Renaissance (période historique)
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- Cet article aborde le thème dans ses aspects historiques. Pour les autres aspects, voir Renaissance.
La Renaissance est une période de rénovation littéraire, artistique, et scientifique, qui se produisit en Europe par la diffusion de connaissances nouvelles parmi un milieu lettré.
Ce mouvement eut comme origine la Renaissance italienne : une Pré-Renaissance se produisit dans plusieurs villes d'Italie dès le XIVe siècle (Trecento), se propagea dans toute l'Italie, en Espagne, dans certaines régions d'Europe du Nord et d'Allemagne au XVe siècle, puis gagna l'ensemble de l'Europe au XVIe siècle.
Dans le courant du XVe siècle et au XVIe siècle, ce mouvement permit à l'Europe de se lancer dans des expéditions maritimes d'envergure mondiale, connues sous le nom de grandes découvertes. La Renaissance s'accompagna aussi d'un ensemble de réformes religieuses. Selon l'historien anglais John Hale, ce fut à cette époque que le mot Europe entra dans le langage courant, et fut doté d'un cadre de référence solidement appuyé sur des cartes et d'un ensemble d'images affirmant son identité visuelle et culturelle.
[modifier] Historiographie
La découpe historique de cette période charnière entre l'époque médiévale et l'époque moderne est sujette à un débat interprétatif entre historiens et historiens de l'art. Certains parlent d'une Renaissance dès le XIIe siècle. En fait, l'emploi même de Renaissance découle d'une perception de l'Histoire visant à lui donner un sens, ce qui correspond au régime de pensée de l'idéalisme allemand du XIXe siècle, notamment au travers des concepts de Hegel. Cette manière de percevoir l'Histoire étant elle-même controversée, le lecteur se reportera à l'article indiqué pour plus de développement.
Si la Renaissance du XIIe siècle eut effectivement lieu, elle fut cependant interrompue par une période très difficile en Europe : le XIVe siècle vit la peste noire décimer plus du tiers de la population européenne. Les conflits de la guerre de cent ans expliquent que ce que l'on appelle communément la Renaissance (objet de cet article) commença beaucoup plus tôt en Italie que dans le reste de l'Europe, en France en particulier. '
[modifier] Concept de Renaissance
La rennaissance au niveau politique est très vague, mais le géo-physicien Sbai El-Karim qui est née de à la rennaissance et qui a écrit plusieurs centaines de livres.
[modifier] Tentative de définition
Le concept de Renaissance est difficile à définir.
Selon Jean Delumeau (en 1999), spécialiste de la Renaissance, le mot Renaissance nous est venu d'Italie, où l'on parlait de la Rinascita des lettres et des arts dès la fin du XIVe siècle (les italiens disent aujourd'hui Rinascimento).
Le terme de Renaissance a été repris en 1860 par l'historien de l'art suisse Jacob Burckhardt (1818-1897) dans son livre Civilisation de la Renaissance en Italie.
Beaucoup d'auteurs donnent une définition sous forme d'extension temporelle. Pour certains auteurs, cette période peut être très longue, pour d'autres très courte :
- D'un point de vue académique français, l'Histoire de la Renaissance commence après la fin du Moyen Âge, en 1453 (chute de Constantinople), et se termine à la mort de Charles Quint en 1558.
- D'autres auteurs la font débuter en 1492 (découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, prise de Grenade),
- D'autres auteurs vont de Pétrarque (1303-1374) à la mort de Shakespeare (1616), voire à celle de Galilée (1642)
- D'autres encore vont de la première implantation portugaise en Afrique du Nord (1415) à la mort de Henri IV (1610).
D'autres auteurs enfin vont jusqu'à mettre en doute la pertinence d'une définition temporelle. Au sujet de ce débat, voir, par exemple, Paul Oskar Kristeller (1905-1999).
Jean Delumeau (en 1999) indique que l'on a donné au terme un sens toujours plus large.
Il importe de reconnaître les causes de la Renaissance, ses différents aspects, et de distinguer les interactions culturelles entre les différents pays d'Europe, selon chaque domaine.
Jean Delumeau qualifie ainsi la Renaissance de grande marche en avant de l'Europe aux XVe siècle et au XVIe siècles.
L'historien René Rémond indique que ce qui caractérise une renaissance, c'est :
- l'apparition de nouveaux modes de diffusion de l'information,
- la lecture scientifique des textes fondamentaux,
- la remise en honneur de la culture antique (littérature, arts, techniques),
- Le renouveau des échanges commerciaux,
- les changements de représentation du monde.
Dans le sens de renouveau dans les arts, la littérature, les sciences, le terme de renaissance peut désigner d'autres périodes de l'Histoire : la renaissance carolingienne (les lettrés de cette époque parlaient de renovatio), la renaissance ottono-clunisienne (920-1000), la renaissance du XIIe siècle (1060-1200). Les historiens parlent quelquefois de prérenaissances, lire à ce sujet l'article Renaissance en historiographie.
