Brest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
- Pour les articles homonymes, voir Brest (homonymie).
Brest | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bretagne |
Département | Finistère (sous-préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Brest |
Canton | Chef-lieu de 10 cantons |
Code INSEE | 29019 |
Code postal | 29200 |
Maire Mandat en cours |
François Cuillandre 2001-2008(PS) |
Intercommunalité | Brest Métropole Océane |
Latitude | |
Longitude | |
Altitude | 0 m (mini) – 103 m (maxi) |
Superficie | 49,51 km2 |
Population sans doubles comptes |
145 200 hab. (2006) |
Densité | 3023 hab./km2 |
Brest est une ville française de Bretagne, chef-lieu d'un arrondissement du département du Finistère (29). Son nom en français provient du nom breton qui serait une forme abrégée de « Beg ar Rest » (la pointe du château). Ses habitants sont appelés les Brestois et Brestoises (en breton Brestad, Brestadez).
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Site
Le plateau du Léon domine la Rade de Brest du haut de falaises presque rectilignes qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain. Ce mur n'est pratiquement interrompu que par un aber encaissé, la Penfeld, vestige du lit de l'Aulne avant qu'elle ne creuse le passage du Goulet.
[modifier] Situation
Un dicton populaire affirme que l'on ne passe jamais par Brest, il faut y avoir une raison d'y aller. Brest est située à l'Ouest de la Bretagne, dans le Nord du Finistère, département dont elle est une sous-préfecture.
Installée sur une péninsule, le pays de Léon, Brest est quasiment dépourvue d'arrière-pays: au Sud, elle donne directement sur une vaste rade, au-delà de laquelle la presqu'île de Crozon regarde vers Quimper, tandis qu'à l'Ouest et au Nord la mer n'est qu'à une vingtaine de kilomètres, et à l'Est Landerneau et Morlaix ont longtemps limité son influence.
[modifier] Climat
Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard | |
---|---|---|---|---|---|
Brest (aéroport de Guipavas) | 1 749 h/an | 1 109 mm/an | 9 j/an | 11 j/an | 74 j/an |
Brest (ville) | 790 mm/an[1] | ||||
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Les records de température maximale et minimale à Brest entre 1945 et 2001 sont respectivement de 35,2° le 12 juillet 1949 et -14° le 28 janvier 1947[3]. La température moyenne est de 10,9°. Les précipitations sont supérieures à 2,5mm 112 jours par an[4].
- Article connexe : Climat du Finistère.
[modifier] Démographie
Brest est la plus grande ville de l'Ouest breton, avec une population de 156 217 habitants en 1999, ce qui place Brest au 17e rang des villes françaises à cette date.
1936 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 700 | 110 713 | 136 104 | 154 023 | 166 826 | 156 060 | 147 956 | 149 634 | 145 700 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes 2004 : Population provisoire (enquête annuelle). |
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire
Dès l'Âge du bronze, la pointe de Bretagne se trouve sur la route de l'étain.
[modifier] Antiquité
Le site de Brest faisait partie du territoire du peuple gaulois armoricain de Osismes ou Osismii. Ils occupaient à peu près l'espace de l'actuel Finistère.
La naissance de Brest correspond à la construction d'un camp fortifié romain à la fin du IIIe siècle. Ce castrum est contemporain des murailles de Vannes, Nantes, Rennes et Alet érigées à chaque fois avec le matériau prélevé sur les monuments publics de ces villes démolies pour cette occasion, indice d'une grande urgence : Il fallait d'une part se protéger des assauts répétés de pirates dits « Saxons » ou « Frisons », des bagaudes qui pillaient les campagnes et attaquaient même les villes non défendues, et d'éventuelles troupes barbares dont on craignait l'arrivée. D'autre part, le gouvernement impérial mettait en place une organisation militaire qui s'appellera au siècle suivant le Tractus armoricanus et nervicanus avec constitution d'une flotte, la Classis armoricana pour le contrôle des côtes.
Il a été proposé que la capitale de Osismes eût été transférée de Vorgium (Carhaix) à Brest pour des raisons de défense et de contrôle maritime, et qu'elle aurait vu emménager à l'abri de ses murs les élites carhaisiennes. Mais il a été établi récemment que si Brest a reçu le cantonnement d'une légion romaine dans ses murailles, Carhaix est demeurée chef-lieu jusqu'à la dissolution des structures administratives gallo-romaines dues à l'immigration bretonne.
Les Coriosolites ont été dans le même cas, doublant leur capitale (dans les terres) de Corseul par le port nouvellement fortifié d'Alet (l'actuelle St-Servan, entre Manche et Rance). L'absence d'évêché attesté à Carhaix et Corseul, mais aussi à Brest et Alet (avant le VIIIe siècle pour cette dernière ville) est aussi à rechercher dans l'organisation religieuse des premiers Bretons continentaux, basée sur des abbayes-évêchés (Landevennec, St-Pol, Tréguier, Dol...) La dépopulation de Brest au IXe siècle lui fera préférer naturellement Saint-Pol-de-Léon et Quimper pour siège d'un diocèse divisé désormais entre Léon et Cornouaille : Le souvenir des Osismes s'était évanoui.
