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Gestion des connaissances

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La gestion des connaissances (en anglais Knowledge Management) - ou ingénierie des connaissances - est l'ensemble des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (ex : marketing, recherche et développement) ou acquis de l'extérieur (ex : intelligence économique).

Les acteurs de l'organisation ne doivent pas se limiter à la consommation d'informations brutes. Ils doivent veiller aux usages des informations, ce qui signifie interprétation, structuration, capitalisation, et partage des connaissances.

La gestion des connaissances est une application pratique des sciences cognitives qui en sont le fondement théorique.

Sommaire

[modifier] Historique

La gestion des connaissances a émergé dans les années 1980 à la suite de plusieurs constats :

  • L'information n'est pas pérenne dans l'organisation :
  • La quantité d'informations disponibles pour les membres d'une organisation est trop importante pour qu'ils puissent rapidement trouver les informations pertinentes et utiles. Par exemple, certains décideurs sont tellement envahis par les courriers électroniques qu'ils ne les lisent plus du tout, faute de pouvoir trier efficacement entre messages utiles et inutiles.

[modifier] Enjeux et objectifs

[modifier] Champ de la gestion des connaissances

Sans doute n'est-il pas toujours facile de démontrer l'intérêt d'une démarche de gestion des connaissances, au niveau d'une entreprise, fût-elle internationale.

La gestion des connaissances, comprise au sens restreint de capitalisation des connaissances, en réduit le sens au domaine interne de l'entreprise, qui fut celui de l'informatique des années 1960, et aux fonctions d'enregistrement.

Dans le contexte de la mondialisation, la multiplication des réseaux de télécommunication, tant internes (intranet), qu'étendus aux partenaires de l'entreprise (extranet), et aux parties prenantes en général ainsi qu'au reste du monde (internet) révèle les liens qui existent entre les employés d'entreprises différentes, sur les mêmes métiers (on parle alors de filières métier).

Pour autant, on ne peut pas vraiment définir le champ de la gestion des connaissances comme s'étendant au-delà du périmètre d'une entreprise. En effet, dès que l'on s'intéresse au contexte de l'entreprise, on est dans le champ de l'intelligence économique.

Il n'en reste pas moins vrai que la gestion des connaissances est une composante essentielle de l'intelligence économique (Bernard Besson).

[modifier] Enjeux

Le champ de la gestion des connaissances étant posé, il reste à bien en percevoir les enjeux.

On a vu, dans l'Histoire, le bouleversement qu'apporta l'imprimerie lors de la Renaissance. Après quelques décennies (1460-1500) où l'on utilisait l'imprimerie sans changement des organisations, vint un temps où le partage des informations imprimées devint tel qu'il modifia les organisations.

Au niveau global (territoires)

Il en est sans doute ainsi de la Toile. Les technologies contemporaines d'échange d'information apportent beaucoup de facilités, en même temps qu'elles comportent des risques, dès lors que l'information n'est plus contrôlée.

À la limite, une information non contrôlée dans un secteur stratégique, une erreur de communication (nucléaire, aérospatiale, secteur public,...), peuvent menacer la sécurité des États, et ébranler la sécurité intérieure (terrorisme). Le risque de réputation peut être important, lorsque des informations sont diffusées sur internet, par des ONG ou des associations qui n'ont pas pour objectif les intérêts fondamentaux d'un État (groupe d'États) ou d'un territoire. La souveraineté des États peut en être affectée. Une communication d'entreprise superficielle, faite dans le cadre de dispositions de responsabilité sociétale d'entreprise, sans une solide gestion des connaissances, peut mettre en péril l'organisation, si les effets d'annonce priment sur les actions réelles.

Un autre enjeu tout aussi important, toujours à l'échelle globale, touche au développement du savoir, du savoir-faire, des compétences des entreprises, qui concerne aussi les centres de recherche et développement, les universités et les grandes écoles. Le développement de la société de la connaissance, ou de l'économie du savoir ce qui est relativement similaire, se traduit par la mise en œuvre des pôles de compétence, qui nécessite bien sûr une véritable politique d'ingénierie des connaissances, En Europe, ceci a fait l'objet de la stratégie de Lisbonne (2001).

Au niveau global (macroéconomique), il y a donc deux enjeux principaux : la sécurité et le rayonnement culturel et scientifique du pays.

Au niveau des entreprises

Au niveau des entreprises, l'enjeu se situe dans

A ces enjeux s'ajoute celui de la maîtrise des risques : risque de perte de compétence, mais aussi risques en général.

