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Histoire des Juifs en Tunisie

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v · d · m

L'histoire des Juifs en Tunisie remonte à l'époque de l'Empire romain.

En 1948, la population juive de Tunisie est estimée à 105 000 individus mais, en 1967, la plupart des Juifs tunisiens ayant fui le pays pour s'installer en France et en Israël, leur nombre tombe à 20 000. En 2004, on estime leur nombre à 1500 personnes vivant principalement à Djerba, île qui abrite aujourd'hui la plus importante minorité religieuse du pays.

Sommaire

[modifier] Antiquité

La tradition parmi les descendants des premiers Juifs tunisiens est que leurs ancêtres se sont installés dans cette partie de l'Afrique du Nord bien avant la destruction du Temple de Salomon au VIe siècle av. J.-C.. Bien que cette théorie soit infondée, la présence des Juifs à l'apparition du christianisme est attestée par un monument juif découvert à Hammam Lif en 1883. Après la dissolution de la Judée par les Romains, un grand nombre de Juifs sont envoyés par Titus en Maurétanie mais beaucoup s'installent à Tunis. Ils se lancent alors dans l'agriculture, l'élevage du bétail et le commerce. Divisés en clans ou tribus, gouvernés par leurs chefs respectifs, ils doivent payer aux Romains une capitation de 2 shekels. Sous la domination des Romains puis (après 429) des Vandales, le nombre des habitants juifs de Tunis augmente et ils prospèrent à un point tel que les conseils de l'Église d'Afrique jugent nécessaire de mettre en place des lois restrictives à leur encontre. Après le renversement des Vandales par Bélisaire en 534, Justinien publie un édit de persécution dans lequel les Juifs sont classés parmi les ariens et les païens.

Au VIIe siècle, la population juive est largement accrue par les immigrants venus d'Espagne qui, fuyant les persécutions du roi wisigoth Sisebuth et de ses successeurs, arrivent en Maurétanie puis s'installent dans les cités byzantines. Selon les historiens arabes, ces derniers se mélangent rapidement avec la population berbère, convertissent beaucoup de tribus très puissantes au judaïsme et continuent de professer cette religion jusqu'au règne du fondateur de la dynastie idriside. L'historien Ibrahim al-Raqiq al-Kairouani (Xe siècle) relate qu'en 698, à l'époque de la conquête de Bizerte, le gouverneur du district est juif. Lorsque Tunis passe sous domination arabe, un autre afflux de Juifs s'installent à Tunis. Comme les autres Juifs des pays islamiques, ceux de Tunis sont subordonnés à l'ordonnance d'Omar ibn al-Khattab.

[modifier] Antiquité tardive

En 788, lorsque Idris Ier proclame l'indépendance de la Maurétanie vis-à-vis du califat de Bagdad, les Juifs tunisiens rejoignent son armée sous la direction de leur chef Benjamin Ben Joshaphat Ben Abiezer. Toutefois, ils se retirent vite parce qu'ils sont peu disposés à combattre contre leurs coreligionnaires de certaines parties de la Maurétanie, qui restent fidèles au califat de Bagdad, et en raison de certaines actions commises par Idris contre les juives. Victorieux, Idris se venge de cette défection en attaquant les Juifs dans ses cités. Après une résistance sans succès, la paix est conclue : ses termes indiquent que les Juifs doivent payer une capitation et fournir un certain nombre de vierges par an au harem d'Idris. La tribu juive Ubaid Allah préfère migrer vers l'est plutôt que de se soumettre à Idris. Selon la tradition, les Juifs de l'île de Djerba sont les descendants de cette tribu. En 793, Idris est empoisonné après l'ordre d'Haroun ar-Rachid (par le médecin du gouverneur qui serait juif) et, vers 800, la dynastie aghlabide s'établit. Sous cette dynastie, qui règne jusqu'en 909, la situation des Juifs de Tunis est très favorable. À cette époque, Bizerte a à nouveau un gouverneur juif et leur influence politique se fait sentir dans l'administration du pays. La communauté de Kairouan, établie après la fondation de la ville par Oqba Ibn Nafaa en 670, est alors particulièrement prospère.