Le castrum romain du IIIe siècle endommagé et en partie ruiné fut renforcé d'une nouvelle construction, le Castellum, bâtie à l'intérieur du vieux Castrum par le comte Morvan de Léon pour se protéger des Normands qui ravageaient la région. Cette ville fortifiée deviendra château au XVIe siècle quand la population civile l'évacuera pour peupler les faubourgs. Le château sera modifié jusqu'au XXe siècle.
[modifier] Moyen Âge
Au Moyen Âge, la configuration de la côte et des dangers du large obligent la totalité du trafic maritime entre le Nord et le Sud de l'Europe à passer au pied des falaises et de l'abbaye de Saint Mathieu, dont dépend alors Brest, un des ports les plus importants de tout l'Occident.
En effet, la Penfeld a longtemps constitué par elle même un excellent port naturel. Elle est abritée et presque dissimulée derrière un rocher, d'environ 200 mètres dans sa plus grande longueur, qui plongeait dans l'eau sur deux côtés et était isolé de la terre par un ravin sur son troisième côté.
Brest est tour à tour sous la domination du Duc de Bretagne et du royaume d'Angleterre.
[modifier] Ancien Régime
En 1593, Henri IV donne à Brest le titre de ville et en 1631, Richelieu fait de Brest un port militaire. Il crée alors le port et les arsenaux, sur les rives de la rivière Penfeld. Ces constructions nécessitèrent une main-d'œuvre abondante qu'il fallut loger.
En 1683, Vauban fortifia la ville. À la fin du règne de Louis XIV la ville est désormais constituée et compte environ 15 000 habitants.
En 1686, venus par la mer à bord de l'Oiseau et de la Maligne, débarquent à Brest, trois ambassadeurs du roi de Siam accompagnés de six mandarins, trois interprètes, deux secrétaires et une vingtaine de domestiques, chargés de nombreux présents, ils venaient rendre visite au roi Louis XIV à Versailles. Empruntant à pied la rue Saint-Pierre, ils émerveillèrent les Brestois qui rebaptisèrent la rue en rue de Siam.
Au XVIIIe siècle l'ingénieur brestois Antoine Choquet de Lindu dirigea les travaux du port et, en 1750, bâtit le bagne de Brest qui ne sera désaffecté qu'au milieu du XIXe siècle. Vidocq, fils d'un boulanger d'Arras, le plus célèbre forçat brestois, parviendra à s'en évader.
[modifier] Blason
Mi-parti de France et de Bretagne ou bien Parti : au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or ; au 2e d'hermine.
Ceci signifie que l'écu est divisé en deux dans le sens de la hauteur, que figurent sur la moitié gauche les armes de France (des fleurs de lys dorées sur fond bleu) et sur la moitié droite un semi d'hermines, emblème de la Bretagne.
C'est dans un registre de délibérations du conseil municipal que figure, à la date du 15 juillet 1683, la première mention de ces armoiries brestoises.
[modifier] Révolution
Sous la Révolution, Brest prend une nouvelle importance. Ce grand port militaire doit à tout prix rester acquis à la France. En 1789, la ville s'engage majoritairement pour la Révolution. Plus grande ville de l'ouest de la Bretagne, on lui préféra pourtant Quimper comme chef-lieu de département du Finistère lors de sa création sous l'Assemblée constituante en 1791. En 1792, ce sont même les fédérés brestois qui, avec les fédérés marseillais, prennent les Tuileries le 10 août, afin d'emprisonner le roi. Cependant, après la radicalisation révolutionnaire, notamment le coup d'État des Montagnards contre les Girondins en juin 1793, la commune de Brest, majoritairement girondine, se détache de la nouvelle orientation girondine. Elle prend part à ce qu'on appelle alors le « fédéralisme ».
Après l'échec de ce mouvement, la répression est activée : en 1794, les différents représentants du peuple en mission installent le Tribunal révolutionnaire de Brest, qui condamnera 70 personnes à la guillotine. Parallèlement, la marine est redressée par André Jeanbon Saint André. Après la mort de Robespierre, la nouvelle arrive à Brest tardivement et n'engendre dans un premier temps aucun changement: la guillotine poursuit son travail. Toutefois, dès septembre, des prisonniers de la Terreur sont libérés: ceux-ci lancent un vaste mouvement d'opinion contre les Jacobins, qu'ils appellent rapidement « terroristes ». Ils les accusent notamment d'avoir été sanguinaires, et même d'avoir bu le sang des victimes (sans qu'il n'y ait aucune trace dans les sources). La surenchère amène finalement l'arrestation de la plupart de ceux qui ont été liés à la Terreur.