En fait les enjeux de la gestion des connaissances et de l'intelligence économique sont liés. La gestion des connaissances permettra plus particulièrement l'organisation de la mémoire collective (en termes d'intelligence économique), qui est un facteur clé de la pérennisation de l'intelligence économique.

[modifier] Objectifs

Les objectifs de la gestion des connaissances sont donc de :

  • formaliser et échanger des savoirs spécifiques à l'organisation (entreprise, association, administration, ...), savoirs souvent non formalisés tels les savoir-faire et procédures complexes résultant de l'expérience,
  • fournir les informations utiles, et seulement elles, au moment opportun sans que l'on ait besoin de lancer des recherches longues et fastidieuses ;
  • permettre de capitaliser les informations de manière organisée, afin de les pérenniser.

[modifier] Enjeux connexes

La gestion des connaissances, beaucoup plus que l'informatique, met directement en jeu les connaissances des individus, par les interactions nécessitées par les échanges économiques. Ceci est rendu d'autant plus nécessaire que les économies modernes se structurent en pôles de compétences, alliant les entreprises, les centres de recherche et développement, les universités et les grandes écoles, les chambres de commerce et d'industrie.

Sans doute faut-il une certaine culture stratégique, de partage de l'information, pour mettre en place de telles démarches dans les meilleures conditions. L'individualisme peut constituer un frein redoutable.

La praxis joue ici un rôle. Le facteur culturel et sociologique est déterminant pour la réussite de tels projets (Pierre Lacoste, Henri Plagnol).

[modifier] Contenu

Concrètement, la gestion des connaissances consiste :

  • à collecter le savoir des personnes de l'organisation par des entretiens et à le rassembler dans des ouvrages de référence (ex : bréviaires de connaissance) et/ou bases de connaissance,
  • éventuellement à mettre en forme et échanger ce savoir par le biais du système de la Communauté de pratique,
  • à diffuser ce savoir au sein de l'organisation, notamment (mais pas seulement) par des moyens informatiques (sur cet aspect, voir le 2e principe du KM défini par Thomas H. Davenport dans Some Principles of Knowledge Management, 1995).

[modifier] Quelques concepts clés

[modifier] Information vs connaissance

L'information correspond à l'interprétation mécanique (ie: à l'aide d'ordinateurs) ou humaine (ie: à l'aide de cerveaux) de données brutes.

La connaissance est une combinaison ;
- d'informations (ou observations),
- de leur interprétation par les hommes qui puisent dans leur expérience personnelle et/ou collective, et
- de modèles, théories ou croyances qui donnent leur sens à ces informations (Jean-Yves Prax). Sans théorie, modèle ou croyance, l'information risque de n'être que du « bruit » et il n'y aura pas de gain de connaissance.

Le concept de connaissance fait donc appel aux questions de sens portées notamment par les notions telles que le langage, la sémantique, les croyances, la conscience ...

Par ces définitions, on comprend que l'information, qui est factuelle, peut être facilement capitalisée et transportée dans des documents, bases sous forme explicite, alors que la connaissance, stricto sensu, est un item plus humain, subjectif, et souvent tacite.

La modélisation des connaissances est liée aux sciences cognitives, et à l'ontologie, qui impacte la théorie de l'information et a des applications importantes dans les technologies de l'information.

Voir l’article sciences cognitives.
Article détaillé : Ontologie (informatique).

Notamment :

  • dans les approches constructivistes, la connaissance est un construit social dont la valeur de vérité dépend du consensus collectif (ex: monogamie, droits de l'homme, le taux de TVA en France = 19,6%, ...),
  • dans les approches positivistes, la connaissance est une vérité naturelle dont la valeur de vérité provient d'une démonstration "irréfutable" contenue dans des axiomes, théorèmes et universaux en tous genres, en général corrélés à l'expérience du réel et indépendante de la volonté des acteurs (ex: F = mγ, U = RI, E = mc², ...).
Article détaillé : cognition.