[modifier] Naissance d'une identité européenne
L'historien anglais John Hale, quant à lui, souligne que les lettrés du Moyen Âge avaient conscience qu'ils vivaient sur un continent appelé Europe par les géographes, pour le distinguer de l'Asie et de l'Afrique.
En revanche, la grande masse des habitants de l'Europe n'avaient jamais entendu ce terme : ils lisaient difficilement, et « le clergé leur parlait comme à des chrétiens appartenant au continent choisi par la Divine providence pour être le foyer de la vraie foi. »
En somme, les européens n'avaient pas pleinement conscience de leur identité culturelle.
Voir aussi Mondialisation avant le XVIIe siècle
[modifier] Diffusion de l'information par l'imprimerie
L'une des découvertes qui eut le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance fut la découverte de l'imprimerie.
Avant l'invention de ce procédé par Gutenberg vers 1450, l'écriture des livres était faite à la main, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptoria. C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque ; ils les embellissaient par des enluminures. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était le latin.
Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford, et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le droit était l'une des principales disciplines dans ces universités.
Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes.
L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres à partir du milieu du XVe siècle…), de mieux comprendre les faits.
Par exemple, l'Imago mundi de Pierre d'Ailly fut écrit en 1410, et imprimé en 1478. Il fut l'un des fondements de la connaissance géographique utilisée par Christophe Colomb et les navigateurs pendant les grandes découvertes.
Les textes imprimés bouleversèrent la hiérarchie des valeurs. A l'université de Paris, par exemple, la faculté des arts devint au XVIe siècle la faculté la plus prestigieuse, devant celle de théologie.
Les bibliothèques commencèrent à se développer. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences.
[modifier] Lecture scientifique des textes fondamentaux
La première édition de la Bible apparut en 1455. Ses traductions en langues vernaculaires apparurent ensuite à des dates échelonnées selon les différents pays :
- France :
- Allemagne :
- Espagne :
- Angleterre :
(à préciser)
Les premiers textes imprimés concernaient assez souvent la religion, et ceci pendant une cinquantaine d'années.
À partir du début du XVIe siècle, l'impression de textes profanes prit plus de place, ce qui explique le bouleversement des idées à cette époque.
Il faut mentionner la Grande Charte anglaise, qui existait déjà depuis 1215.
On vit aussi la formation des grandes langues européennes au XVIe siècle, comme le français qui devint langue officielle de l'administration en France par l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539.
[modifier] Relecture de l'Antiquité
Il est fréquent de dire que durant la Renaissance, on s'intéressa de nouveau à l'Antiquité grecque et romaine, ce qui accompagna le mouvement intellectuel de l'"humanisme".
En fait, l'Antiquité n'était pas inconnue au Moyen Âge :
- La culture antique était conservée bien avant le XVe siècle par Isidore de Séville, Bède le Vénérable…,
- Platon était déjà connu à la cour de Charlemagne (même si celui-ci avait des difficultés à écrire), sous l'influence de plusieurs lettrés (Alcuin…),
- De nombreux auteurs grecs furent redécouverts par l'intermédiaire des savants musulmans (Avicenne vers l'An mil, puis Averroès vers 1130, pour ne citer que quelques noms) : ce fut ainsi que l'on redécouvrit Aristote en occident aux XIe siècle et XIIe siècles,
- Les auteurs tels qu'Ovide, Virgile, Cicéron, (liste très incomplète)…étaient connus.
Ce qui est juste, c'est que cette culture était réservée à une élite composée essentiellement de clercs, dans les monastères, puis, à partir du XIIIe siècle, dans les écoles urbaines, c'est-à-dire les premières universités européennes (école scolastique).
On sortit progressivement de cette situation de monopole :
- Pétrarque et ses amis, dès le XIVe siècle (Trecento) élargirent la gamme des auteurs antiques connus,
- L'« humaniste » Flavio Biondo découvrit de nouvelles œuvres d'auteurs romains, et entreprit des fouilles archéologiques dans le Forum romain (vers 1430),
- En 1453, Constantinople fut prise par les Turcs ottomans, qui brûlèrent la bibliothèque (fait démenti par certains historiens)
La même année l'invention de l'imprimerie allait permettre d'amplifier le phénomène.
Par conséquent :
- L'archéologie permit de redécouvrir l'art antique : sculpture, arts décoratifs...
- La connaissance de la culture antique s'élargit à davantage d'auteurs antiques (latins et grecs) et se répandit d'abord en Italie, puis en Europe. Cette culture imprégna un nouveau réseau d'« humanistes », Erasme, Thomas More, Guillaume Budé…), qui constituèrent une nouvelle élite.