Les anciens notables de la ville, ceux qui avaient été au pouvoir lors des débuts de la Révolution, retrouvent leur influence et leur place au sein des organes de la ville. Ainsi, lors des élections de 1795 pour les nouvelles assemblées directoriales, trois girondins sont élus. En 1800, Cafarelli est nommé préfet maritime de l'Atlantique.
[modifier] XIXe siècle
La ville perd cependant beaucoup d'influence: en raison du blocus anglais permanent, la marine est quasi paralysée et ne peut plus jouer le rôle d'avant-poste de la République. Ainsi, la ville connaît une phase d'accalmie. Après un siècle de marasme, le développement de Brest reprit sous le Second Empire. En 1856, Napoléon III permit à la ville de jeter un pont sur la Penfeld. L'empereur et l'impératrice furent reçus magnifiquement quand ils séjournèrent à Brest du 9 août au 12 août 1858. En reconnaissance de cet accueil, Napoléon III fit agrandir l'arsenal, prolonger deux lignes de chemin de fer jusqu'à Brest, et créa le port de commerce.
Cependant, il se mit au plus mal avec les notables de la ville. En effet, la coutume voulait que le Roi salue les riches bourgeois avant les officiers, et les nouveaux riches, de plus il est à souligner qu'ils étaient placés alors sur le tribune d'accueil selon leurs niveaux de richesse, plus on était riche plus on était proche du Roi. Lorsque Napoléon III inaugura le pont de Recouvrance, il se dirigea directement vers l'extrême droite de la tribune, alors que Joséphine s'avanca vers l'extrême gauche, saluant ainsi les plus proches du prolétariat, et dernière "offense" il tourna le dos aux nobles et ne les salua point.
[modifier] XXe siècle
En 1917, Brest devient port de débarquement des Américains à destination des tranchées de la Première Guerre mondiale.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le 19 juin 1940. Ils y construisent alors une base sous-marine. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en 1941 et dureront jusqu'à la libération de la ville le 18 septembre 1944 par les troupes américaines après un siège de 43 jours. Il ne restait alors, plus rien du vieux Brest. Seul le château, la Tour Tanguy et la rue Saint-Malo ont résisté aux bombes et ont pu être conservés.
Barbara, un poème de Jacques Prévert rappelle la dramatique destruction de Brest dans ces quelques vers :
- (…)
- Oh Barbara
- Il pleut sans cesse sur Brest
- Comme il pleuvait avant
- Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
- C'est une pluie de deuil terrible et désolée
- Ce n'est même plus l'orage
- De fer d'acier de sang
- Tout simplement des nuages
- Qui crèvent comme des chiens
- Des chiens qui disparaissent
- Au fil de l'eau sur Brest
- Et vont pourrir au loin
- Au loin très loin de Brest
- Dont il ne reste rien.
Les habitants réfugiés pour beaucoup dans d'autres régions (la Sarthe notamment) rentrent alors reconstruire sur les décombres du vieux Brest une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans de Jean-Baptiste Mathon. On construisit des baraques en bois pour ceux qui n'avaient nulle part où aller. Il a fallu parer au plus pressé pour reloger la population, au détriment de l'esthétique et du patrimoine historique de la ville. Les blocs de béton et les grandes allées rectilignes ont remplacé les anciennes ruelles, dont le dernier vestige est la rue de Saint-Malo.
En mars 1950, débutent les grèves ouvrières des dockers et des ouvriers de la Reconstruction, pour une augmentation de salaire. Suite à une manifestation agitée le 16 avril 1950, réunissant 1000 à 2000 ouvriers, des responsables du Parti communiste et de la CGT sont arrêtés. Le lendemain, 2500 grévistes dénoncent ces arrestations, et affrontent violemment les forces de l'ordre. La répression fait 49 blessés, et un mort, Édouard Mazé, ouvrier de 26 ans tué par les CRS d'une balle dans la tête. Les syndicats lancent alors une grève générale en signe de deuil. Son enterrement réunit près de 20 000 personnes, tandis que l'Assemblée nationale décide de ne blâmer officiellement que la violence des grévistes.
Orientée naturellement vers l'industrie d'armement, Brest y puise sa prospérité d'après guerre. Le déclin de cette industrie impose, à la fin du XXe siècle, le transfert des activités économiques vers les structures de la recherche maritime et les nouvelles technologies.
[modifier] Dates clés[5]
- 250-350 : construction du Castellum de Brest, camp romain constituant la première citadelle de Brest.
- 410-420 : Fin de l'occupation romaine.
- 1240 : Le Duc Jean Ier Le Roux achète le château, le village et le port de Brest au comte de Léon Hervé III, ruiné.
- 1341 : Jean de Montfort s'empare du château et entoure le bourg d'un rempart.
- 1386-1387 : Jean IV de Bretagne assiège vainement, à deux reprises, Brest tenu par les Anglais.
- 1397 : Remise de Brest par Richard II d'Angleterre à Jean IV de Bretagne contre une grosse indemnité.
- 1505 : Visite de la duchesse-reine Anne.
