grand prix d'Indianapolis, 2004 |
Michael Schumacher (né le 3 janvier 1969 à Hürth-Hermülheim, près de Cologne, Allemagne - ), affectueusement surnommé « Schumi » par ses nombreux fans ou le « baron rouge » par les journalistes, en référence à l'as de l'aviation allemande pendant la première Guerre mondiale Manfred von Richthofen, est un pilote allemand de sport automobile, sept fois champion du monde de Formule 1. Il vit en Suisse.
On peut légitimement considérer qu'il figure, aux côtés de Juan Manuel Fangio, Jim Clark, Ayrton Senna, Alain Prost ou Jackie Stewart, parmi le cercle très restreint des pilotes de légende de la Formule 1. Il serait absurde de vouloir désigner parmi ces quelques pilotes « le meilleur pilote de Formule 1 de tous les temps », car ils n'ont pas couru aux mêmes époques et les circonstances de leurs carrières sont totalement différentes. Ce qui peut être mis au crédit de Michael Schumacher, c'est qu'il n'a pas hésité, après ses deux premiers titres mondiaux, alors qu'il était déjà au sommet de son art, à tout remettre en question en s'engageant dans une écurie Ferrari, certes prestigieuse, mais qui n'avait plus rien gagné depuis près de vingt ans. Sous la direction éclairée de Jean Todt, avec la complicité de ceux qui étaient déjà ses ingénieurs chez Benetton — Ross Brawn et Rory Byrne — il surmonta toutes les difficultés pour rendre à l'écurie italienne son lustre d'antan.
Michael Schumacher a débuté sa carrière en Formule 1 en 1991, en remplaçant au pied levé dans la toute jeune écurie Jordan, Bertrand Gachot, incarcéré en Grande-Bretagne à la suite de l'agression d'un chauffeur de taxi par gaz lacrymogéne à Londres peu avant le Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. Dès le Grand Prix suivant, repéré par Flavio Briatore, il pilote pour l'écurie Benetton, avec laquelle il va faire son apprentissage et conquérir ses deux premiers titres de champion du monde. De 1996 à 2006, il pilota pour la prestigieuse écurie italienne Ferrari, qu'il a contribué à relancer après une longue période d'insuccès.
Michael Schumacher détient la plupart des records de la Formule 1 à l'exception des records de précocité et du record de nombre de Grands Prix disputés[1]. Il a disputé sa dernière saison en 2006 chez Ferrari aux côtés du jeune pilote brésilien Felipe Massa, et s'est battu pour obtenir un huitième titre mondial jusqu'à la dernière épreuve au Brésil, où pour sa dernière course, il a offert un spectacle époustouflant, remontant après une crevaison de la dernière place à la 4e.
Le 10 septembre 2006, à l'issue du Grand Prix d'Italie, au cours duquel il a remporté la 90e victoire de sa carrière, Michael Schumacher, très ému, a annoncé qu'il prendrait sa retraite à l'issue de la saison 2006. Après seize saisons et un palmarès exceptionnel, Michael Schumacher s'est retiré des circuits en pleine possession de ses moyens, comme l'a démontré sa dernière course. Il a laissé son volant au Finlandais Kimi Räikkönen, qui a quitté McLaren pour remplacer le septuple champion du monde allemand à partir de 2007 au sein de la Scuderia Ferrari. Cependant, le pilote allemand ne s'éloignera pas trop de la Formule 1, puisqu'il conservera des fonctions au sein de l'écurie italienne en devenant l'assistant de Jean Todt, récemment promu au sein du Team. De quoi garder de l'expérience dans l'écurie !
A partir de 1997, il a eu comme adversaire en piste son jeune frère Ralf, de six ans son cadet, également pilote de Formule 1. Les deux frères n'ont jamais couru au sein de la même écurie.
Sommaire |
Biographie
L'ascension vers la F1
Son père gérant une piste de karting à Kerpen, lieu de résidence de la famille Schumacher, Michael Schumacher est initié dès son plus jeune âge aux sports mécaniques. Il débute la compétition dès 1984, à l'âge de quinze ans. Très vite, les succès arrivent : il devient champion d'Europe de Karting en 1987, puis passe en Formule Ford et remporte le titre national en 1988. L'année suivante, il passe en Formule 3. En 1990, pour sa deuxième année, il remporte le titre de champion d'Allemagne et s'impose également en fin de saison dans le prestigieux Grand Prix de Macao F3 après avoir provoqué un accrochage avec le Finlandais Mika Häkkinen. Cette même année 1990, Michael est incorporé au programme Mercedes Junior Team dans le championnat du monde des voitures de sport. Avec ses camarades de promotion que sont Heinz-Harald Frentzen, Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer, il côtoie chez Sauber-Mercedes des pilotes d'expérience tels que Jean-Louis Schlesser, Mauro Baldi et Jochen Mass. Toujours en 1991, il participe aux 24 heures du Mans pour la seule et unique fois de sa carrière à ce jour. Il s'y fera remarquer en occupant un temps la deuxième place au général et en repartant avec le meilleur tour en course. Il devra malheureusement abandonner.
