Économie du Gabon
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Indicateurs de l'économie gabonaise | ||
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Monnaie | Franc CFA | |
Organisations régionales | CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale) | |
Statistiques | ||
Rang pour le produit national brut (2003) | 124e | |
Produit National Brut (2004) | 5.1 milliards de dollars | |
Croissance du PNB () | ||
PNB par habitant(2003) | 3417 dollars | |
Produit par secteur ( | ||
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Population vivant sous le seuil de pauvreté | ||
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Le Gabon exporte du manganèse, du pétrole, du fer, du bois et bien d'autres produits de son sol et son sous-sol bien avant les années 1960, l'exploitation des mines d'uranium de Franceville est terminée depuis 1999. Le train de Lastourville-Libreville exporte depuis lors, le minerai des mines de manganèse et de fer situés à Mouanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou ne sont pas encore exploités.
De nouveaux gisements de pétrole ont été trouvés dans les eaux profondes de la bordure littorale gabonaise et représente un impressionnant potentiel économique future.
Actuellement, un gisement de molybdène a été repéré à Mouila, sa capacité est estimée à 100 millions de tonnes.
Un autre gisement dont le minerai serait du niobium pur à 96 % à été découvert près de Lambaréné.
Ces nouveaux gisements sont vitaux pour le pays, malheureusement, ils sont situés dans une zone très difficile d'accès, et il n'y a pas de route, de voie ferrée où de fleuve pour y accéder. Aujourd'hui, l'état Gabonais tente de faire construire une voie ferrée entre les villes de Kango celle de Lambaréné et de Mouila, les travaux sont très difficiles et donc très longs.
Sommaire |
[modifier] L'industrie pétrolière
Depuis les années 70, le pétrole représente grosso-modo 80% des exportations, 60% des recettes de l'Etat et 40% du PIB du Gabon. C'est assez dire l'importance fondamentale de ce secteur d'activité dans l'économie gabonaise.
Les premiers puits de pétrole sont entrés en exploitation dans les années 1950, dans l'Ogooué-Maritime (Port-Gentil est la capitale du pétrole) d'abord sur terre, puis, un peu plus tard, off-shore. Pendant longtemps, Elf-Gabon et Shell Gabon se sont partagés l'essentiel des gisements. Ces dernières années, un nombre plus important de compagnies pétrolières a pu opérer au Gabon.
Le pétrole est une richesse fondamentale, mais aussi une richesse aléatoire. D'une part, la production varie en fonction de l'épuisement des nappes connues et des nouvelles découvertes. D'autre part, les cours du pétrole varient eux-mêmes. Les années 70 ont apporté au Gabon un véritable pactole avec l'envolée des cours comme de la production. Cela a permis une politique de grands travaux à Libreville, notamment. Mais la récession des années 80 n'en a été que plus durement ressentie. Comme d'autres pays, le Gabon s'est endetté et la baisse des revenus pétroliers a compliqué le remboursement de cette dette.
La remontée des cours et de nouvelles découvertes (gisement de Rabi-Kounga) ont permis un renversement de la situation dans les années 90. Néanmoins les découvertes se font plus rares. Il reste des gisements en eau profonde à exploiter, mais leur coût d'exploitation les rend moins rentables que les premiers puits. Des tensions apparaissent entre le Gabon et la Guinée équatoriale pour le contrôle d'îlots sans intérêt par eux-mêmes mais dont les eaux sont potentiellement riches en pétrole (Mbanié).
Reste que le Gabon devra diversifier son économie pour faire face au déclin inévitable de la production pétrolière, le pic pétrolier ayant été atteint en 1996/1997.
Variations de la production pétrolière :
- 1957 : 176 000 tonnes
- 1964 : 1 000 000 tonnes
- 1976 : 11 325 000 tonnes
- 1985 : 8 626 000 tonnes
- 1997 : 18 500 000 tonnes
- 2002 : 12 500 000 tonnes
[modifier] Le manganèse et les autres richesses du sous-sol
Exploité depuis 1962 par la COMILOG (COmpagnie MInière de l'OGooué), le manganèse du Haut-Ogooué est la deuxième source de richesse du Gabon, après le pétrole. Les roches manganésifères étant proches de la surface, l'exploitation se fait à ciel ouvert. Un gros problème logistique s'est posé pour l'évacuation du minerai. Il a fallu construire un téléphérique de 70 km de long pour le transporter jusqu'au Congo-Brazzaville où le chemin de fer permettait ensuite d'amener le manganèse au port de Pointe-Noire. C'est pour ne plus avoir à passer par un État voisin que le Gabon a construit sa propre ligne de chemin de fer dans les années 80 (le Transgabonais). Désormais le minerai de manganèse rejoint le port d'Owendo, au sud de Libreville. Dès 1964, la production annuelle approchait le million de tonnes pour atteindre 2,5 millions de tonnes en 1989 et 2,8 millions de tonnes en 2005. Grâce aux mines de Moanda, le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse, derrière l'Afrique du Sud. Le minerai de manganèse du Gabon possède une teneur en manganèse de 50% et les réserves sont estimées à 27% des réserves mondiales.