- 1512 (10 août) : Combat de la Cordelière.
- 1593 (31 décembre) : Henri IV accorde le droit de bourgeoisie aux habitants de Brest, qui compte 1500 habitants, et leur permet d'élire un maire et deux échevins.
- 1629 : Richelieu envoie d'Infreville à Brest en tournée d'inspection.
- 1631 : Richelieu crée la Marine du Ponant et le Port en Penfell. Naissance de l’arsenal, début du développement portuaire et militaire de Brest, qui conduira à la fortification du site.
- 1681 : Louis XIV réunit le bourg de Sainte Catherine (Recouvrance) à Brest, aux dépens de saint-Pierre-Quilbignon.
- 1683 : Vauban dresse un plan des fortifications à entreprendre.
- 16?? : Extension du territoire de la ville jusqu'aux fortifications aux dépens de Lambézellec.
- 1686 (18 juin) : Arrivée des ambassadeurs de Siam qui passent par la rue Saint-Pierre, future rue de Siam.
- 1694 : premier plan d’aménagement de Brest par Vauban.
- 1702 : Bénédiction de l'église Saint-Louis.
- 1746-1784 : grands travaux de l’ingénieur de la Marine, Antoine Choquet de Lindu qui marquera la ville.
- 1750-1751 : construction du bagne de Brest
- 1752 (janvier) : constitution de l'Académie de Marine.
- 1778 (juin) : combat de la Belle Poule.
- 1785 (août) : départ de Lapérouse et Fleuriot de Langle.
- 1789 (avril) : assemblée électorale de la sénéchaussée de Brest. Élection des députés brestois aux états généraux.
- 1800 (juillet) : nomination du premier préfet maritime, Cafarelli
- 1830 : création de l'École navale (sur l'Orion)
- 1852 (mars) : le principe de la transportation des forçats en Guyane est établi
- 1856 (avril) : décret de création d'un pont sur la Penfell
- 1858 (9-12 août) : séjour de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie. Inauguration du canal de Nantes à Brest.
- 1858 (1er septembre) : départ du dernier convoi de bagnards à destination de la Guyane. À la fin de l'année, il ne reste plus un forçat à Brest
- 1858 : création de la Société académique de Brest.
- 1859 (août) : décret de création d'un port de commerce à Porstrein
- 1861 : Brest intègre 172 ha (« l'extension ») de la commune de Lambézellec, de l'actuelle place de la Liberté à l'Octroi, pour s'étendre hors les murs, et englober son nouveau port de commerce.
- 1861 (juin) : ouverture du pont à la circulation
- 1861-1889 : le port de commerce quitte la Penfeld. Il devient, dans l’ancienne anse de Porstrein qui est comblée, le port Napoléon.
- 1865 (avril) : arrivée du chemin de fer et inauguration de la gare.
- 1891 : premier Paris-Brest-Paris.
- 1917 - 1918 : Brest, port de débarquement américain
- 1920-1929 : la ville étouffe dans ses fortifications et se développe hors de ses murs. Le Plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension de Brest étudié par l’architecte Georges Milineau tentera d’organiser ces évolutions.
- 1930 : inauguration du pont Albert Louppe, dit "pont de Plougastel"
- 1940 (19 juin) : entrée des troupes allemandes à Brest
- 1940 (8 juillet) : premiers bombardements alliés de la ville.
- 1941 (22 mars) : arrivée des croiseurs allemands Scharnhorst, Gneisenau et Prinz-Eugen
- 1942 (11 février) : départ des croiseurs allemands
- 1943 (28 janvier) : décret d'évacuation de la population non indispensable
- 1943 : premières études d’un plan de reconstruction menées par Jean-Baptiste Mathon.
- 1943 (9 février) : avis d'évacuation obligatoire des « non indispensables », évacuation de la population scolaire
- 1944 (13 et 14 août) : évacuation totale de la ville (ne restent qu'environ 2000 personnes : défense passive)
- 1944 (9 septembre) : explosion de l'abri Sadi-Carnot (373 civils et plusieurs centaines d'Allemands morts)
- 1944 (18 septembre) : reddition de la garnison allemande de la Place de Brest et libération de la ville au terme d’un siège qui la laissera en ruines.
- 1945 : création du grand Brest par agrégation des communes voisines : Lambézellec, Saint-Pierre-Quilbignon et Saint-Marc.
- 1947 : explosion de l'Ocean Liberty, chargé en nitrate d'ammonium (plus qu'à AZF), il détruit en partie le quartier de Saint-Marc
- 1946-1961 : reconstruction de la ville.
- 1950 (mars-avril): grèves des ouvriers de la reconstruction et des dockers, qui se soldent le 17 avril à la mort d'un ouvrier.
- 1960 : création du Collège scientifique, future université de Bretagne Occidentale.
- 1960 (7 septembre) : remise de la médaille de la Résistance à la ville par le Général de Gaulle.
- 1964 : création de l'escadre de l'Atlantique.