Des débuts prometteurs en F1 (1991-1993)
En 1991, Mercedes cherche à placer ses jeunes protégés en Formule 1, et en priorité Michael Schumacher. Une opportunité se présente quelques jours avant le GP de Belgique lorsque le pilote franco-belge Bertrand Gachot de l'écurie Jordan est retenu par la justice britannique suite à une altercation avec un chauffeur de taxi londonien. Dès sa prise de contact avec la Jordan, Schumacher impressionne ses ingénieurs. Impression confirmée lors des essais du GP de Belgique disputé sur le sélectif tracé de Spa-Francorchamps, que Schumacher découvre. Qualifié sur la septième place de la grille (devant son expérimenté équipier Andrea de Cesaris), Schumacher n'a pourtant pas l'occasion de se mettre en évidence en course, son embrayage rendant l'âme au bout de quelques hectomètres. Dans les jours qui suivent, Schumacher défraie la chronique en étant au centre d'un bras de fer juridique entre les équipes Jordan et Benetton pour son engagement. Dès le GP suivant en Italie, Schumacher se retrouve sous les couleurs de Benetton-Ford, où il confirme le potentiel entrevu lors de son premier GP. Après De Cesaris, c'est cette fois le triple champion du monde Nelson Piquet, il est vrai démotivé et proche de la retraite, qui fait les frais de la tornade Schumacher.
Dès sa première saison complète en Formule 1 en 1992, Schumacher s'affirme comme l'une des valeurs sûres du peloton. Troisième du championnat du monde (derrière les intouchables pilotes Williams-Renault Nigel Mansell et Ricardo Patrese, mais devant Ayrton Senna), il remporte sa première victoire en F1 à l'occasion du GP de Belgique, tout juste un an après ses débuts. Confirmation en 1993, avec une deuxième victoire en GP (au Portugal) et la quatrième place au championnat.
Premiers titres avec Benetton (1994-1995)
Début 1994, en égard à ses impressionnantes prestations lors des essais hivernaux, Schumacher est présenté comme le principal outsider d'Ayrton Senna au championnat. Le duel tant attendu entre les deux meilleurs pilotes du monde va pourtant tourner court, puisque après les deux premières manches de l'année remportées par Schumacher (grâce à une meilleur gestion des arrêts au stand au Brésil, et à l'accrochage entre Hakkinen et Senna au Japon), Senna trouve la mort alors qu'il menait la course à Imola, lieu de la troisième épreuve de la saison. Face à une opposition clairsemée, Schumacher a alors le champ libre pour filer vers sa première couronne mondiale. C'est sans compter sur les ennuis de Schumacher et de Benetton avec le pouvoir sportif. À Silverstone, Schumacher est déclassé (il avait terminé 2e) pour ne pas avoir obtempéré à une pénalité consécutive à une manœuvre illégale (dépassement) lors du tour de formation. Cela lui vaudra une suspension de 2 Grand-Prix pour non-respect du drapeau noir. Puis, en Belgique, il est disqualifié (il avait terminé 1er), les commissaires ayant constaté une usure excessive de la planche de bois située sous la voiture.
Ces différents avatars permettent à l'inattendu Damon Hill, qui endosse avec courage le rôle de pilote Williams numéro 1 depuis la disparition de Senna, de revenir dans la lutte pour le titre. Schumacher doit ainsi attendre l'ultime course de l'année en Australie pour décrocher le titre mondial, titre qui se jouera sur un accrochage avec Damon Hill. Ce dernier était sur le point de le dépasser et de lui prendre le titre mondial puisque l'Allemand venait de partir à la faute et de heurter un muret de béton. Mais malgré ce final chaotique, Schumacher est avec 8 succès (Brésil, Pacifique, St-Marin, Monaco, Canada, France, Hongrie et Europe) en 14 courses, l'incontestable pilote de l'année.
En 1995, avec sa Benetton désormais équipée de l'irrésistible moteur V10 Renault, Schumacher réédite sa domination sur la Formule 1, avec neuf succès (Brésil, Espagne, Monaco, France, Allemagne, Belgique, Europe, Pacifique et Japon) et un deuxième titre mondial, malgré un début de saison un peu chaotique.
Un pari osé chez Ferrari (1996-1999)
L'année 1996 est l'année du changement. Il abandonne l'écurie Benetton avec laquelle il vient de conquérir deux titres mondiaux, et arrive avec son N°1 dans la mythique Scuderia Ferrari, une équipe en pleine reconstruction sous l'impulsion du Français Jean Todt. Pari osé, qui mettra quelque temps avant de s'avérer gagnant. Malgré une voiture peu efficace, il parvient à atteindre la troisième place du championnat des pilotes, en remportant trois GP (une première pour Ferrari depuis la saison 1990). Il gagne ainsi en Espagne sous une pluie battante, au terme d'une domination rappelant les démonstrations des plus grands pilotes de l'histoire, mais aussi en Belgique et surtout en Italie, devant des milliers de tifosi en délire. Ces derniers ont trouvé leur nouvelle idole, et commencent à entrevoir des jours meilleurs pour la Scuderia après les années noires qu'elle vient de traverser.