En fait, si le terme humanités existait déjà, le terme humanisme ne fut employé qu'à partir du XVIIIe siècle (selon Jean Delumeau).
[modifier] Changement de représentation du monde
Dans le monde cultivé des universités occidentales, on avait conscience depuis l'intégration des systèmes de l'antiquité grecque (Ptolémée, Aristote, Ératosthène), c'est-à-dire depuis les XIIe XIIIe siècles, que la Terre était ronde. Cette représentation n'était pas encore très diffusée dans la société occidentale avant le XVe siècle.
Entre le XIIe et le XVe siècle, les informations géographiques se sont enrichies considérablement à partir d'un ensemble de sources, incluant, outre les philosophes et géographes grecs déjà cités, l'astronome arabe Al-Farghani, l'explorateur vénitien Marco Polo (voyages en Asie), le cardinal français Pierre d'Ailly (auteur de l'Imago Mundi, en 1410, imprimé en 1478).
Avant la Renaissance, on se représentait donc, dans les milieux cultivés, la terre comme sphérique, les terres émergées connues (Europe, Asie, Afrique) occupant l'hémisphère nord, dans un secteur d'environ 180°.
On savait donc qu'il était théoriquement possible d'atteindre l'Asie sans passer par le bassin oriental de la Méditerranée et le Moyen-Orient, occupés par les Turcs, après la prise de Constantinople (1453), soit en contournant l'Afrique par voie de mer en passant au sud, soit en allant vers l'ouest.
On était à la recherche d'autres voies commerciales. Les navigateurs portugais cherchèrent d'abord à contourner l'Afrique. On évitait ainsi les dangers liés à l'emprise ottomane sur l'est du bassin méditerranéen.
La boussole, le sextant, le loch et l'astrolabe (utilisé pour la première fois par Christophe Colomb) apparurent en Europe. Ils permettaient de s'aventurer plus loin des terres. Mais on ne connaissait pas bien la distance à parcourir.
Christophe Colomb se lança donc à l'assaut de l'océan Atlantique (500 ans après les Vikings). Un ensemble de navigateurs portugais et espagnols « découvrirent » l'Amérique centrale puis du sud, les Français et les Anglais atteignant l'Amérique du nord.
La découverte du nouveau monde eut un très grand retentissement en Europe : elle diffusa la connaissance de l'existence d'un nouveau continent, auquel le Gymnase Vosgien à Saint-Dié donna le nom d'Amérique en 1507.
Ces explorations, connues sous le nom de Grandes découvertes, enrichirent considérablement les relevés cartographiques (voir Mercator). Elles permirent d'identifier de nouvelles terres émergées, et d'affiner les contours des continents.
Il faut noter que des expéditions chinoises s'étaient lancées aussi à l'assaut des océans (indien) pour établir des échanges avec l'Arabie et l'Afrique (amiral Zheng He, 1415, soit 80 ans auparavant), mais furent arrêtées par l'administration chinoise.
La découverte de l'héliocentrisme, objet de nombreux débats, n'a pas eu d'influence pendant la Renaissance : Nicolas Copernic fit publier ses thèses héliocentristes à sa mort en 1543, mais celles-ci furent interdites en 1616 puis « enterrées » au moment de l'affaire Galilée (1633, pendant la guerre de Trente Ans) jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Il serait donc inexact de parler de révolution copernicienne pour la Renaissance, même s'il y eut effectivement un changement important de représentation du monde.
[modifier] Échanges commerciaux
Les échanges commerciaux en Méditerranée amorcés après la période des Croisades, continuèrent, surtout depuis les ports italiens de Venise et Gênes. Ces Républiques acquirent ainsi une grande puissance.
La nouveauté vint, dès le XVe siècle, du contournement de l'Espagne par les grandes voies maritimes, délaissant les routes commerciales continentales traditionnelles, qui passaient par les anciennes foires de Champagne par exemple.
La conséquence fut le déclin des foires de Champagne, très florissantes au Moyen Âge, et le développement dès le XVe siècle des grands ports d'Europe du Nord (Bruges, Londres, villes hanséatiques…), qui devinrent en même temps des foyers d'activité culturelle importants.
Alors que la France était encore en pleine guerre de Cent Ans, on assistait ainsi à des échanges entre les grandes villes d'Italie et les grands ports du nord de l'Europe (Bruges, Londres…). La Bourgogne était également prospère.
Au XVIe siècle, les puissances ibériques s'initièrent grâce aux grandes découvertes, permirent des échanges avec l'Afrique, l'Amérique centrale et du Sud, l'Inde (épices), l'Amérique du Nord, l'Extrême-Orient.