[modifier] Connaissances tacites vs connaissances explicites

La gestion des connaissances distingue deux grands types de connaissances, conformément aux apports de la psychologie cognitive :

  • les connaissances tacites qui sont les connaissances appartenant au monde des objets mentaux, des représentations mentales. Elles regroupent les compétences innées ou acquises, le savoir-faire et l'expérience de l'individu (ex: savoir façonner un sabot dans une bille de bois). Elles sont généralement difficiles à « formaliser » par opposition aux connaissances explicites.
  • les connaissances explicites - par opposition aux connaissances tacites - qui sont les connaissances clairement articulées au niveau d'un document écrit ou d'un système informatique (ex: wikipedia). Ces connaissances sont transférables physiquement, car elles apparaissent sous une forme tangible : un document papier peut être transféré par la poste, un document électronique peut être transféré par une messagerie électronique ou via un site web. Elles sont alors plus « collectivisables » que les connaissances tacites qui restent plus individuelles.

[modifier] Accès vs contenu

En ce qui concerne l'approche plus technique de la gestion des connaissances, c'est-à-dire celle qui emploie des moyens informatiques, il est important de faire la différence entre les accès et le contenu, qui sont deux marchés très différents.

Il faut faire attention aux expressions qu'emploient les éditeurs de contenu, de solutions intranet et de logiciels : ils ont tendance à donner à l'expression "gestion des connaissances" (surtout sous son nom anglais de knowledge management (KM)) un sens qui revient à parler en fait de gestion du contenu (content management) ou de gestion d'information (information management), c'est-à-dire peu ou prou de recherche documentaire (moteurs de recherche) associée à de l'indexation. Ce "KM" là ne peut pas être qualifié de gestion des connaissances stricto sensu. Récemment, a été créé le concept de cognition pour bien faire cette différence avec la gestion d'informations et de contenus.

Néanmoins la gestion de contenu a une importance capitale en termes de propriété intellectuelle. D'autre part, elle a des implications très fortes en normalisation.

Cependant la gestion des connaissances ne se limite pas à son approche technique. Il existe d'autres pratiques, en organisation et ressources humaines notamment qui ont vocation à gérer de la connaissance. Celles-ci se retrouvent aujourd'hui sous des termes comme formation et gestion des compétences. Et ce d'ailleurs dans une perspective beaucoup plus fidèle puisque l'approche technique de la gestion des connaissances est victime d'une confusion terminologique entre connaissance, information et données.

Les entreprises ont compris la nécessité de favoriser le partage des connaissances. Pour y arriver, des solutions ont été choisies. Malheureusement, une grande partie de celles mises en place ne sont pas appropriées ou ne le sont que partiellement; deux des principales raisons sont la confusion qui est faite entre connaissances et informations et la non prise en compte des deux facettes de la connaissance.

Les outils de Knowledge Management ont comme support essentiel l’informatique. La connaissance explicite, par définition, est une connaissance que l’on peut inscrire sur un support, ce qui n’est pas le cas de la connaissance tacite, or l’essentiel de la connaissance détenue par une personne est tacite. Les outils de gestion des connaissances ayant un support numérique permettent gérer uniquement de la connaissance explicite et sont par conséquent insuffisant. Il y a un déséquilibre dans les solutions mises en place par les organisations.

Le terme base de connaissances trouve son origine dans la confusion faite entre connaissance et information. Ces bases sont en fait des bases d’informations sur des situations vécues par des gens et sur des connaissances détenues par certaines personnes. Les entreprises n’hésitent pas à enrichir ces bases, qui deviennent très vite de véritables usines à gaz, qui vous submergent d’informations de tout genres, pertinentes ou non.

[modifier] Les trois composantes de la gestion des connaissances

Une bonne gestion des connaissances doit intégrer trois composantes complémentaires :

[modifier] La recherche d'information

C'est le recueil d'informations (on parle aussi de veille), qui est de plus en plus assisté par des moteurs de recherche.

[modifier] Le partage de l'information et des connaissances

Le partage des connaissances est structuré en communautés de pratique, en fonction des métiers de l'entreprises, ou en fonction des centres d'intérêt.

Lorsque les connaissances sont partagées entre plusieurs entreprises, on utilise de plus en plus des moteurs de règles, considérés aujourd'hui comme stratégiques.

[modifier] La structuration des connaissances

Elle est appelée quelquefois ontologie, du mot grec ontos, signifiant être. L'ontologie étant ici une représentation formelle des connaissances (concepts, propriétés, relations). Il s'agit en effet de la structuration du cœur de métier de l'entreprise, de sa mémoire, avec des entités (métadonnées), des textes, des liens, des images...

Cette partie est essentielle pour assurer la cohérence de la mémoire, par rapport aux autres composantes du système d'information : le record management va conditionner le bon fonctionnement des procédures d'entreprise, par rapport aux normes réglementaires et aux normes de comptabilité notamment.