En 1997, tandis que les progrès de Ferrari se confirment, Schumacher décroche cinq victoires (Monaco, Canada, France, Belgique et Japon) et aborde l'ultime course de la saison avec un point d'avance sur le Canadien Jacques Villeneuve. Surpris par une attaque du Québécois, Schumacher donne un coup de volant en direction de son rival et provoque un accrochage. Las, ce geste n'a d'autre effet que de provoquer son propre abandon, ainsi qu'une immense polémique sur le comportement anti-sportif du pilote allemand. Villeneuve est sacré et Schumacher est déclassé du championnat, pour conduite anti-sportive. Il se verra aussi imposer par la FIA de participer à des actions pour la sécurité routière. Schumacher conservera cependant tous ses points et ses victoires acquis lors de cette saison 1997.
En 1998, toujours sur Ferrari, il gagne six Grands Prix (Argentine, Canada, France, Grande Bretagne, Hongrie et Italie) mais est à nouveau battu au championnat dans l'ultime course de la saison, cette fois par Mika Häkkinen, sur McLaren-Mercedes. En 1999, le duel Hakkinen-Schumacher se poursuit, mais est interrompu par la blessure de Schumacher, victime d'une fracture de la jambe au GP de Grande-Bretagne suite à une violente sortie due à une rupture mécanique dans le virage de Stowe. Il revient en fin de saison pour essayer, sans succès, de faire gagner le titre pilote à son coéquipier Eddie Irvine. Malgré une étonnante démonstration de force en Malaisie où il offre la victoire à Irvine, il est impuissant au Japon pour contrer Hakkinen. Avec deux victoires dans la saison (St-Marin et Monaco), il termine 5e du classement pilote, et contribue au titre de champion constructeur de la Scuderia Ferrari (le premier depuis 1983).
Consécration : un règne sans partage (2000-2004)
L'année 2000 est celle de la consécration pour le tandem Schumacher-Ferrari. Après un début de saison impérial favorisé par les problèmes de fiabilité rencontré par les McLaren (il remporte les 4 premiers GP en Australie, Brésil, St-Marin, Europe, puis s'impose au Canada) et malgré un passage à vide durant l'été (3 abandons consécutifs notamment) qui permet à Hakkinen de refaire une grande partie de son retard, et même de prendre l'avantage au championnat du monde après le Grand Prix de Hongrie, il est titré après une fin de saison dominatrice puisqu'il gagne les 4 derniers grand prix de la saison (Italie, États-Unis, Japon, Malaisie). Michael Schumacher devient le premier pilote depuis Jody Scheckter en 1979 à être titré sur Ferrari. Ce succès est le premier d'une longue série pour l'Allemand.
En 2001, il décroche son quatrième titre après avoir remporté 9 GP (Australie, Malaisie, Espagne, Monaco, Europe, France, Hongrie, Belgique et Japon). Le scénario se répète en 2002 avec 11 victoires, et un titre acquis dès le GP de France disputé au mois de juillet ! Jamais dans l'histoire un pilote n'avait été sacré aussi tôt dans la saison. Cette saison quasi-parfaite est cependant entachée par le GP d'Autriche, durant lequel Barichello, dominateur durant tout le week-end, est obligé de céder la tête de la course à son coéquipier à quelques encablures de l'arrivée.
En 2003, face à une opposition souvent mieux armée (au cœur de l'été, les Michelin de ses adversaires dominent les Bridgestone de Ferrari), il ne gagne que 6 GP, et doit attendre le dernier GP de la saison pour décrocher son sixième titre, le Finlandais Kimi Räikkönen étant resté menaçant jusqu'au bout. Le titre s'est joué au GP des USA, où Schumi remporta une superbe victoire, sous la pluie, partit de la 7° place sur la grille. Ce titre aura un goût triste pour Michael qui, lors du Grand Prix de Saint-Marin, perdra sa mère, Elisabeth, décédée d'une hémorragie. Ce jour-là, il remporta une belle victoire pour sa mère, son frère Ralf terminera quatrième.
Mais en 2004, Schumacher et la Scuderia reprennent leur domination sur la F1, pour une saison de tous les records. Schumacher s'impose à 13 reprises et est sacré champion du monde pour la septième fois.
Une année difficile (2005) avant le retour à la compétitivité (2006)
L'année 2005 se révèle être une année bien difficile pour Schumacher et la Scuderia Ferrari : Au volant d'une voiture équipée de pneus Bridgestone bien peu performants, il ne remporte qu'un seul Grand Prix, celui des États-Unis à Indianapolis, déserté par les pilotes équipés de pneus Michelin (leur pneus ne permettant pas de concourir dans des conditions de sécurité suffisante). Il termine la saison à la troisième place du championnat pilote.
En 2006, sa voiture est plus performante, et le samedi 22 avril 2006, en réalisant le meilleur temps des essais qualificatifs lors du Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher s'adjuge la 66e pole position de sa carrière et dépasse donc le record — mythique et paraissant, à l'époque inacessible — du nombre de pole positions (65) détenu jusque là par le Brésilien Ayrton Senna, qu'il avait égalé lors du Grand Prix de Bahreïn pour l'ouverture de la saison. Il lui aura fallu 238 GP contre seulement 161 au pilote brésilien pour réaliser cette performance. Cette saison, la lutte pour le titre est acharnée avec le jeune champion du monde espagnol Fernando Alonso. Le 10 septembre 2006, il annonce sa retraite pour la fin de la saison, après avoir remporté le Grand Prix d'Italie à Monza.