- 1974 (1er janvier) : création de la Communauté Urbaine de Brest qui regroupe 8 communes.
- 1994 : inauguration du pont de l'Iroise (en présence d'Edouard Balladur)
- 2000 : création de l'Association des communautés du Pays de Brest.
- 2004 : changement de nom de la communauté urbaine et naissance de Brest Métropole Océane.
[modifier] Organisation administrative et vie politique
Le maire actuel de la ville de Brest est François Cuillandre.
La mairie principale de brest se situe à l'Hotel de Ville place de la Liberté.
[modifier] Organisation administrative
Brest s'est agrandie de façon importante en 1945, quand commença sa reconstruction, en fusionnant avec 3 communes voisines: Lambézellec, Saint-Marc et Saint-Pierre-Quilbignon.
Brest est divisée en 10 cantons :
- Le canton de Brest-Bellevue est formé d'une partie de Brest (17 472 habitants)
- Le canton de Brest-Cavale-Blanche-Bohars-Guilers est formé d'une partie de Brest et des communes de Bohars et Guilers (16 780 habitants)
- Le canton de Brest-Centre est formé d'une partie de Brest (21 285 habitants)
- Le canton de Brest-Kerichen est formé d'une partie de Brest (18 921 habitants)
- Le canton de Brest-Lambezellec est formé d'une partie de Brest (17 928 habitants)
- Le canton de Brest-L'Hermitage-Gouesnou est formé d'une partie de Brest et de la commune de Gouesnou (15 478 habitants)
- Le canton de Brest-Plouzané est formé d'une partie de Brest et de la commune de Plouzané (16 170 habitants)
- Le canton de Brest-Recouvrance est formé d'une partie de Brest (16 521 habitants)
- Le canton de Brest-Saint-Marc est formé d'une partie de Brest (22 383 habitants)
- Le canton de Brest-Saint-Pierre est formé d'une partie de Brest (14 909 habitants)
Depuis 1973, Brest forme avec 7 communes voisines une communauté urbaine, appelée Brest Métropole Océane.
[modifier] Maires
|
|
Voir aussi la Liste des maires de Brest depuis 1608.
[modifier] Économie
Brest est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Brest. Elle gère des infrastructures de réparation navale civile, le port de commerce de Brest, le port de pêche de Brest, le port de Camaret, le port de Landerneau, le port de Lanildut, le port de l’Aber Wrac’h ainsi que l'Aéroport de Brest Bretagne.
Brest est le 9e port de commerce français en comptant la réparation navale civile. La ville revendique la place de premier pôle européen pour les sciences et techniques liées à la mer. Sur les 3 000 chercheurs de Bretagne occidentale, une large proportion se consacre à ce domaine.
[modifier] Innovations économiques et scientifiques
Deux pôles de compétitivité sont reconnus par l'État en 2005 :
- Le « Pôle Mer Bretagne » a été labellisé parmi les 15 pôles de compétitivité à vocation mondiale.
- Dans le domaine des TIC : le pôle à vocation mondiale Images et Réseaux »
- Le Technopôle Brest-Iroise regroupe 4 600 personnes et fédére les mondes de l’Entreprise, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche particulierement dans les domaines suivant:
- Sciences et technologies de la mer.
- Sciences et technologies de l’information et de la communication.
- Sciences du vivant (agro-alimentaire – santé – biotechnologie).
[modifier] Développement économique
- Invest in Brest : Guide de l'entreprise souhaitant investir dans la ville.
[modifier] Agriculture
- Groupe Even: Coopérative Laitière de Ploudaniel.
- Laita : Groupe laitier.
- SAVEOL: Leader francais de la production de tomates.
[modifier] Banque/Assurances
- Crédit Mutuel de Bretagne : Premier Groupe financier de l'Ouest de la France.
- SURAVENIR : Assurance.
[modifier] Electronique/Télécommunications
- Alcatel: Fournisseur mondial d'équipements et de systèmes high-tech.
- Cabasse Electroacoustic:Constructeur d'enceintes acoustiques.
- SDMO:Un des principaux fabricants de groupes électrogènes au monde.
- Thales : Groupe spécialisé en électronique professionnelle civile et militaire.
- TurboConcept : TurboConcept développe des circuits intégrés de codage correcteur d'erreurs turbo codes.
[modifier] Sciences et techniques de la mer
- IFREMER : L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer.
- SHOM: Service Hydrographique et Océanographique de la Marine
- Sobrena : Chantier naval brestois. Réparation navale.
[modifier] Informatique/Multimédia
- GEOMEDIA: Edition de logiciels de CAO en matière de topographie, VRD, Travaux Publics, terrassements, conception routière...
- HIPPOCAMPE:Agence conseil en communication à Brest.
- MVI (Maintenance et vente informatique).
[modifier] Transports
- Aéroport international de Brest.
- Ports-de-Brest.
- Port de Plaisance du Moulin Blanc:Port de Plaisance du Moulin blanc .