[modifier] En France : le français devient langue officielle
En 1539, François Ier, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, proclame le français langue officielle. Le français devient ainsi la langue officielle du droit et de l'administration, dans les actes juridiques, à la place du latin. François Ier installe également la bibliothèque royale au château de Fontainebleau.
Le travail linguistique au sein des Institutions permet à la langue française de dépasser les frontières des seules communautés de clercs. Il atteint les érudits (les humanistes).
L'usage des dialectes tend à diminuer, mais il reste très important dans l'ensemble de la France : à la veille de la Révolution française les trois quarts de la population parlaient encore un dialecte.
[modifier] Changement de représentation
Les critères de la Renaissance identifiés par René Rémond correspondent à un changement de représentation du monde.
Le philosophe Michel Foucault considère que la représentation du monde change à différentes époques de l'Histoire : Renaissance, âge classique et Lumières, Mondialisation. Il appelle épistémè la conception du monde liée à une époque. On peut considérer que la Renaissance correspond à un changement d'épistémè par rapport à celui du Moyen Âge.
[modifier] Grandes périodes de la Renaissance
[modifier] Appellations
Il est d'usage d'appeler les siècles de la Renaissance en Italie par le vocable "n"-cento, où "n" désigne le chiffre du siècle :
- n = 3 : années 1300 à 1399, c'est le Trecento = XIVe siècle (quatorzième),
- n = 4 : années 1400 à 1499, c'est le Quattrocento = XVe siècle (quinzième),
- n = 5 : années 1500 à 1599, c'est le Cinquecento = XVIe siècle (seizième).
Attention, au décalage des appellations entre l'italien (formées sur "n") et le français (formées sur "n+1"). Ces appellations se retrouvent dans l'encyclopédie.
[modifier] XIVe siècle / Trecento
[modifier] Extension géographique
À cette époque, les prémices de la Renaissance se produisirent surtout en Italie :
- À Avignon, le pape Clément VI fait appel, pour décorer le Palais des Papes, à une équipe de peintres dirigée par Matteo Giovanetti.
- Dans la cathédrale de Pise, une chaire est sculptée par Pisano dans un style qui n'est plus celui du Moyen Âge, mais dans un style reprenant l'esthétique grecque de l'Antiquité,
- Venise était depuis longtemps en contact avec l'orient, par voie maritime ; c'était la première puissance maritime d'Europe,
- Ferrare,
- Toscane sous le règne des Médicis.
Des foyers de Renaissance importants sont les zones en contact avec les autres civilisations, notamment musulmane : Sicile, Espagne. Ces zones de contact existaient en réalité depuis plusieurs siècles : l'Andalousie (royaume de Séville) depuis l'an mil, la Sicile depuis le XIIe siècle (Palerme).
L'Italie commença ainsi à importer les sciences et techniques islamiques dans les domaines de l'algèbre, de l'astronomie, de la médecine, de l'alchimie, de la géographie.
Un grand nombre de « découvertes » faites pendant la Renaissance, et jusqu'aux Lumières, proviennent en réalité du savoir transmis par les musulmans depuis la Grèce, l'Inde, Babylone.
Beaucoup de mots de la langue française attestent de cette influence : algèbre, algorithme (Al-Khuwarizmi), alchimie…
Les pays arabes possédaient en effet une avance très importante sur l'Europe dans ces domaines.
Les échanges avec l'Extrême-Orient, déjà commencés avec la route de la soie, s'intensifient par voie de terre à la suite du voyage de Marco Polo.
[modifier] Littérature
Pétrarque (1304-1374), d'origine toscane, passe pour être (avec Dante au siècle précédent), l'un des pères de la Renaissance.
C'était un érudit, qui maîtrisait les langues latine et grecque. Il voyagea dans toute l'Europe, séjourna en Avignon (on dit qu'il gravit le mont Ventoux), et séjourna aussi dans le nord de l'Italie à la fin de sa vie.
Il avait plusieurs amis : Giovanni Boccaccio (Jean Boccace)…
[modifier] Architecture
L'un des plus beaux exemples d'architecture du XIVe siècle c'est le Palais des Papes d'Avignon, qui reste toutefois dans le style gothique.
[modifier] Peinture
La peinture connaît déjà un renouveau, surtout à partir de l'Italie, grâce à des peintres comme Duccio, Simone Martini, Matteo Giovanetti, élève de Martini qui peignit les fresques du Palais des Papes d'Avignon, et Giotto.
[modifier] XVe siècle / Quattrocento
[modifier] Extension géographique
La Renaissance s'intensifie en Grèce, elle s'étend aux Flandres, à l'Angleterre, à la Bourgogne, à l'Alsace, à certaines régions d'Allemagne, à la Baltique (Hanse).