Bien qu'il ait pris la tête du championnat à l'issue du Grand Prix de Chine, alors qu'il ne restait que deux courses à disputer, son abandon lors du Grand Prix du Japon en raison de l'explosion de son moteur et une crevaison dès le début de l'épreuve lors du Grand Prix du Brésil auront eu raison de ses ambitions. Il se retire sur une 4e place finale, après avoir une nouvelle fois fait la preuve de son immense talent au cours d'une folle remontée depuis la 19e place.
Son avenir
Le 29 octobre 2006, Ferrari a révélé que Michael Schumacher occupera à l'avenir les fonctions d'assistant de Jean Todt à la direction de la gestion sportive, ce dernier ayant par ailleurs été nommé administrateur délégué de la marque Ferrari. Les nouvelles fonctions du pilote allemand ne devraient pas l'amener à reprendre le volant dans un rôle de pilote-essayeur de luxe comme cela avait été un temps suggéré.
Polémiques et incidents
-Grand Prix de Macao de Formule 3 1990: Vainqueur du championnat d'Allemagne de Formule 3, Schumacher est l'un des favoris de l'épreuve (sorte de Coupe du monde de la discipline), au même titre que le Finlandais Mika Hakkinen, vainqueur quant à lui du championnat britannique de Formule 3. La première manche de la course est dominée par Mika Hakkinen, tandis que Schumacher doit se contenter de la deuxième place, plus de 3 secondes derrière. Dans la seconde manche, Schumacher prend l'avantage sur son rival finlandais au premier freinage, mais ce dernier, sachant que la victoire finale se joue par addition des temps des deux manches, peut se contenter de terminer sur les talons de l'Allemand pour remporter le Grand Prix. Profitant d'une erreur de l'Allemand, Hakkinen entreprend tout de même de le dépasser en vue de l'arrivée. La manoeuvre se solde par un accrochage entre les deux hommes, et provoque l'abandon d'Hakkinen, la victoire finale revenant à Schumacher. Les images de l'accident permettent difficilement de se forger un avis définitif sur la responsabilité de Schumacher.
-Championnat du monde de Formule 1 1994: Bien que présenté dès les essais hivernaux comme un candidat régulier à la victoire, Schumacher (Benetton-Ford) crée la sensation au GP du Brésil, première manche de la saison, en dominant Ayrton Senna, pourtant annoncé comme le grand favori du championnat. Le haut niveau de compétitivité des Benetton-Ford provoque rapidement la suspicion, et l'écurie italo-britannique est soupçonnée d'utiliser un antipatinage, dispositif électronique d'aide au pilotage interdit depuis la fin de la saison précédente. La FIA parviendra à prouver la présence d'un tel dispositif sur la Benetton B194, mais pas son utilisation lors des Grand Prix, une nuance qui l'empêchera de prendre des sanctions.
- Grand Prix de Grande-Bretagne 1994. Lors du tour de formation, Michael Schumacher dépasse provisoirement Damon Hill, placé devant lui sur la grille de départ. La manoeuvre est interdite par le règlement qui stipule que les pilotes doivent conserver durant le tour de formation les positions de la grille de départ, mais la pratique a montré que les commissaires de piste ne sanctionnent jamais cette infraction mineure, sans conséquence sur le déroulement de l'épreuve. C'est donc avec une certaine surprise que l'on apprend que Schumacher est sanctionné d'un "stop and go" de 5 secondes. Schumacher, sur ordre de son équipe, refuse de purger sa pénalité, ce qui lui vaut de recevoir un drapeau noir synonyme de disqualification. A nouveau, le pilote allemand refuse d'obtempérer. Suite à de longues discussions entre l'équipe et la direction de course, Schumacher purge finalement sa pénalité initiale et termine la course en deuxième position. Mais peu de temps après, la FIA prononce sa disqualification, assortie d'une suspension ferme de deux courses (qu'il purgera en septembre à l'occasion des GP d'Italie et du Portugal).
Si le refus d'obtempérer à un drapeau noir est une faute très grave qui peut justifier la lourdeur de la sanction (notons toutefois qu'en 1989, Nigel Mansell n'avait écopé que d'une seule course de suspension pour une telle faute au GP du Portugal), cela ne doit pas faire oublier que cette faute était l'ultime degré d'un bras de fer entamé suite à l'infraction bénigne de Schumacher lors du tour de formation, qui avait quant à elle fait l'objet d'une sanction difficilement compréhensible. Deux théories s'affrontent pour expliquer la séverité des commissaires. Pour certains, il s'agissait, en entravant la domination de Schumacher, de relancer artificiellement l'intérêt du championnat, plombé par la mort de Senna. Pour d'autres, cette séverité de la FIA est plutôt à relier à l'affaire de l'antipatinage expliquée plus haut: ayant acquis la certitude d'une tricherie de Benetton sans parvenir à la démontrer, la FIA aurait cherché d'autres pretextes, même les plus dérisoires, pour sanctionner l'écurie italo-britannique.
- Grand Prix de Belgique 1994. Vainqueur de la course, Schumacher est disqualifié par les commissaires techniques, qui jugent excessive l'usure du patin de bois placé sous la Benetton du pilote allemand, signe d'une garde au sol non réglementaire. L'écurie Benetton tentera de justifier cette usure par un tête-à-queue du pilote allemand qui avait entraîné un passage en toupie sur un vibreur. Mais l'usure sera jugée trop régulière pour avoir été causée par ce seul incident.