[modifier] La filière bois
La forêt équatoriale qui couvre près de 85% du territoire gabonais abrite une essence, l'okoumé, abondamment exploitée depuis un siècle, presque exclusivement pour l'exportation. L'exploitation forestière a occupé jusqu'à un tiers des emplois salariés au Gabon, avant l'essor de l'industrie pétrolière dans les années 70. En 1998, le bois représentait encore 14% des exportations du Gabon. Chaque année, 1,6 million de m3 sont exportés, principalement vers la Chine et vers la France. La SNBG, Société Nationale des Bois du Gabon, détenait le monopole de l'exportation d'okoumé et d'ozigo jusqu'à la fin de l'année 2005. Aujourd'hui, sous la pression du FMI, l'Etat Gabonais a dû procéder à la restructuration de cette entreprise et le 1er janvier 2006, la SNBG est entrée dans l'environnement concurrentiel du marché du bois.
Il existe trois zones d'exploitation. La première se trouve à proximité des cours d'eau, principalement sur la côte, de manière à faciliter l'évacuation des billes par flottage vers les ports de Libreville et Port-Gentil. Puis sont apparus les camions grumiers et la mécanisation du transport a permis d'ouvrir des chantiers forestiers à l'intérieur des terres, on atteignait la seconde zone d'exploitation. Depuis la mise en service du Transgabonais, dans les années 80, une partie des grumes est transportée par le chemin de fer: la troisième zone d'exploitation a pu être atteinte ici grâce au chemin de fer qui a rendu l'accès possible dans les zones beaucoup trop éloignées de la côte. La production d'okoumé est partiellement transformée en contreplaqué à Port-Gentil.
Depuis les années 70, les cours du bois connaissent des fluctuations qui rendent l'exploitation plus ou moins rentable. Pour s'efforcer d'y remédier, les compagnies forestières diversifient les essences commercialisées. D'autres bois comme l'ozigo, le sipo, l'aielé, l'iomba, l'apo, le niové, le bilinga ou encore le douka font leur apparition alors que dans les années 70 l'okoumé représentait à lui seul plus de 80% de la production totale. Une soixantaine d'essences présentent un intérêt commercial.
Contrairement à d'autres pays d'Afrique, le Gabon devrait pouvoir conjuguer l'exploitation du bois et la préservation de la forêt, en raison de la faible population du pays. A condition de ne pas surexploiter la ressource, la forêt gabonaise devrait pouvoir se régénérer naturellement, la pression agricole étant peu importante. Il existe des accords pour la préservation de l'environnement qui attribuent notamment 10% du territoire à des réserves naturelles. Mais dans ce domaine, comme dans d'autres, les appétîts financiers opposent la théorie et la réalité.
[modifier] Agriculture, élevage et pêche
L'agriculture gabonaise est peu développée. Elle est constituée essentiellement de cultures vivrières destinées à l'auto-consommation (banane plantain, manioc, taro, igname). Les villageois vendent leurs quelques surplus au marché pour gagner un peu d'argent. Ils élèvent quelques volailles autour de leurs maisons et consomment de la viande de brousse, ramenée par des chasseurs. Ce système ne peut pas permettre d'alimenter la population croissante de grands centres urbains comme Libreville. Même si autour de la capitale se développent des cultures maraîchères et de petits élevages à vocation commerciale, cela ne suffit pas. La FAO estime en 2005 que 60% des vivres sont importés (riz et viande en particulier).
Les cultures de rente n'occupent pas une place prépondérante dans l'économie même si, sous l'impulsion d'Hevegab et d'Agrogabon, de grandes plantations et des élevages industriels ont été créés (huile de palme, caoutchouc, café, cacao, sucre, poulet de chair, viande bovine). L'élevage bovin est concentré dans les savanes du Sud Gabon, dans la province de la Nyanga notamment.