[modifier] Retour sur investissement

[modifier] Problématique

Se lancer dans une démarche de gestion des connaissances suppose d'en évaluer les gains et les coûts.

L'un des premiers chantiers sera donc d'évaluer le retour sur investissement, au moins grossièrement, quitte à affiner cette estimation dans des phases ultérieures du projet.

C'est le chantier le plus difficile à mettre en œuvre avec celui de conduite du changement, car il mesure les capacités d'évolution de l'organisation.

Cinq questions se posent :

  • Quel est le capital de connaissance de l'organisation ?
  • Quel lien y-t-il entre ce capital et les connaissances individuelles ?
  • Comment attribuer une valeur à ce capital ?
  • Quels sont les gains qui résulteront d'un projet de gestion des connaissances ?
  • Comment évaluer les coûts de mise en œuvre ?

Une autre question se pose :

Quels seraient les coûts d'un dysfonctionnement de l'organisation, liés à des risques mal pris en compte du fait d'informations non croisées : risque pays, risque concurrentiel, risque de perte de compétence, risque de réputation, risque juridique,...

Article détaillé : Risque.

Quel prix est-on prêt à payer pour que ces risques ne se produisent pas ?

Un projet de gestion des connaissances doit idéalement être coordonné avec la gestion des risques qui elle-même nécessite des expertises pointues, et mobilise un réseau transversal comme la gestion des connaissances. Il doit aussi être intégré dans l'intelligence économique (sur la surveillance de l'environnement externe),

[modifier] Capital de connaissance

Voir l’article Capital de connaissance.

Le capital de connaissance n'est pas seulement composé des expertises techniques des centres de recherche. Il comprend aussi les expertises dans tous les métiers, et aussi différentes formes de capital.

On admet ainsi que la valeur marché d'une entreprise comprend son capital financier, et son capital de connaissance.

Le capital de connaissance est lui-même évalué par une cartographie de connaissances. Il comprend plusieurs types de capital :

  • le capital intellectuel,
  • le capital humain,
  • le capital structurel,
  • le capital client,
  • le capital organisationnel,
  • le capital d'innovation,
  • et le capital processus.

[modifier] Lien entre capital intellectuel et connaissances individuelles

Les approches purement centralisées de gestion des connaissances montrent des limites.

Il existe une approche de gestion des connaissances qui s'intéresse à l'utilisation par les opérationnels. Elle émerge du constat que beaucoup d'individus sont submergés par les informations qu'ils reçoivent. Ce sont les personnes impliquées dans la veille qui, les premières ont réagi. Il existe en effet un besoin de classer, structurer, catégoriser les informations.

Différents outils, souvent simples, certains gratuits, fournissent des méthodologies de gestion des connaissances. C'est le cas des outils de syndication et des agrégateurs de flux RSS, des technologies Push/Pull ou encore des outils de social bookmarking.

Au-delà des aspects personnels, ces méthodologies ne doivent pas faire oublier les besoins de sécurité de l'information, ce qui signifie confidentialité, intégrité et disponibilité. Par exemple, on doit définir des règles de diffusion et de partage, en fonction de profils d'utilisateurs. Se posent alors des questions d'éthique, de droit, et organisation.

[modifier] Évaluation du capital immatériel - gains

[modifier] Méthode micro-économique

On distingue les connaissances tangibles et intangibles, ainsi que les connaissances mesurables et non mesurables.

L'axe tangible / intangible est à mettre en rapport avec les actifs tangibles (physiques, biens) et intangibles (connaissances, services). La manière de gérer les actifs immatériels pour créer de la valeur est déterminante pour la valeur de l'entreprise en général, et révèle la capacité d'évolution de l'organisation et la qualité du programme de gestion des connaissances.

Il est en général plus difficile de mesurer la valeur d'un actif intangible (immatériel) que celle d'un actif tangible. La méthode d'estimation de la valeur intangible est déterminante.

L'axe mesurable / non mesurable correspond à la capacité de définir une mesure des gains liés au programme de gestion des connaissances.

Exemples de gains tangibles

  • Non mesurables
    • Qualité des dossiers produits.

Exemples de gains intangibles

  • Mesurables

etc Des études sont en cours afin de normaliser les données relatives au capital immatériel.