L'accession au pouvoir du ziride al-Muizz ibn Badis (1015-1062) voit arriver une période de répression : ce dernier persécute toutes les sectes hétérodoxes ainsi que les Juifs. Cette persécution affecte particulièrement la prospérité de la communauté de Kairouan. Certains de ses membres commencent alors à émigrer vers Tunis qui gagne rapidement en population et en importance commerciale.

L'accession au pouvoir de la dynastie almohade en 1146 se révèlent désastreuse pour les Juifs de Tunis. En suivant une croyance fantaisiste dont on ne trouve aucune trace dans la tradition islamique, le premier souverain, Abd al-Mumin, déclare que Mahomet a permis aux Juifs le libre exercice de leur religion pour une durée de 500 ans et que, si à la fin de cette période, le messie n'est pas venu, ils seront forcés de se convertir à l'islam. En conséquence, juifs et chrétiens doivent se convertir ou quitter le pays. Les successeurs d'Abd al-Mumin suivent la même ligne et leurs mesures sévères causent une émigration importante ou des conversions forcées. Devenus suspicieux vis-à-vis de la sincérité des nouveaux convertis, les Almohades les forcent à porter une tenue spéciale avec une pièce de tissu jaune pour se couvrir la tête.

Les Juifs de Tunis observent alors scrupuleusement la plupart des fêtes, dont Hanoucca, bien qu'ils ignorent Pourim.

[modifier] Domination hafside et espagnole

Sous la dynastie hafside qui est établie en 1236, les conditions de vie des Juifs s'améliorent grandement. En plus de Kairouan, il existe alors d'importantes communautés à Mahdia, Djerba et Tunis. Considérés d'abord comme étrangers, les Juifs ne peuvent pas s'installer dans la médina de Tunis mais doivent vivre dans des bâtiments appelés fondouks. Quelques années plus tard, Sidi Mahrez, qui rendit de grands services au premier souverain almohade en 1159, obtient pour eux le droit de s'installer dans un quartier spécifique de la ville. Ce quartier, appelée Hara, constitue jusqu'en 1857 le ghetto de Tunis : il est fermé durant la nuit. En 1270, en conséquence de la défaite de Louis IX de France, qui a entamé la huitième croisade à Tunis, la cité de Kairouan est déclarée sainte : les Juifs y vivant doivent alors la quitter ou se convertir. Dès lors et jusqu'à la conquête du pays par la France (1881), juifs et chrétiens ont l'interdiction de passer une nuit dans cette ville et ne peuvent y accéder durant la journée que sur permission spéciale du gouverneur.

Le fait que les Juifs de Tunis, durant les XIVe et XVe siècles, soient traités plus cruellement que ceux des autres régences barbaresques est sans doute dû au fait que, alors que les réfugiés d'Espagne s'installent massivement en Algérie et au Maroc, seul un petit nombre d'entre eux choisit de s'installer à Tunis. En conséquence, les Juifs tunisiens n'ont ni rabbins ni disciples renommés et ils doivent consulter ceux d'Algérie ou du Maroc sur les questions religieuses les plus ordinaires. Les affaires communes sont toutefois réglées par un conseil, nommé par le gouvernement, qui a pour fonction d'administrer la justice aux Juifs et, plus spécifiquement, la collecte des 3 taxes imputées aux Juifs : une taxe commune (à laquelle chacun contribue selon ses moyens), une capitation et une taxe générale (qui est également imposée aux musulmans). En plus de cela, chaque commerçant et industriel juif doit payer une taxe annuelle au corps de métier auquel son commerce ou son industrie appartient. En dépit de toutes ces contraintes, le commerce est majoritairement contrôlé par des Juifs et le gouvernement doit recourir à eux pour l'exploitation de leurs divers monopoles. Après le XIIIe siècle, le souverain confie à un juif le poste de receveur des taxes. Ce fonctionnaire, qui porte le titre de caïd, sert d'intermédiaire entre les gouvernements et sa communauté auprès de laquelle son autorité est très importante. Les membres du conseil des anciens, de même que les rabbins, sont nommés sur sa recommandation et aucune décision rabbinique n'est valide sans son approbation.