[modifier] Le tissu économique des petits métiers
Les grandes entreprises qui exploitent les richesses naturelles du Gabon occupent le devant de la scène, mais ce ne sont pas elles qui font vivre la majorité des habitants et qui satisfont leurs besoins quotidiens. Pour cela, il existe une foule de petits métiers exercés par des artisans ou petits commerçants gabonais mais aussi immigrés d'Afrique de l'Ouest ou d'Afrique centrale. Ils offrent leurs services à des prix modiques, adaptés aux ressources de leur clientèle. Si bien, qu'au Gabon, il existe une double-norme de consommation : celle, à l'européenne, dont les prix sont comparables à ceux pratiqués en Europe, et celle, à l'africaine, qui permet aux plus pauvres de vivre. Par exemple, on peut manger une brochette à 5000 francs CFA dans un restaurant chic ou bien acheter au coin de la rue une brochette (certes plus petite) à un marchand ambulant pour 500 francs.
Quelques professions courantes :
- épicier de quartier : couramment appelé "Malien", même s'il n'a rien à voir avec cette nationalité, il propose dans sa petite boutique les produits de base. Chaque ménagère envoie plusieurs fois par jour l'un de ses enfants au coin de la rue pour ramener du savon, de l'huile, des cubes Maggi, un Fanta ou tout autre produit dont elle peut avoir besoin dans l'instant. Gros avantage du Malien : il pratique le crédit... jusqu'à un certain point !
- taximan : les chauffeurs de taxi collectif jouent un rôle vital pour permettre au plus grand nombre de circuler dans Libreville ou dans d'autres villes. Ils conduisent des voitures de tous genres, plus ou moins cabossées, mais peintes aux couleurs officielles des taxis (rouge et blanc à Libreville). On peut les héler et leur proposer une course ou une demi-course pour 500, 1000 ou 2000 francs CFA en fonction de l'endroit où on veut aller. Ils acceptent ou refusent selon que c'est sur leur trajet ou pas. S'ils acceptent, il faut s'entasser avec les quatre autres passagers qui occupent déjà le véhicule et espérer qu'un contrôle de police ne ralentira pas malencontreusement la circulation.
- clando : variante de taximan qui conduit un taxi clandestin (d'où son nom). Il n'est pas vraiment en concurrence avec les taxis officiels dans la mesure où il roule surtout sur les routes non goudronnées où les taximen ne veulent pas aller. Ils sont tolérés par les autorités vu leur utilité pour la population.
- chauffeur et chargeur de minibus : en plus des taxis qui vous emmènent n'importe où, il existe des minibus qui font des trajets plus délimités. Les passagers sont entassés dans la moindre place disponible. D'où la nécessité d'un "chargeur" pour caser tout le monde. Ce mode de transport existe principalement à Libreville alors qu'il y a des taxis dans toutes les villes du Gabon (jaunes et blancs, par exemple, à Oyem).
- tailleur : beaucoup de gens achètent des pagnes pour en faire des vêtements. Ce sont des tailleurs installés dans de petites échoppes qui s'occupent de vous coudre une robe où une chemise sur mesure pour une somme modeste. Inimaginable en France ! Comme souvent au Gabon, il faut marchander sur le prix. Les jeunes filles coquettes sont les mieux placées pour cela...
- vendeur de brochettes : à la tombée du soir, à Libreville, le bord des routes est envahi par ces petits marchands qui vous proposent brochettes ou poissons braisés, accompagnés de banane, de manioc ou de riz. Beaucoup de Librevillois prennent ainsi leur repas. Il faut parfois se méfier de la qualité des viandes et des poissons proposés mais en général cela permet de bien manger pour pas cher.
- petit marchand : les marchés regorgent de vendeurs de produits alimentaires (bananes, manioc, ananas, arachides, atangas, canne à sucre, viande de brousse, silures, etc.) et de vêtements confectionnés sur place ou importés par le biais des ballots de friperie venus d'Europe notamment. Le principe de base, c'est qu'il faut marchander sur tout, systématiquement, surtout quand on a la tête de quelqu'un qui a de l'argent. Le marché de Mont-Bouet, à Libreville, est le plus grand du pays et rassemble des centaines de commerçants dans un fouillis inextricable pour qui n'y est pas habitué.
[modifier] Principales entreprises du Gabon
- AFRICA N°1 : Média.
- AGENCE GABONAISE D'ASSURANCES ET REASSURANCES : Assurance.
- AGIP GABON : Opérateur pétrolier.