- Grand Prix d'Australie 1994: Sa deuxième moitié de saison ayant été fortement entravée par ses démélés avec le pouvoir sportif (deux disqualifications et deux courses de suspension), Schumacher aborde l'ultime manche du championnat avec seulement un point d'avance sur Damon Hill. Cela signifie que celui des deux pilotes qui terminera la course devant l'autre sera sacré champion du monde. Auteur d'un excellent départ, Schumacher prend d'emblée le commandement des opérations. Après avoir subi une forte pression de Hill dans la première partie de l'épreuve Schumacher parvient à creuser l'écart, si bien que dans les portions les plus sinueuses du tracé, Hill perd progressivement le contact visuel avec son adversaire. C'est à cet instant de la course que Schumacher commet une erreur dans un virage à gauche, et heurte un mur de béton avec son train avant droit. Fortement ralenti par le choc, et avec une suspension probablement endommagée (mais on ne saura jamais à quel point), Schumacher voit Hill revenir immédiatement sur lui, et tenter de le déborder en lui faisant l'intérieur dans le virage suivant. Schumacher se rabat alors brusquement sur son adversaire, provoquant l'accrochage et l'abandon des deux pilotes, synonyme de titre mondial pour l'Allemand. Suite à cet accident dont les conséquences sportives furent très grandes (puisqu'il décida de l'attribution du titre mondial), il n'y eut pourtant pas de véritable polémique. L'accident fût immédiatement classé sans suite par la direction de course, et les adversaires de Schumacher (Hill et les membres de Williams) restèrent relativement disrets dans la défaite.
- Grand Prix de Belgique 1995. La lutte pour la victoire oppose Michael Schumacher à Damon Hill. Sur une piste partiellement mouillée, et malgré des pneus pour piste sèche, l'Allemand parvient à tenir tête à son adversaire, pourtant plus rapide grâce à des gommes mieux adaptées. Mais la résistance de Schumacher qui change plusieurs fois de ligne (certains parleront de zig-zag), est considérée par certains observateurs comme allant au-delà des règles de sportivité.
- Grand Prix d'Europe 1997. Comme trois ans plus tôt, Schumacher abordre l'ultime manche du championnat avec un seul point d'avance sur son adversaire, en l'occurrence le Canadien Jacques Villeneuve (Williams). Mieux parti que son rival, l'Allemand domine le début de course avant de perdre progressivement du terrain, au point de se faire rattraper dans la dernière partie de l'épreuve. Grâce à un freinage tardif, Villeneuve porte une attaque sur Schumacher, lequel réplique en se rabattant sur la Williams. Le contact entre les deux voitures ne fait cette fois qu'une seule victime, Schumacher lui-même, qui achève sa course dans un bac à graviers, tandis que Villeneuve parvient à rallier l'arrivée et à conquérir le titre mondial. Contrairement à ce qui était arrivé après le GP d'Australie 1997, et alors même que la manoeuvre litigieuse n'a cette fois pas profité à son auteur, le retentissement médiatique est colossal. La FIA décide de prendre une mesure symboliquement très forte en déclassant Schumacher du championnat, laissant entendre qu'elle n'aurait pas hésité à retirer à l'Allemand son titre mondial sur tapis vert. Schumacher conserve toutefois à son palmatès tous les succès, points et pole-positions acquis en cours d'année.
- Grand Prix du Canada 1998. En sortant des stands, Schumacher se replace immédiatement sur la bonne trajectoire, et expédie hors-piste son compatriote Heinz-Harald Frentzen, qui déboulait à pleine vitesse. Pénalisé par les commissaires d'un "stop and go" de 10 secondes (ce qui ne l'empêchera pas de gagner la course), Schumacher expliquera ne pas avoir vu Frentzen, qui se trouvait dans un angle mort au moment où il ressortait des stands.
- Grand Prix de Grande-Bretagne 1998. Lors d'une épreuve disputée dans des conditions météorologiques épouvantables, Michael Schumacher se rend coupable d'un dépassement sous régime de safety-car. La sanction tombe en fin de course, alors que Schumacher est en tête de l'épreuve, mais la plus grande confusion règne quant aux modalités d'exécution de la pénalité (un "stop and go" de 10 secondes ou un ajout de 10 secondes au temps final?), à tel point qu'il purgera sa pénalité...après avoir passé la ligne d'arrivée dans les stands!
- Grand Prix de Belgique 1998. Largement en tête de la course, disputée sous une pluie battante, Schumacher s'apprête à prendre un tour à David Coulthard, mais le heurte violemment par l'arrière. De retour aux stands sur 3 roues pour abandonner, Schumacher, furieux, rejoint Coulthard dans son garage, et il faut l'intervention de mécaniciens pour éviter que des coups soient échangés. Pour ce qui est de l'accident en lui-même, il est difficile de se faire un avis sans les données télémétriques qui permetteraient de savoir si Schumacher a péché par précipitation ou mauvaise évaluation des distances, ou si c'est au contraire Coulthard (alors équipier chez McLaren de Mika Hakkinen, le rival de Schumacher au championnat) qui a levé le pied de manière inconsidérée.