En France, le Royaume est encore empêtré dans la guerre de Cent Ans, qui se termina en 1453-1477. La région de Bourges est restée un foyer culturel (Jean de Berry au siècle précédent et Jacques Coeur durant ce siècle, grâce notamment à son palais déja de style Renaissance). Il faudra les efforts de Charles VII, et surtout de Louis XI pour remettre de l'ordre dans le Royaume.
Louis XII, commença à importer la Renaissance italienne en France : le château de Meillant dans le Berry (actuel département du Cher) est déjà construit dans le style Renaissance.
[modifier] Littérature
[modifier] Architecture
En Italie
Artistes marquants :
architectes italiens.
Dans le centre de la France
Au XVe siècle, on voit déjà une pré-renaissance, attestée par les châteaux de la route appelée aujourd'hui Jacques Cœur près de Bourges.
Le style gothique flamboyant se répand. Il constitue comme une résistance de l'ancien style.
[modifier] Peinture
Voir aussi La peinture (résumé à compléter)
- En Italie : les peintres les plus marquants sont Fra Angelico, Fra Bartolomeo, Masaccio,Filippo Lippi, inventeur de la perspective, Piero della Francesca, Leone Battista Alberti théoricien de la peinture et architecte, Sandro Botticelli.
- Développement de la perspective (Italie et Flandres),
- Dans les Flandres : apparition de la peinture à l'huile, invention de la toile, primitifs flamands : Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Jérôme Bosch…
[modifier] Musique
La polyphonie est une musique écrite pour des chœurs à plusieurs voix en musique sacrée ou profane. Elle nécessitait des règles d'harmonie, afin de bien entendre les voix simultanément.
Les polyphonies se développèrent à l'origine dans le nord de la France, dans les Flandres, en Angleterre, et en Bourgogne.
[modifier] XVIe siècle Cinquecento
L'humanisme se développe avec Erasme, humaniste hollandais, esprit universel.
[modifier] Extension géographique
Le Portugal continue les explorations (Cabral). Les autres grands navigateurs Christophe Colomb, Amerigo Vespucci (voir paragraphe et article détaillé grandes découvertes… permettent aux puissances ibériques (Portugal et Espagne, d'étendre leur puissance.
L'Espagne devient ainsi la première puissance européenne, voire mondiale, grâce à la richesse de ses colonies, et à l'exploitation des mines d'argent, qui autorisent une augmentation de la masse monétaire.
Charles Quint est le souverain le plus puissant d'Europe, étend son influence dans l'ensemble de l'Europe, ce qui n'est pas sans créer une rivalité avec François Ier.
La renaissance italienne se poursuit avec le Cinquecento.
En France, à partir de Louis XII et de François Ier (à partir du début de son règne en 1515, correspondant à la bataille de Marignan), les guerres d'Italie font connaître la Renaissance italienne en France, avec un siècle de retard. Léonard de Vinci apporte en France le savoir-faire des artistes de la Renaissance italienne.
- Article détaillé : Renaissance française.
L'Espagne gardera sa puissance jusqu'au traité des Pyrénées (1659).
[modifier] Droit
En droit, un changement structurel se produisit au XVIe siècle, avec le passage de la suzeraineté (société de type de féodal, serment d'allégeance), à la souveraineté.
Le roi contrôlait directement le royaume à l'aide d'une administration mieux structurée, surtout en France et en Espagne. Il s'agissait encore d'une administration très légère, puisqu'elle comptait environ 1500 fonctionnaires en France.
Cette transformation a été en grande partie provoquée par les avancées techniques dans les systèmes d'armement : la portée des nouveaux canons rendait les châteaux forts inefficaces. Le système féodal dans lequel les seigneurs avaient des privilèges en échange d'un devoir de protection des sujets, devint caduc.
Il fallut imaginer un système de droit adapté à la nouvelle forme de monarchie.
Par ailleurs, en France, la langue française devint à cette époque la langue officielle du droit et de l'administration, grâce à l'édit de Villers-Cotterêts (François Ier, 1539), qui vint appuyer la souveraineté du roi.
Les théoriciens du droit furent :
- Jean Bodin, juriste français,
- Machiavel
[modifier] Poésie / Littérature
Sur la littérature en langue française du XVIe siècle :
Le XVIe siècle est marqué par l'apparition de la langue française moderne, soutenue par le pouvoir royal de François Ier, qui, avec l'édit de Villers-Cotterêts (1539), donne à cette langue son statut de langue officielle du droit et de l'administration du royaume de France. La bibliothèque royale est transférée de Blois à Fontainebleau.
L'usage du latin commence à décroître, les dialectes continuent d'être parlés par la grande majorité de la population en France et ce jusqu'à la Révolution Française (voir Histoire du français).
Les écrivains marquants sont :
- Guillaume Budé, fils de Jean Budé, ami d'Erasme, de Rabelais, de Thomas More, est un helléniste, philologue (il possèdait une riche bibliothèque), théologien. Il fonda le Collège de France (1530) à la demande de François Ier.