- AGRIPOG : Agro-industrie.
- AGROGABON : Agro-industrie ; production de corps gras.
- AMERADA HESS OIL CORPORATION OF GABON : Opérateur pétrolier.
- AMERGER : Péche industrielle.
- APRETRAC : Transport.
- A.R.T : Transport.
- ASSINCO : Assurance.
- ASSURANCES NOUVELLES DU GABON : Assurance.
- ASSUREURS CONSEILS GABONAIS : Assurance.
- AXA ASSURANCES GABON : Assurance (groupe Axa)
- BAKER HUGUES INTEQ GABON : Secteur para-pétrolier.
- BANQUE GABONAISE DE DEVELOPPEMENT (BGD) : Services bancaires.
- BASSO TIMBER INDUSTRIES GABON : Exploitation forestière.
- BANQUE GABONAISE ET FRANCAISE INTERNATIONALE (BGFI BANK) : Services bancaires.
- BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE DU GABON : La BICIG a été créée en 1973. Son capital est réparti entre BNP-PARIBAS, l'Etat gabonais et des particuliers gabonais. C'est la principale banque du pays qui dispose d'agences dans la plupart des villes. Elle offre les services ordinaires d'une banque à ses clients : Gabonais des classes moyennes et supérieures, expatriés, entreprises. Dans les classes populaires, le compte en banque n'est pas une chose très répandue. Les gens n'en ont pas l'habitude et d'ailleurs les banques n'ont pas envie d'ouvrir des comptes à des clients aux revenus modestes et aléatoires. Le petit peuple fait toutes ses transactions commerciales en liquide et, dès qu'il a un peu d'argent, il part régler ses dettes : la paye est dépensée avant d'être gagnée !
- BORDAMUR : Exploitation forestière.
- BUZZICHELLI : Secteur para-pétrolier.
- CECA GADIS : Grande distribution (Magasins CECADO, GABOPRIX, SUPERGROS, SOGAM EQUIP, CK2)
- CELTEL : Téléphonie.
- CFAO GABON : Distribution spécialisée (groupe PPR).
- COMPAGNIE EQUATORIALE DE BOIS : Exploitation forestière.
- COMPAGNIE INTERNATIONALE DE DEMENAGEMENT ET DE TRANSIT : Transport.
- CIMGABON : Cimenterie.
- CITIBANK GABON : Services bancaires (groupe Citigroup).
- COMPAGNIE MINIERE DE L'OGOOUE : Mines de manganèses.
- CORA WOOD GABON : Exploitation forestière.
- DELOITTE TOUCHE TOHMATSU : Audit et conseil.
- DRAGAGES GABON : Batiments et travaux publics.
- EGCA : Secteur para-pétrolier.
- ENELEC : Electrification.
- ERNST & YOUNG : Audit et conseil.
- FIDAFRICA : Audit et conseil.
- FORAID GABON : Secteur para-pétrolier.
- FRIEDLANDER GABON : Chaudronnerie industrielle.
- GABOA (Gabonaise d'oxygène et acétylène) : Chimie industrielle.
- GABON TELECOM : Téléphonie.
- GABONAISE DE LA CHIMIE : Chimie industrielle.
- GETMA GABON : Transport.
- GPL (Gabonaise de peintures et de laques) : Chimie industrielle.
- GRAS SAVOYE GABON : Courtage assurance.
- HALLIBURTON GABON : Secteur para-pétrolier.
- HEVEGAB : Agro-industrie ; hévéaculture.
- LA RUCHE : Assurance.
- LEROY GABON : Exploitation forestière.
- LIBERTIS : Téléphonie (groupe Gabon Telecom).
- LUTEXFO-SOFORGA : Exploitation forestière.
- MARATHON PETROLEUM GABON : Opérateur pétrolier.
- MAUREL ET PROM GABON : Opérateur pétrolier (groupe Maurel et Prom).
- MULTIPRESS : Imprimerie et distribution de presse écrite.
- NABORS DRILLING INTERNATIONAL : Secteur para-pétrolier.
- OCELOT NZE GABON : Opérateur pétrolier.
- OGAR/OGARVIE : Assurance.
- PERENCO GABON : Opérateur pétrolier.
- PESCHAUD ET CIE INTERNATIONAL : Secteur para-pétrolier.
- PIZOLUB : Chimie industrielle.