Durant l'occupation espagnole des côtes tunisiennes (1535-1574), les communautés juives de Bizerte, Sousse, Sfax et d'autres ports souffrent grandement alors que le règne ottoman leur garantit un certain niveau de sécurité, le libre exercice de leur religion et la liberté d'administrer leurs propres affaires. Elles sont toutefois exposées aux caprices des princes et aux poussées de fanatisme populaire. Certains officiels sont autorisés à leur imposer des servitudes sans compensation. Les Juifs sont obligés de porter un costume spécial. Des bas sont également portés durant l'hiver. Ils ne peuvent monter que des ânes ou des mules et n'ont pas le droit d'utiliser une selle.

À partir du début du XVIIIe siècle, le statut politique des Juifs de Tunis s'améliore grandement. Cela est dû à l'influence croissante des agents politiques des puissances européennes qui, cherchant à améliorer les conditions de vie des résidents chrétiens, doivent également plaider la cause des Juifs que la législation musulmane classe avec eux. Joseph Azulai, qui visite Tunis en 1772, cite ainsi l'influence du caïd Solomon Nataf à la cour du bey de Tunis. Durant la même période, des familles quittent la Toscane pour s'installer à Tunis, divisant ainsi la communauté entre Juifs tunisiens (Touansa) et Juifs d'origine espagnole ou italienne (Granas, originaires de Livourne, Leghorn en hébreu). Ces derniers participent à la création des premières industries. Mais ils parlent l'italien et ne se marient qu'entre eux, s'habillent à l'européenne, portent des perruques et se poudrent, possèdent leurs propres rites, synagogues, officiants, rabbins et cimetières et se considèrent comme le fleuron de la bourgeoisie venue d'Europe. Ils n'ont pas ou peu de relations avec les juifs autochtones qui eux parlent le judéo-arabe et s'habillent à l'orientale. L'arrivée de cette nouvelle communauté provoque la création d'un schisme qui divise les juifs de Tunisie pendant presque 2 siècles. Un accord, ratifié en 1741, concrétise la séparation des 2 communautés.

[modifier] Droits reconnus

Durant le long règne d'Ahmed I Bey, les Juifs jouissent d'une période de grande prospérité. Son successeur, Mohammed Bey, inaugure son règne en 1855 par l'abolition de la servitude imposée jusqu'ici aux Juifs. Le caïd Joseph Scemama, avec qui le bey est intime, a probablement usé de son influence en faveur de ses coreligionnaires. Toutefois, la même année, Mohammed Bey fait brûler vif un juif dénommé Batto Sfoz pour blasphème. Cette exécution choque juifs et chrétiens qui envoient une délégation auprès de Napoléon III. Après 2 ans de négociations diplomatiques, les troupes de Napoléon III occupent La Goulette et obligent Mohammed Bey à rédiger le Pacte fondamental selon lequel tous les Tunisiens, sans distinction de foi, jouissent de droits égaux. Les articles suivants de la constitution sont d'un intérêt spécifique pour les Juifs :

  • article 4 : « Aucune mesure de coercition les forçant à changer leur foi ne sera imposée à nos sujets juifs et ils ne seront pas gênés dans l'observation libre de leurs rites religieux. Leurs synagogues seront respectées et protégées contre l'insulte. »
  • article 6 : « Lorsqu'une cour criminelle prononce une pénalité encourue par un juif, des assesseurs juifs seront attachés à ladite cour. »

À la suite de ces mesures, mécontentes de l'égalité octroyée aux Juifs, des tribus se révoltent et attaquent les communautés de Djerba et de Sfax. La présence de navires de guerre européens au large des côtes tunisiennes empêche des massacres mais la constitution est abrogée en 1864. Néanmoins, la peur constante de l'interférence étrangère rend le gouvernement très circonspect dans son traitement des Juifs.