Mesure

Dans tous ces cas, on adopte les méthodes de mesure suivantes :

  • Gains tangibles et mesurables : obtenus par la comptabilité
  • Gains intangibles et mesurables : il faut définir une mesure (nombre de dossiers traités,...)
  • Pour les gains tangibles et non mesurables, il faut mettre en place un tableau de bord prospectif.
  • Pour les gains intangibles et non mesurables, il faut définir des moyens de mesure qualitatifs : ambiance dans l'entreprise...

Indicateurs de développement durable

Les entreprises emploient généralement des indicateurs de gestion dans leurs programmes de développement durable. Ces indicateurs peuvent être utilement répartis entre les quatre types de gains.

[modifier] Méthode macroéconomique

Sur les aspects macroéconomiques, voir :

Selon la méthode macroéconomique, le capital connaissance intègre :

  • la valeur comptable de l'entreprise
  • la capitalisation boursière de celle-ci
  • les autres apports.

Selon L. Edvinsson et M. Malone (le capital immatériel des entreprises 1999), le modèle macroéconomique est résumé par le ratio :

CIV = Prix de l'action * nb d'actions en circulation / valeur comptable

Cela correspond à l'estimation du ratio des actifs immatériels (ou actifs intangibles) de l'entreprise (CIV voulant dire Calculating Intangible Value).

Remarques :

  • Ce ratio n'intègre pas la valeur comptable des immobilisations (terrains...) ;
  • Ce ratio n'intègre pas l'estimation des résultats futurs de l'entreprise, souvent présente dans le prix de l'action ;
  • Ce rapport est utile dans le cadre d'entreprises dans le même secteur d'activité ;
  • Il doit être utilisé à des fins de comparaison.

Ce ratio est intéressant pour les entreprises de nouvelles technologies, du point de vue du capital humain ou du capital d'innovation.

Il est intéressant de rapprocher le ratio du CIV des nouvelles normes comptables IFRS, qui intègrent depuis 2001 des produits dérivés, basés sur des actifs sous-jacents.

[modifier] Coûts de la gestion des connaissances

Il y a deux types de coûts :

  • Les coûts d'investissement,
  • Les coûts d'exploitation (récurrents).

Les coûts d'investissement comprennent :

Les coûts d'exploitation récurrents comprennent :

  • les coûts des ressources nécessaires au maintien du processus de partage des connaissances (typiquement le webmaster),
  • les coûts de mise à jour des processus,
  • les coûts de gestion des moyens de mesure de la performance,

Les coûts de conduite du changement,

  • les coûts de reconnaissance des acteurs contribuant au projet,

les coûts d'exploitation des nouveaux systèmes d'information introduits dans la gestion des connaissances, et les coûts induits.

[modifier] La mesure de performances

Pour les gains tangibles et non mesurables, il faut mettre en place un tableau de bord prospectif.

Article détaillé : Tableau de bord prospectif.

[modifier] Gestion de contenu

Voir l’article Gestion de contenu.

La gestion de contenu est l'un des autres chantiers de l'ingénierie des connaissances. Elle vise à :

[modifier] Bibliographie

  • Le réveil du samouraï. Culture et stratégie japonaises dans la société de la connaissance. Pierre Fayard. Dunod, Paris 2006.
  • Revue française du marketing, n° 200 de décembre 2004 consacrée au développement durable.
  • Les tableaux de bord de la performance, comment les concevoir, les aligner et les déployer sur les facteurs clés de succès. Patrick Iribarne. Dunod. 2003.
  • Les tableaux de bord de la performance, Patrick Iribarne, Dunod, 2003, ISBN 2 10 006730 3.
  • L'audit d'intelligence économique, mettre en place et optimiser un dispositif coordonné d'intelligence économique, Bernard Besson, 2002.
  • Management du risque, approche globale, AFNOR, 2002, ISBN 2-12-169211-8.
  • Méthodes et outils pour la gestion des connaissances, Dunod, 2000, 2001, ISBN 2 10 006300 6.
  • Le guide du knowledge management, concepts et pratiques du management de la connaissance, Jean-Yves Prax, Dunod, 2000.
  • Knowledge management, théorie et pratique de la gestion des connaissances, René-Charles Tisseyre, Hermès, 1999, ISBN 2-7462-0069-4.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Théorie

[modifier] Au niveau entreprise

[modifier] Articles connexes au niveau microéconomique

[modifier] Articles connexes au niveau macroéconomique

[modifier] Sur les aspects globaux de la connaissance

[modifier] Liens externes

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