- PMUG : Le Pari Mutuel Urbain Gabonais est une entreprise prospère. Chaque semaine, des dizaines de milliers de Gabonais se rendent aux petits kiosques du PMUG pour tenter leur chance sur les courses de chevaux françaises. Depuis qu'un parieur a gagné 200 millions de francs CFA en 2004, nombreux sont ceux qui rêvent d'une telle bonne fortune. Ce qui ne peut que conforter le chiffre d'affaire du PMUG et a contribué à la fortune des hommes d'affaire corses qui l'ont fondé.
- PRICEWATERHOUSECOOPERS : Audit et conseil.
- PRIX IMPORT : Grande distribution.
- ROUGIER GABON : Exploitation forestière.
- ROUTIERE COLAS GABON : Travaux publics (groupe Bouygues).
- SOCIETE D'EXPLOITATION DES PARCS A BOIS DU GABON : Infrastructure de transport.
- SOCIETE DES BOIS DE LASTOURVILLE/TRANSBOIS : Exploitation forestière.
- SOCIETE EQUATORIALE D'EXPLOITATION FORESTIERE : Exploitation forestière.
- SOCIETTE D'ENERGIE ET D'EAU DU GABON : La SEEG joue un rôle crucial dans la vie quotidienne puisqu'elle détient le monopole de la distribution d'eau et d'électricité. Depuis sa privatisation, en 1997, elle appartient au groupe Vivendi, devenu Veolia Waters. Elle parvient tant bien que mal à alimenter le pays en eau et en électricité, même si un certain nombre d'habitants sont amenés à constater des coupures intempestives. Pour l'eau, deux problèmes importants se posent : limiter les fuites dans le réseau et s'assurer de la potabilité de l'eau (gare aux contaminations microbiologiques dans un pays au climat équatorial !). Pour l'électricité, la SEEG doit faire face au fréquent piratage de ses lignes par ceux qui estiment qu'un raccordement clandestin est moins coûteux que l'installation d'un compteur.
- SODIGAB : Grande distribution (Magasins M'BOLO et SCORE).
- SOGAFRIC : Distribution spécialisée.
- SEMTS : Secteur para-pétrolier.
- SETEG : Electrification.
- SETRAPEM : Secteur para-pétrolier.
- SNEF GABON : Electricité / Instrumentation / Industrie & Tertiaire.
- SOCIETE DE LA FORET DE LA MONDAH : Exploitation forestière.
- SOCIETE GABONAISE BESCOS ET FILS : Exploitation forestière.
- SHELL GABON : Opérateur pétrolier.
- SIGALLI : Brasserie.
- SOCIETE MEUNIERE ET AVICOLE DU GABON : Agro-industrie.
- SOCIETE DES BRASSERIES DU GABON : Inconnue à l'étranger car elle n'exporte pas, la SOBRAGA est une des entreprises les plus célèbres du pays. Elle produit des boissons gazeuses (Coca-Cola, Fanta, Sprite, Orangina) et des bières (Regab, Castel, Guinness) fort appréciées des Gabonais qui en consomment volontiers dès qu'ils ont un peu d'argent en poche. La Regab, notamment, est une véritable institution : c'est la bière nationale. A noter que ces boissons sont vendues dans des bouteilles en verre qui sont consignées. La principale usine d'embouteillage de la SOBRAGA se trouve à Owendo, au sud de Libreville.
- SOCIG : Cigaretier.
- SOCOBA : Batiments et travaux publics.
- SOCOFI : Batiments et travaux publics.
- SOGAMAR : Secteur para-pétrolier.
- SOCIETE GABONAISE DE RAFFINAGE (SOGARA) : Secteur pétrolier.
- SOGEA GABON : Batiments et travaux publics (groupe Vinci).
- SOGEC : Electrification.
- SOCIETE GABONAISE INDUSTRIELLE : Chaudronnerie industrielle.
- SOTRALGA : Produits métallurgiques.
- SOVINGAB : Embouteillage et conditionnement de vins.
- SUPERGLASS : Grande distribution (Magasins Superglass et Superlouis).
- SUCAF-GABON : Agro-industrie ; production sucrière.
- TELECEL GABON : Téléphonie.
- THEBAULT-TRANSBOIS : Exploitation forestière.
- TOTAL GABON : Opérateur pétrolier.
- TRANSIT AFFAIRES GABON : Transport.
- TRANSITEX : Transport.
- TV + : Média.
- TV SAT GABON TELEAFRICA : Média.
- UNION GABONAISE DE BANQUE (UGB) : Services bancaires (groupe LCL)
- VIBEC : Batiments et travaux publics.