- Réseau Bibus: Compagnie de transports urbains de Brest.
[modifier] Médias
- Le Telegramme de Brest: Quotidien.
- Ouest France : Quotidien.
[modifier] Recherche et enseignement supérieur
Principal pôle économique de la pointe Bretagne, Brest dispose de nombreux établissements supérieurs et de recherche :
- Une université pluridisciplinaire : Université de Bretagne Occidentale (UBO) (lien externe)
- Un Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) Site
- Des grandes écoles :
- École nationale d'ingénieurs de Brest (ENIB) (lien externe)
- École nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (ENST Bretagne) (lien externe)
- EURo Institut d'Actuariat (EURIA) (lien externe)
- École nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d'armement (ENSIETA) (lien externe)
- Institut supérieur de l'électronique et du numérique de Brest (ISEN Brest) (lien externe)
- École supérieure de commerce de Bretagne (lien externe)
- École Navale (lien externe)
- Ecole supérieure d'Arts de Brest (ESAB) (lien externe)
- Ecole supérieure en microbiologie et sécurité alimentaire(Esmisab) (lien externe)
- Des organismes de recherche
- CERV : Centre européen de réalité virtuelle
- Ifremer : l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (lien externe)
- [1] : Institut polaire français - Paul Émile Victor (ex-IFRTP)
- le CEDRE : Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux. Le Cedre a été créé dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier « Amoco Cadiz » pour améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d'intervention français.
- IRD/ORTSTOM : Institut de recherche pour le développement. Pôle de référence en matière de recherche et de formation océanologique.
- SHOM : Service hydrographique et océanographique de la marine
Nombre de ces organismes sont situés sur le technopôle BREST-IROISE.
[modifier] Culture
[modifier] Littérature
- Ouvrages évoquant le "vieux Brest"
- A bord de l'Etoile Matutine de Pierre Mac Orlan (1920)
- Kleier eured de Roparz Hemon (1934)
- L'ancre de miséricorde de Pierre Mac Orlan (1941)
- Poème Barbara dans Paroles de Jacques Prévert (1946)
- Querelle de Brest de Jean Genet (1947)
- La prison maritime de Michel Mohrt
- Nenn Jani de Roparz Hemon (1974)
- Les Clients du Bon Chien jaune de Pierre Mac Orlan (1926)
- La reconstruction de Brest
- Brest-en-baraques : Histoire d'une ville provisoire, 1945-1975 de Françoise ROUXEL (1998)
- Brest en reconstruction: Antimémoires d'une ville de Pierre LE GOIC (2001)
- Auteurs brestois ou en relation avec Brest
[modifier] Organismes culturels
- Bibliothèque Municipale de Brest
Portail des bibliothèques : Le réseau des bibliothèques municipales de Brest est constitué de 10 succursales réparties dans les différents quartiers de Brest. La Bibliothèque Centrale (ou Bibliothèque d'Étude), située au 22 rue Traverse, abrite d'importantes collections encyclopédiques de niveau universitaire ainsi que 30000 volumes patrimoniaux: ouvrages anciens, manuscrits, cartes et plans, fonds spéciaux (1500 ouvrages et périodiques du XVIe siècle à nos jours sur les Echecs, fonds mer, fonds breton, fonds nobiliaire). Depuis 1968, la Bibliothèque municipale de Brest est inscrite sur la liste des bibliothèques classées.
- Musées
- Musée de la Marine : Miraculeusement épargné par les destructions de 1944, le château médiéval est le monument historique le plus ancien de Brest. Dix-sept siècles d’histoire abritent aujourd’hui le musée national de la Marine. Dans ce cadre exceptionnel, le musée abrite une très belle collection de maquettes de navires, tableaux, sculptures.
- Musée de la Tour Tanguy : Seul vestige médiéval avec le château, la Tour Tanguy abrite un musée municipal gratuit présentant divers documents historiques et maquettes reconstituant le vieux Brest d'avant 1939.
- Musée des Beaux-Arts : Ce musée est comme un point d’ancrage dans la ville nouvelle : un lieu où retrouver, à travers l’expression artistique, une mémoire ailleurs effacée. C’est pourquoi on privilégia d’emblée l’acquisition de peinture européenne depuis la fin du XVIe siècle jusqu’à nos jours.
- Musée Mémorial Fort Montbarey. Ce musée raconte l'histoire du Finistère pendant la Seconde Guerre mondiale et sa libération.
- Centre d'art Passerelle : L'objectif de ce Centre d'art est de promouvoir la création plastique contemporaine en favorisant les échanges avec d'autres formes d'expression artistique (manifestations à caractère événementiel, impromptus poétiques, chorégraphiques et musicaux).
- Musée de la Fraise et du Patrimoine.
- Centre Culturel de l'Abbaye de Daoulas : Expositions archéologiques, historiques ou ethnographiques.