- Rabelais, écrivain français,
- Montaigne, écrivain français, philosophe du scepticisme : il ne comprend pas les querelles entre catholiques et protestants, il est l'auteur des Essais,
Poésie : L'appellation « Renaissance » est ici aussi problématique : après tout, la littérature n'était pas morte et l'Âge d'or (1530-1560) est finalement assez court et évolue très rapidement vers le Baroque.
La poésie compose alors un ensemble assez polymorphe et disparate.
D'un côté, quelques formes médiévales subsistent - que l'on songe notamment à Marot utilisant les formes du rondeau, de la ballade de l'épître, formes qui tombent en désuétude avec la Pléiade.
Parallèlement, de nouvelles formes apparaissent telles que l'ode, le sonnet, l'élégie, le discours ou l'églogue mais aussi d'autres plus longues telles que les longs poèmes cosmologiques de Scève, les Hymnes de Ronsard qui concentrent sur un thème l'ensemble des savoirs et les poèmes dramatiques (qu'ils soient comiques ou tragiques).
Pour autant cette distinction par formes n'est pas toujours évidente, encore moins pertinente, et les arguments permettent tout aussi bien de discriminer la poésie de la Renaissance :
- Héroïques : peu de réalisation.
- Satiriques : sur la base des poètes latins, ces œuvres visent la condamnation des vices.
- Tragiques.
- Comiques : ayant pour modèle Plaute et Térence, les poètes ridiculisent les défauts de toujours (avarice…) et certains acteurs de la société (courtisanes…).
- Lyriques avec pour sujets l'amour, le vin, les joutes… dans une imitation d'Horace ou Théocrite.
- Poésie d'épanchements amoureux et religieux sur le modèle de Pétrarque notamment.
- Poésie religieuse.
Les formes permettent un classement d'autant moins pertinent qu'un recueil est alors souvent composé avec différents genres et différents registres.
La poésie demeure le genre dominant, produit de la Divine fureur (la furor) envoyée par les Muses. Pontus de Thiard distingue d'ailleurs quatre fureurs divines : la fureur poétique (don des muses), l'intelligence des mystères et religions inspirée par Bacchus, la divination (don d'Apollon) et enfin la passion amoureuse inspirée par Vénus.
[modifier] Architecture
- Article détaillé : Architecture de la Renaissance.
Au Moyen Âge, les châteaux étaient d'austères monuments édifiés pour l'autodéfense d'un territoire ou d'un pays, et la protection de la population environnante. C'est l'archétype même du château-fort. Cependant en France, dès le milieu du XVème siècle (fin de la guerre de Cent ans) l'influence architecturale de la Renaissance italienne commence à ce faire sentir et du château-fort traditionnel, on va passer au siècle suivant au règne des chateaux-palais si présents aujourd'hui dans la vallèe de la Loire mais aussi ailleurs (Fontainebleau, le Louvre...).
Ainsi, l'ère de la Renaissance laissa la place aux édifices qui misaient tout sur l'esthétique plutôt que sur la défense. C'est alors que disparurent mâchicoulis, créneaux, ponts-levis, meurtrières et douves, pour laisser la place aux somptueux jardins géométriques, aux symétries des châteaux, aux immenses fenêtres, aux colonnes, aux frontons, et aux autres ornements qui pourraient montrer toute la puissance du propriétaire du château.
C'est donc sur l'esthétique que l'on mise, et non sur la défense. Le but étant d'attirer l'œil sur la richesse, et montrer le pouvoir du roi ou du prince. C'est une des caractéristiques les plus visibles de la Renaissance.
En Italie, architectes :
- Gian Lorenzo Bernini, dit le Bernin, architecte italien,
En France :
- C'est la période bien connue des châteaux de style Renaissance.
[modifier] Peinture
> voir l'article sur la Renaissance artistique
La peinture de cette époque se caractérisait par un intérêt porté à l'homme. On jugeait un homme, si et seulement s'il était instruit. Les peintures étaient le plus souvent des portraits, sculptures de l'être humain dans une image complète et méliorative. L'art du nu s'affirma (en référence à l'Antiquité) notamment pour valoriser l'aspect athlétique de l'Homme. Parmi les peintres de cette époque, on a :
En Italie : Michel Ange, Raphaël, Leonardo Da Vinci, Titien, Véronèse.
En France : Jean Clouet
En Allemagne : Albrecht Dürer, peintre graveur, dessinateur allemand.
[modifier] Musique
(résumé à compléter)
Styles : Attention , la naissance de l'opéra n'apparaît qu'à l'époque Baroque , c'est même sa naissance qui marque le début de cette époque .
- Polyphonies plurituextuelle .