- Championnat du monde de Formule 1 2000. Durant la saison 2000, une partie de la presse et des adversaires de Schumacher (au premier rang desquels on trouve David Coulthard) stigmatise son pilotage jugé anti-sportif. De tels reproches à l'égard de Schumacher sont récurrents, mais culminent en 2000 en une véritable campagne médiatique. Schumacher est surtout montré du doigt pour ses départs, au cours desquels certains lui reprochent de changer de ligne plus d'une fois (en d'autres termes, de zigzaguer) alors qu'un seul changement de ligne est autorisé par le code sportif. Les autorités sportives n'interviendront jamais dans la polémique (donnant implicitement raison à Schumacher) qui perdra d'elle-même en intensité, mais sans jamais totalement s'éteindre.
- Grand Prix d'Autriche 2002. A quelques mètres de la ligne d'arrivée, Rubens Barrichello, leader de l'épreuve depuis le départ, ralentit pour offrir la victoire à son coéquipier Michael Schumacher, le meilleur représentant de Ferrari dans la lutte pour le titre mondial. La cérémonie du podium (au cours de laquelle Schumacher laisse Barrichello monter sur la plus haute marche, lui signifiant qu'il est le vainqueur moral) se déroule sous des bordées de sifflets et d'injures. La polémique fera rage pendant plusieurs semaines dans les médias spécialisés. Les critiques furent essentiellement adressées à Jean Todt, le directeur de la Scuderia Ferrari, et donc à l'origine de l'ordre enjoignant à Barrichello de laisser gagner Schumacher. Mais il fût également reproché à Schumacher de ne pas avoir eu l'autorité de passer outre cette consigne (d'un intérêt mathématique discutable compte tenu de sa déjà large avance au championnat à ce stade de l'année) et de ne pas avoir laissé la victoire à son coéquipier plus méritant.
- Grand Prix de Monaco 2006. Auteur du meilleur temps provisoire des qualifications, Michael Schumacher s'immobilise à la fin de son ultime tour de qualification, dans le virage lent de la Rascasse. Immobilisé sur la piste, Schumacher provoque le déploiement des drapeaux jaunes, empêchant de fait ses principaux adversaires d'améliorer leurs temps et donc de lui ravir la pole-position. Jugeant que la manoeuvre du pilote allemand est volontaire et n'est pas la conséquence d'une faute de pilotage, les commissaires décident de le disqualifier, l'obligeant à prendre le lendemain le départ de la course à partir du fond de grille.
Bilan d'une carrière exceptionnelle
Il est toujours difficile de comparer des pilotes qui n'ont pas couru à la même époque, et il serait vain de dire que tel ou tel est le meilleur pilote de tous les temps. Tout au plus peut-on tenter de faire quelques comparaisons chiffrées. Michael Schumacher, au soir de son dernier Grand Prix, détient la plupart des records de la Formule 1 et restera pour longtemps la référence de la discipline :
- Nombre de titres de champion du monde : 7 titres — (2e Juan Manuel Fangio, 5 titres)
- Nombre de victoires : 91 victoires — (2e, Alain Prost, 51 victoires)
- Nombre de victoires consécutives : 7 victoires consécutives (de Europe 2004 à Hongrie 2004) — (1er ex-aequo Alberto Ascari : 7 victoires consécutives (de Belgique 1952 à Argentine 1953)
- Nombre de victoires depuis la pole position : 40 victoires — (2e, Ayrton Senna, 29 victoires)
- Nombre de victoires dans une année : 13 victoires/18 (soit 72,22%) en 2004 — (2e Michael Schumacher 11 victoires/17 (soit 64,71%) en 2002 — 3e Nigel Mansell 9 victoires/16 (soit 56,25%) en 1992)
- Nombre de deuxièmes places : 43 deuxièmes places — (2e Alain Prost, 35 deuxièmes places)
- Nombre de pole positions : 68 pole positions — (2e, Ayrton Senna, 65 pole positions)
- Nombre de départs en première ligne : 115 départs en première ligne — (2e, Ayrton Senna, 87 départs en première ligne)
- Nombre de podiums : 154 podiums — (2e Alain Prost, 106 podiums)
- Nombre de podiums consécutifs : 19 podiums consécutifs — (2e Fernando Alonso, 15 podiums consécutifs)
- Nombre de meilleurs tours en course : 76 meilleurs tours — (2e Alain Prost, 41 meilleurs tours)