- Équipements scientifiques et techniques
- Océanopolis : un parc de découverte des océans. Des pôles aux tropiques en passant par les côtes bretonnes, Océanopolis vous donne la possibilité d'explorer toutes les mers du globe. Un voyage qui associe approche scientifique et spectaculaires mises en scène.
- 3 pavillons : Tempéré, Polaire, Tropical.
- 42 aquariums de 50 à 1 000 000 de litres.
- 3,7 millions de litres d'eau de mer.
- 10 000 animaux de 1 000 espèces différentes.
- Le Conservatoire national botanique : niché au cœur du vallon du Stang-Alar est un espace unique de 40 hectares de réputation internationale. Il recueille, conserve et cultive les espèces rares en voie de disparition des îles du monde entier.
- Festivals
- Astropolis : Festival de musiques électroniques en Bretagne, en août
- Festival du conte : en novembre
- Fête Internationale de la mer et des marins : en juillet tous les 4 ans
- Festival du film court : en novembre, organisé par l'association côté Ouest
- Festival de la radio et de l'écoute à Brest : en décembre, organisé par l'association longueur d'onde
- Forum des usages coopératifs : rencontre francophone des acteurs de l'internet et du multimédia en juillet les années paires
- Musiques, Théâtre, Danse, Expositions
- Vivre la Rue : fait revivre la si rare et charmante rue St Malo (XVIIIème) à Recouvrance
- Maison du Théâtre : Lieu de transmission et d’expérimentation théâtrale.
- Le Théâtre de l'Instant : Théâtre s'ouvrant au public pour les créations de la troupe.
- Troupes
- Les filles de la pluie : theâtre engagé.
- IMPRO.INFINI : théâtre d'improvisation professionnel de Brest
- Compagnie Derezo : Compagnie professionnelle de théâtre.
- LIBIDO : Ligue d'Improvisation de Brest et de l'Ile D'Ouessant.
- Théâtre Morosoff : Théâtre contemporain.
- Salles de spectacle
- Le Quartz : Scène nationale
- Le fourneau: Centre National des Arts de la Rue
- L'espace Vauban : Cabaret-concert
- La Carène : La Salle des Musiques Actuelles de Brest
- Centre de création musicale (CCM): Association ayant pour vocation de former aux techniques musicales et de production les musiciens amateurs ou professionnels, et de proposer des lieux de répétitions.
- Groupes et ensembles musicaux
- La Pétarade de Brest : fanfare
- La Fanfare Zebaliz' : fanfare
- Fanfarnaum' : fanfare
- Kevrenn Brest Sant Mark: bagad
- Ensemble Matheus : classique
- La luciole : Pôle d'enseignement des musiques actuelles.
- Lulu Jazz Band : Jazz
- Korollerien Lenn Vor
- L'Orchestre d'Harmonie:L’Association musicale de la ville de Brest
- L'orchestre universitaire de Brest
- Vivre le Monde :Percussions
- "La Volute et les Sautereaux": Musique ancienne.
- Radios locales
- Neptune : Radio privée associative à Brest
- Télévisions locales
- Canal Ti zef : la télé différente
- Télévision Générale Brestoise, TGB fabrique de la TV, à Brest et autour, en asso et sans but lucratif.
- Fédération des associations bretonnantes du pays de Brest, SKED
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Brest est connue pour son Pont de Recouvrance, son arsenal militaire et sa Rue de Siam.
Parmi les bâtiments historiques, seuls le château et la Tour Tanguy sont encore debout. A Recouvrance, les 100 mètres du bas de la Rue Saint Malo, authentique habitat populaire du XVIIIe siècle, ont résisté aux bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale.
En suivant le chemin cotier par la route de la corniche on peut rejoindre Le phare du Portzic.
[modifier] Grandes fêtes
Tous les 4 ans, depuis 1992, en juillet, Brest accueille la grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins. Le clou de la fête est la grande régate pendant laquelle l'ensemble de la flotte navigue de Brest à Douarnenez où se prolonge la fête, en longeant la côte rocheuse et découpée de la pointe Bretonne.
- Brest 2008 aura lieu du 11 au 17 juillet 2008 Site de Brest 2008
- Brest 2004 s'est déroulée du 10 juillet au 15 juillet (au soir) 2004. Elle a accueilli près de 2000 voiliers traditionnels venant de 20 nations différentes. Cette fête apporte des nouveautés majeures par rapport aux précédentes fêtes, comme des jangadas (bateaux brésiliens), des bateaux Vikings, des yoddlers. Site de Brest 2004
- Brest 2000 s'est déroulée du 13 au 20 juillet 2000.
- Brest 1996, la deuxième fête des bateaux et vieux gréments à Brest.