Personnages marquants :
- Monteverdi, compositeur italien, auteur de nombreux Madrigaux , ses opéras sont considérés comme datant de l'époque Baroque .
- Palestrina, compositeur italien,
- Orlando di Lasso, Roland de Lassus
[modifier] Renouveau dans les techniques
Voir article détaillé Système technique de la Renaissance
Notons par ailleurs quelques techniques qui permirent le renouveau intellectuel et commercial, inventées ou importées d'autres régions du monde.
[modifier] Imprimerie
L'Imprimerie révolutionna les idées dès sa mise au point 1453 par Gutenberg. (Le secret de fabrication du papier était parvenu aux Italiens au XIIe s, les Chinois savaient aussi imprimer avec des caractères mobiles en bois. Mais ils n'ont pas développer l'imprimerie pour deux raisons, leur écriture était compliquée, et cela pouvait remettre en cause le pouvoir de l'empereur.)
La première Bible fut imprimée en 1455, ce qui permit la diffusion beaucoup plus rapide des idées à travers l'Europe (et des savoirs).
[modifier] Horloge mécanique
L'horloge mécanique apparaît en Italie dès 1280, et remplace les sabliers et horloges à eau pendant la Renaissance.
[modifier] Vitraux, verre blanc
L'usage des vitres se développa au XVIe siècle.
[modifier] Textile
Perfectionement et généralisation :
[modifier] Travail des métaux
Pendant la Renaissance, on emploie de plus en plus l'or, l'argent, le fer, le cuivre, en majorité ramenés du nouveau monde (c'est l'une des conséquences de la découverte de nouvelles terres, quelles quelles soient, à savoir la recherche et l'exploitation de [nouvelles] matières premières [minerais, métaux, sel, fruits et légumes, charbon, pétrole...) Le procédé de l'amalgame apparaît pour le traitement de l'argent.
[modifier] Techniques de navigation, cartographie
- Cartographie : cette discipline connut de grands développements avec par exemple Fra Mauro à Venise, dès le XVe siècle, qui correspondit avec Henri le Navigateur, ce qui permit aux explorateurs européens de partir à la découverte du monde.
- En retour, les explorations fournirent de nombreux relevés cartographiques, qui firent avancer cette discipline : projection de Mercator, géographe flamand, en 1569, par exemple.
- Boussole : importée de Chine,
- Sextant : il permit la navigation loin des côtes, donc les grandes découvertes,
- Caravelle : ces navires permirent les grandes découvertes ; on notera que des navigateurs chinois s'étaient déjà lancés vers l'Afrique dès 1415 (amiral Huang Ho)
[modifier] Innovations militaires
- Arquebuses
- Pistolet ou arquebuse courte
- Nouvelles fortifications : invention du bastion en Italie à la fin du XVe siècle. Les fortifications de type italien apparaissent à Troyes et à Saint-Paul de Vence à partir de 1525.
[modifier] Techniques de peinture
- Toile : ce nouveau procédé remmplaça progressivement les peintures a fresca employées dans les édifices
- Peinture à l'huile : ce procédé fut inventé par les Flamands,
- Perspective, inventée par Masaccio, utilisée par Jan van Eyck et Piero della Francesca.
[modifier] Céramique
- Voir Bernard Palissy (1510-1589)
[modifier] Réforme
[modifier] Causes de la Réforme
Le mouvement de renouveau en Europe s'accompagne d'un enrichissement jugé excessif de l'Église, ce qui provoque l'indignation de certains chrétiens, qui veulent revenir aux sources de l'évangile.
D'autre part, à cette époque, certains chefs de l'Église étaient trop proches des autorités politiques.
[modifier] Au XVe siècle
Plusieurs Réformateurs dont John Wyclif en Angleterre, et Jan Hus en Bohême, tentent de réformer l'Église, mais se heurtent à l'intransigeance des clercs. Jean Hus est condamné par l'Église, ce qui laissera une blessure durable en Europe centrale.
Le moine dominicain Savonarole défia l'Église à Florence. Il mourut sur le bûcher.
Voir aussi :
[modifier] Au XVIe siècle
Réformateurs :
- Luther, théologien et réformateur allemand, s'indigne des indulgences accordées par Rome et publie ses 95 thèses (1517),
- Calvin, réformateur français, installé à Genève, en Suisse
- Ignace de Loyola, fondateur de la compagnie de Jésus,
- Thomas More, qui ne peut éviter la séparation de l'église anglicane.
Voir aussi :
[modifier] Grandes découvertes
Rappelons que les routes commerciales (route des épices…) étant barrées du fait de la prise de Constantinople (1453), on chercha à ouvrir de nouvelles voies commerciales.