- Nombre de meilleurs tours dans une année : 10/18, soit 55,56% en 2004 — (1er ex-aequo Kimi Räikkönen 10/19 soit 52,63% en 2005)
- Nombre de points marqués : 1369 points — (2e Alain Prost, 798,5 points)
- Nombre de GP dans les points : 190 GP dans les points — (2e Alain Prost, 128 GP dans les points)
- Nombre de GP consécutifs dans les points : 24 (de Hongrie 2001 à Malaisie 2003) — (2e ex-aequo Michael Schumacher 18 de Saint-Marin 2003 à Espagne 2004 et Fernando Alonso 18 de Turquie 2005 à Allemagne 2006)
- Nombre de hat tricks : 22 hat tricks — (2e Jim Clark, 11 hat tricks)
- Nombre de GP en ayant mené : 141 GP — (2e Ayrton Senna, 86 GP)
- Nombre de tours en tête : 5 096 tours en tête — (2e Ayrton Senna, 2 931 tours en tête)
- Nombre de km en tête : 24 070 km en tête — (2e Ayrton Senna, 13 430 km en tête)
- Nombre de km en tête dans une année : 3357/5574 km en tête en 2004, soit 61,32% — (2e Nigel Mansell 3293/4849 km en tête en 1992, soit 67,91%)
Statistiques en Formule 1
(Après le Grand Prix du Brésil 2006)
- Grands Prix disputés : 249
- Victoires : 91 (soit 36,40%)
- Points marqués : 1369 (soit 5,48 points par course disputée)
- Pole Positions : 68 (soit 27,20 %)
- Départs 1ère ligne : 115 (soit 46,00 %)
- Deuxièmes places en Grand Prix : 43 (soit 17,20 %)
- Troisièmes places en Grand Prix : 20 (soit 8,00 %)
- Podiums : 154 (soit 61,60 %)
- Dans les Points : 190 (soit 76,00 %)
- Meilleurs Tours: 76 (soit 30,40 %)
- Nbre courses en ayant mené : 141 (soit 56,40 %)
- Tours en tête : 5 096 (soit 36,64 % des tours parcourus)
- Kms en tête : 24 070 (soit 36,64 % des Kms parcourus)
- Tours parcourus : 13 909
- Kms parcourus : 65 697
- Hat tricks (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 22 (soit 8,80 %)
- Abandons : 54 (soit 21,60 %)
- Débuts en F1 : 1991 — Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, le 25 août 1991 (Résultat : Abandon au départ - Embrayage)
- Première victoire : 1992 — Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa-Francorchamps, le 30 août 1992
- Première pole position : 1994 — Grand Prix de Monaco, sur le circuit de Monaco, le 15 mai 1994
- Dernière course : 2006 — Grand Prix du Brésil, sur le circuit d'Interlagos, le 22 octobre 2006 (Résultat : 4e)
- Position au championnat 2006 : 2e — 121 points — (après 18 courses)
Année | Nb de Courses | Écurie | Points | Poles | Victoires | Podiums | Records du tour | Abandons | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1991 | 6 | Jordan-Benetton | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 12e |
1992 | 16 | Benetton | 53 | 0 | 1 | 8 | 2 | 4 | 3e |
1993 | 16 | Benetton | 52 | 0 | 1 | 9 | 5 | 7 | 4e |
1994 | 14 | Benetton | 92 | 6 | 8 | 10 | 9 | 2 | 1er |
1995 | 17 | Benetton | 102 | 4 | 9 | 11 | 8 | 5 | 1er |
1996 | 15 | Ferrari | 59 | 4 | 3 | 8 | 2 | 7 | 3e |
1997 | 17 | Ferrari | 78 | 3 | 5 | 8 | 3 | 4 | 2e puis déclassé |
1998 | 16 | Ferrari | 86 | 3 | 6 | 11 | 6 | 3 | 2e |
1999 | 10 | Ferrari | 44 | 3 | 2 | 6 | 5 | 2 | 5e |
2000 | 17 | Ferrari | 108 | 9 | 9 | 12 | 1 | 4 | 1er |
2001 | 17 | Ferrari | 123 | 11 | 9 | 14 | 3 | 2 | 1er |
2002 | 17 | Ferrari | 144 | 7 | 11 | 17 | 7 | 0 | 1er |
2003 | 16 | Ferrari | 93 | 5 | 6 | 8 | 5 | 1 | 1er |
2004 | 18 | Ferrari | 148 | 8 | 13 | 15 | 10 | 1 | 1er |
2005 | 19 | Ferrari | 62 | 1 | 1 | 5 | 3 | 6 | 3e |
2006 | 18 | Ferrari | 121 | 4 | 7 | 13 | 7 | 3 | 2e |
TOTAL | 249 | 1369 | 68 | 91 | 154 | 76 | 54 | 7 CM 1994-2004 |
Victoires
Titres
Titres obtenus en Formule 1 | |||
---|---|---|---|
Année | Équipe | Nbre victoires | Titre |
1994 | Benetton | 8 | Champion du monde de Formule 1 |
1995 | Benetton | 9 | Champion du monde de Formule 1 |
2000 | Ferrari | 9 | Champion du monde de Formule 1 |
2001 | Ferrari | 9 | Champion du monde de Formule 1 |
2002 | Ferrari | 11 | Champion du monde de Formule 1 |
2003 | Ferrari | 6 | Champion du monde de Formule 1 |
2004 | Ferrari | 13 | Champion du monde de Formule 1 |
Palmarès dans d'autres disciplines | |||
Année | Résultat | Catégorie | |