[modifier] De 1881 à aujourd'hui

Groupe de juifs tunisiens (vers 1900)
Groupe de juifs tunisiens (vers 1900)

Avec l'établissement du protectorat français en Tunisie en 1881, une ère nouvelle s'ouvre pour le judaïsme tunisien qui accueille favorablement les principes démocratiques introduits par la France. Le judaïsme connaît alors un essor remarquable et le sionisme se développe sans crainte.

En 1910, les juifs de Tunisie sont autorisés à devenir citoyens français mais seuls 7311 sur une population avoisinant les 100 000 en font la demande jusqu'en 1956. Si les Juifs s'engagent dans l'armée française lors de la Première Guerre mondiale, des troupes tunisiennes se mutinent en 1917 puis attaquent et pillent les quartiers juifs de Tunis, Bizerte, Sfax, Sousse et Kairouan.

La communauté s'organise en 1921 avec la création d'un conseil. La Grande synagogue, située avenue de Paris (Avenue de Liberté maintenant), voit ainsi le jour en 1931. Mis à part des émeutes qui se déroulent en 1932 à Sfax et en 1934 à l'Ariana, la communauté forte de 80 000 personnes connaît, pendant une période de paix sociale et d'essor exceptionnelle. À la veille de la Seconde Guerre mondiale. on recense 56 240 Juifs tunisiens (2,33% de la population totale et 22,72% de la population non musulmane) auxquels il faut ajouter 7000 Juifs français et 3000 Juifs italiens.

Après la défaite de juin 1940 et l'établissement du régime de Vichy, les Juifs font l'objet de toutes les mesures discriminatoires édictées en France : ils sont exclus de toutes les fonctions publiques et les professions d'avocats et de médecins sont limitées par le numerus clausus (tout comme les écoles). La gestion de leurs entreprises leur est retirée et confiée à des administrateurs provisoires « aryens ». Toutefois, seuls les juifs de Sfax portent l'étoile jaune car le résident général de France en Tunisie, sous la pression de Moncef Bey, n'applique pas à la lettre les décrets de Vichy.

En pleine application de ces mesures, la Tunisie est occupée par les armées de l'Axe suite à l'Opération Torch (8 novembre 1942). Ayant pris en otages une centaine de notables juifs qu'il menace d'exécuter, les Allemands force la communauté de Tunis à fournir 3000 hommes de 18 à 28 ans qui sont dirigés vers les camps de travail obligatoire du Borgel et de Bizerte. Pendant les 6 mois d'occupation, outre les pénuries alimentaires et les bombardements subis par toute la population tunisienne, la population juive supporte le poids des réquisitions militaires et est frappée d'exorbitantes amendes collectives. Des exécutions sommaires et des déportations dans des camps de concentration européens (touchant environ 4000 personnes) punissent les contraventions à l'ordre allemand. Parmi les Juifs suppliciés figure Young Perez, champion du monde de boxe en catégorie poids mouche, qui est dénoncé en 1943 et abattu au cours des marches de la mort en janvier 1945. Mais la victoire des Alliés empêche les nazis d'appliquer aux Juifs de Tunisie la solution finale.

Peu de temps après la libération du pays par les armées alliées, le 7 mai 1943, les dispositions édictées contre les Juifs sont peu à peu abrogées et les Juifs bénéficient alors de conditions favorables à leur essor. La communauté connaît une période de plénitude dans tous les domaines : arts, sports, politique, littérature, agriculture, commerce, industrie, etc.