Une première phase des grandes découvertes est ouverte, dès le XVe siècle, par les navigateurs portugais qui, sous l'impulsion de Henri le Navigateur, lancent des expéditions en vue de contourner l'Afrique. Vasco de Gama découvre l'Inde (1497-1498) (Inde), Cabral découvrit le Brésil (1500).
De son côté, l'Espagne envoya ses propres navigateurs : Christophe Colomb vers l'Amérique (trois voyages à partir de 1492), Magellan (tour du monde), Amerigo Vespucci (Amérique du Sud), qui donnera (involontairement) son nom au nouveau continent (voir plus bas) …
Le traité de Tordesillas (1494) définissait une ligne de partage entre colonies espagnoles et portugaises en Amérique.
En réalité, l'Amérique avait déjà été atteinte par le viking Leif Ericsson vers l'an mil.
Le terme « Amérique » fut attribué dans la ville de Saint-Dié (actuellement Saint-Dié-des-Vosges), par une assemblée savante, le Gymnase vosgien, composé de géographes. Le nom du nouveau continent fut composé à partir du nom du navigateur Amerigo Vespucci.
Le navigateur français (Jacques Cartier partit vers le Canada (1534)). Les navigateurs britanniques étaient souvent des corsaires.
François Xavier atteignit la Chine et le Japon en 1549-1551.
En fait, le traité de Tordesillas lésait les nations autres que l'Espagne et le Portugal, ce qui provoqua le phénomène des corsaires.
Drake fit un tour du monde en sens inverse de Magellan (1577-1580).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
Génériques :
- Histoire,
- Histoire de l'Italie,
- Histoire des Pays Allemands,
- Trecento, Quattrocento, Cinquecento
- XVe siècle XVIe siècle
Spécifiques :
- Sciences et techniques de la Renaissance (en)
- Système technique,
- Guerre à la Renaissance (en — suite de Guerre au Moyen Âge)
- Histoire de l'architecture,
- Histoire de l'urbanisme,
- Renaissance artistique,
- Philosophie de la Renaissance (en)
- Humanisme & Néoplatonisme
- Réforme (Religion).
Voir aussi dans le Wikipedia en italien :
[modifier] Bibliographie
- Atlas historique Nathan . L'édition originale a paru en anglais (1981) sous le titre : The Hamlyn Historical Atlas, chez Hamlyn, Londres. Ouvrage collectif sous la direction de R.I. Moore. L'ouvrage a été traduit en français par Paul Alexandre (1982) ISBN 2-09-290026-9
- Jean Delumeau :
- La Civilisation de la Renaissance, Arthaud, coll. « Grandes civilisations », 1993
- Une histoire de la Renaissance, Perrin, 1999, ISBN 2-262-01288-1
- John Hale, The civilization of Europe in the Renaissance, (la civilisation de l'Europe à la Renaissance), Perrin, 1993, traduit de l'anglais par René Guyonnet (1998) 2-262-01471-X
- La France de la Renaissance, France Loisirs, direction Pierre Marchand, Jean-Pierre Babelon, membre de l'Institut, directeur général honoraire du musée des domaines de Versailles, ouvrage collectif, (1998), ISBN 2-7441-1743-9
- P. Burke, La Renaissance européenne, Seuil, coll. « Points Histoire », 2002
- E. Garin (s. dir.), L'Homme de la Renaissance, Seuil, coll. « Points Histoire », 2002
- Th. Wanegffelen et 6 collaborateurs, "La Renaisance", Ellipses, Paris, 2002.
- J.-P. Poussou, C. Callard, O. Chaline, Y. Lignereux, A. Tallon, La Renaissance. Enjeux historiographiques, méthodologie, bibliographie commentée, Armand Colin, Paris, 2002
- Bertrand Gille, Les ingénieurs de la Renaissance, Thèse Histoire, Paris, 1960. Seuil, coll. « Points Sciences» 1978 (ISBN 2-02-004913-9);
- Jacob Burckhardt, La Civilisation de la Renaissance en Italie, t. I & II, Denoël, 1981
- Le grand livre des explorateurs et des explorations, France Loisirs, sous la direction de Michèle Gavet-Imbert et Perrine Cambournac. 1991
- Ernst Bloch : La philosophie de la Renaissance, Payot poche, 1994, ISBN 2228888370.
[modifier] Liens externes
- (fr) La transformation de l’univers de référence et de ses représentations L'histoire en marge de l'histoire à la Renaissance, Collection Cahiers Saulnier.
- Château de Fontainebleau
- Synthèse Scolaire sur la Renaissance : Fichier PDF (Lien diffusé avec l'accord du site ILove5A.be)
[modifier] Liens sur la France au XVIe siècle
- (fr) La Renaissance artistique et humaniste en France
- (fr) Musée national de la Renaissance à Écouen
- Site des Grands Peintres - Renaissance
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