1984 | 1er | Championnat d'Allemagne de Karting Junior | |
1985 | 1er | Championnat d'Allemagne de Karting Junior | |
1986 | 3ème | Championnat d'Allemagne de Karting | |
1986 | 3ème | Championnat d'Europe de Karting | |
1987 | 1er | Championnat d'Allemagne de Karting | |
1987 | 1er | Championnat d'Europe de Karting | |
1988 | 1er | Formule Köenig | |
1988 | 2ème | Formule Ford 1600 Europe | |
1988 | 6ème | Formule Ford 1600 Allemagne | |
1989 | 3ème | Formule 3 Allemagne | |
1990 | 5ème | Prototypes | |
1990 | 1er | Formule 3 Allemagne | |
1991 | 9ème | Prototypes |
Par ailleurs Michael Schumacher a été désigné 3 fois sportif mondial de l'année par le journal L'Equipe (en 2001, 2002 et 2003)
Résultats par Grands Prix
(Mise à jour après le Grand Prix du Brésil 2006)
Grand Prix | Nombre | Poles | M. Tour | Podiums | Hat-Tricks | Victoires | Années vict. | Abandons | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Afrique du Sud | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | — | 1 | |
Allemagne | 14 | 2 | 4 | 7 | 1 | 4 | 1995, 2002, 2004, 2006 | 2 | |
Argentine | 4 | 0 | 1 | 2 | 0 | 1 | 1998 | 3 | |
Australie | 16 | 3 | 5 | 6 | 2 | 4 | 2000, 2001, 2002, 2004 | 8 | |
Autriche | 6 | 2 | 2 | 4 | 1 | 2 | 2002, 2003 | 1 | |
Bahreïn | 3 | 2 | 1 | 2 | 1 | 1 | 2004 | 1 | |
Belgique | 13 | 1 | 4 | 9 | 1 | 6 | 1992, 1995, 1996, 1997, 2001, 2002 | 3 | |
Brésil | 15 | 1 | 5 | 10 | 0 | 4 | 1994, 1995, 2000, 2002 | 1 | |
Canada | 15 | 6 | 4 | 12 | 1 | 7 | 1994, 1997, 1998, 2000, 2002, 2003, 2004 | 1 | |
Chine | 3 | 0 | 1 | 1 | 0 | 1 | 2006 | 1 | |
Espagne | 16 | 7 | 7 | 12 | 3 | 6 | 1995, 1996, 2001, 2002, 2003, 2004 | 1 | |
États-Unis | 7 | 4 | 3 | 7 | 1 | 5 | 2000, 2003, 2004, 2005, 2006 | 0 | |
Europe | 12 | 3 | 6 | 8 | 2 | 6 | 1994, 1995, 2000, 2001, 2004, 2006 | 2 | |
France | 16 | 4 | 5 | 11 | 2 | 8 | 1994, 1995, 1997, 1998, 2001, 2002, 2004, 2006 | 4 | |
Grande-Bretagne | 15 | 1 | 3 | 7 | 0 | 3 | 1999, 2002, 2004 | 4 | |
Hongrie | 14 | 7 | 4 | 7 | 2 | 4 | 1994, 1999, 2001, 2004 | 4 | |
Italie | 14 | 3 | 2 | 8 | 1 | 5 | 1996, 1998, 2000, 2003, 2006 | 2 | |
Japon | 16 | 8 | 4 | 9 | 2 | 6 | 1995, 1997, 2000, 2001, 2002, 2004 | 5 | |
Luxembourg | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | — | 1 | |
Malaisie | 8 | 5 | 2 | 5 | 0 | 3 | 2000, 2001, 2004 | 0 | |
Mexique | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | — | 0 | |
Monaco | 15 | 3 | 5 | 7 | 1 | 5 | 1994, 1995, 1997, 1999, 2001 | 4 | |
Pacifique | 2 | 0 | 2 | 2 | 0 | 2 | 1994, 1995 | 0 | |
Portugal | 5 | 0 | 0 | 3 | 0 | 1 | 1993 | 0 | |
Saint-Marin | 15 | 5 | 5 | 12 | 1 | 7 | 1994, 1999, 2000, 2002, 2003, 2004, 2006 | 3 | |
Turquie | 2 | 0 | 1 | 1 | 0 | 0 | — | 1 |
Salaire
En 2004, Schumacher est le 2e sportif le mieux payé au monde, derrière le golfeur Tiger Woods. Ses revenus annuels sont estimés à environ 80 millions de dollars.
Vie privée et informations complémentaires
Michael Schumacher a épousé Corinna Betsch, ex-petite amie de l'ancien pilote de Formule 1 Heinz-Harald Frentzen, en 1995. Ils ont deux enfants : une fille, Gina Maria (née le 20 février 1997) et un fils, Mick (né le 22 mars 1999). La famille Schumacher habite depuis 1996 à Vufflens-le-Château, canton de Vaud, Suisse. Il se fait construire une demeure au bord du lac Léman à Gland, voisine de celle d'Ernesto Bertarelli. Les loisirs de Michael en dehors de la F1 sont le football (il a joué dans une équipe semi-professionnelle, de 1996 à 2000, participe régulièrement à des matchs d'exhibition, il joue au FC Echichens), la natation, le tennis et le ski.
Michael Schumacher essaie de préserver au maximum sa vie privée du regard indiscret des médias.
Il a reçu au cours de sa carrière de nombreux surnoms, dont « le Baron Rouge » et « Schumi ».
Voir aussi
Notes et références
Articles connexes
- Pilotes de Formule 1 : classement par meilleurs tours
- Pilotes de Formule 1 : classement par podiums
- Pilotes de Formule 1 : classement par poles position
- Pilotes de Formule 1 : classement par victoires
- Liste de sportifs allemands par discipline
Liens externes
|
|
|