L'autonomie interne de la Tunisie puis son indépendance, en 1956, sonnent le glas des espérances de la communauté. Le 17 septembre 1957, le Tribunal rabbinique est dissout tout comme le conseil de la communauté (11 juillet 1958). En contrepartie, 11 magistrats juifs sont nommés et occupent, pour la première fois, de hautes fonctions judiciaires. Pour des motifs de salubrité publique, le quartier juif de la Hara où se situe l'ancienne Grande synagogue est rasé. Certes, 2 ministres juifs font partie des gouvernements de l'autonomie et de l'indépendance : Albert Bessis et André Barouch. Mais l'illusion est de courte durée et des signes inquiétants se succèdent : le cimetière israélite de Tunis, vieux de plusieurs siècles et dans lequel se trouvent les tombes de rabbins vénérés, est rasé, sans l'accord de la communauté et sans indemnisation, et transformé en jardin public.

En 1961, la crise de Bizerte affole la communauté et des dizaines de milliers de Juifs quittent le pays. De 1956 à 1967, la population juive du pays diminue de 40 000 personnes. Lors de la Guerre des Six Jours, une vague d'antisémitisme déferle sur le pays : la Grande synagogue de Tunis est incendiée, profanée et mise à sac le 5 juin 1967 et la fabrique de matzot est également incendiée. Malgré les excuses du gouvernement, 7000 Juifs supplémentaires émigrent vers la France.

En 1971, l'assassinat d'un rabbin en plein cœur de la capitale déclenche une nouvelle vague d'émigration. Des attaques occasionnelles ont lieu par la suite à Zarzis and Ben Gardane en 1982 et à Djerba en 1985 (5 morts)[réf. nécessaire].

Le président Ben Ali, qui succède à Habib Bourguiba en 1987, semble bien disposé à l'égard des Juifs originaires de Tunisie qui ont tendance à revenir de plus en plus souvent. Des cimetières et des synagogues sont restaurés, un bureau d'intérêts israélien, dirigé par Shalom Charles Cohen, est ouvert à Tunis en 1996 et le premier vol direct, Djerba-Israël, est inauguré à l'occasion de la fête de Lag Ba'omer. Mais la rupture des relations entre la Tunisie et Israël, à la suite de la seconde Intifada, génère un certain malaise.

Le 11 avril 2002, un camion bourré d'explosifs explose à proximité de la synagogue de la Ghriba tuant 21 personnes (dont 14 touristes allemands) et en blessant 30. Al-Qaida revendique la responsabilité de l'attenant. Peu après, d'autres actes antisémites sont signalés. À la synagogue de La Marsa, des livres de prières ainsi qu'un Sefer Torah sont lacérés et endommagés, des tags haineux et des slogans hostiles aux Juifs peinturlurés et des drapeaux palestiniens comme des portraits de Yasser Arafat accrochés aux murs. Dans le Sud, la synagogue et le cimetière juif de Sfax sont aussi vandalisés[réf. nécessaire]. En 2005, pour la première fois depuis l'indépendance d'Israël, le président Ben Ali invite le premier ministre Ariel Sharon à venir en Tunisie à l'occasion de la tenue du Sommet mondial sur la société de l'information. Face aux réactions négatives, c'est finalement son ministre des affaires étrangères, Silvan Shalom (d'origine djerbienne), qui le représente.

La communauté juive est aujourd'hui dirigée par l'industriel et sénateur Roger Bismuth. En 2004, elle possède 6 écoles primaires (Tunis, Djerba et Zarzis), 4 écoles secondaires et 2 yeshivas (Tunis et Djerba). Sa direction est assurée par le grand rabbin et de 5 rabbins (dont un à Djerba). Elle possède également un jardin d'enfants, 2 maisons de retraite et plusieurs restaurants cachers. La plupart de ses fidèles observent les lois du cacheroute.

[modifier] Personnalités

[modifier] Source

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Jean-Pierre Allali, Juifs de Tunisie, éd. Soline, Courbevoie, 2003
  • Sonia Fellous (sous la dir. de), Juifs et musulmans de Tunisie. Fraternité et déchirements, éd. Somogy, Paris, 2003
  • Paul Sebag, Histoire des juifs de Tunisie. Des origines à nos jours, éd. L'Harmattan, Paris, 2000

[modifier] Lien interne

[modifier] Liens externes


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