- Brest 1992 première édition de la fête des vieux gréements qui a depuis lieu tous les 4 ans au mois de juillet. L'ouverture de la Penfeld aux civils constitue une révolution qui explique en partie le succès inattendu de la fête : près d'un million de visiteurs. Le moment fort de la fête est sans conteste la mise à l'eau, le 14 juillet, d'une goélette, réplique d'un aviso du début du XIXe siècle. Baptisée « La Recouvrance », du nom du plus célèbre quartier de Brest, elle porte haut les couleurs de la ville. Depuis cette époque elle propose des croisières, est présente à chaque fête et on peut souvent l'admirer dans le port de Brest. http://www.larecouvrance.com
Tous les ans au mois d'avril, la Kevrenn Brest Sant-Mark organise le Printemps des sonneurs, qui permet à dix à vingt bagadoù de présenter au public leur répertoire de la saison à venir. Le Printemps commence par un défilé des différents bagadoù, se poursuit par des concerts sur des scènes en plein air place de la Liberté et dans les rues avoisinantes, et se termine par un "triomphe" où les quelques centaines de musiciens jouent ensemble sur les marches de la mairie.
Cette fête a pour origine le cinquantième anniversaire de la Kevrenn Brest Sant-Mark qui avait été créée pour récolter des fonds pour aider les victimes de l'explosion de l'Ocean Liberty en 1947. Brest avait déjà organisé de 1953 à 1970 le Festival des cornemuses, origine en 1972 du Festival interceltique de Lorient.
Toutes les semaines d'été depuis 1998, Brest organise les Jeudis du port, soirées de concerts gratuits et d'arts de la rue sur les quais du port de commerce, qui font rimer qualité artistique et succès populaire.
[modifier] Sport
La ville de Brest s'est vue confier le Grand Départ du Tour de France cycliste 2008, lequel fera le tour de la bretagne en 3 étapes.
Equipements sportifs :
- 1 patinoire Rinkla Stadium
- 5 piscines couvertes
- 2 vélodromes
- 1 piste de bi-cross
- 3 golfs (Pays de Brest)
- 1 swin golf
- 5 centres équestres
- 76 courts de tennis
- 1 site naturel d’escalade
- 4 grands murs d’escalade
- 1 aéro-club
- 75 terrains de grands jeux (football et rugby)
- 90 aires de jeux couvertes, gymnases, salles spécialisées
- 9 stands de tir
- 1 circuit couvert de karting
- équipements pour skate-board dans plusieurs quartiers.
- 45 000 licenciés tous sports confondus
Nautisme : Les activités nautiques sont regroupées sous le label Station nautique. 4 centres nautiques dont le centre brestois ouvert toute l’année
- 103 000 journées d'activité par an
- 120 organismes partenaires
- 12 500 personnes accueillies
- 500 bateaux
- 82 emplois
- 60 manifestations nautiques
Plaisance
- Brest, 1er port de Plaisance de Bretagne
- 1460 places, 120 places visiteurs
Sports Collectifs
- Stade Brestois: Football - L2
- Etendard de Brest : Basketball - Pro B
- Les Albatros : Hockey sur Glace - D2
[modifier] Personnages célèbres
|
|
[modifier] Jumelages
[modifier] Jumelages
- Denver, États-Unis d'Amérique depuis 1956,
- Plymouth, Royaume-Uni depuis 1963,
- Kiel, Allemagne depuis 1964,
- Tarente, Italie depuis 1964,
- Yokosuka, Japon depuis 1970,
- Dún Laoghaire, Irlande depuis 1984,
- Cadix, Espagne depuis 1986.
[modifier] Jumelages-coopération
- Saponé, Burkina Faso depuis 1989,
- Constanţa, Roumanie depuis 1993.
[modifier] Protocole d'amitié
[modifier] Voir aussi
[modifier] Cartes anciennes
[modifier] Liens internes
Château de Brest, Cours d'Ajot, Penfeld, Pont de Recouvrance, Rade de Brest, La liste des maires de brest depuis 1608, Recouvrance (Finistère), Stade Brestois 29 (football, ligue 2), Etendard de Brest (basket, pro B), Tonnerre de Brest, Gare de Brest, Aéroport de Brest Bretagne, Arsenal de Brest, Bibus - transports en commun dans l'agglomération de Brest, BMO - Brest Métropole Océane, Le Télégramme de Brest, Chambre de commerce et d'industrie de Brest
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Brest
- Brest 3d Des reconstitution en 3d de Brest au début du 18eme siécle
- La déclinaison brestoise de Wikipedia Wiki-Brest
- Des photos de Brest par Erwan Corre : "Brest, ma ville,... mon âme" Expo Photo Brest
[modifier] Notes et références
- ↑ J. Kessler et A. Chambraud Météo de la France. Tous les climats localité par localité (JC Lattès - 1990)
- ↑ Données climatiques sur Brest, L'Internaute
- ↑ Les records météorologiques en Finistère, à la station météo de Brest-Guipavas, Météo France
- ↑ Statistiques pour Brest (29) à la station météo de Brest-Guipavas, Météo France
- ↑ Source: Ville de Brest - Brest Métropole Océane
|
|||
Plus de 200 000 : Bordeaux | Lyon | Marseille | Montpellier | Nantes | Nice | Paris | Rennes | Strasbourg | Toulouse |
|
|
|