Pierrefitte-sur-Seine
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Pierrefitte-sur-Seine | |
Pays | France |
---|---|
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement | Saint-Denis |
Canton | Pierrefitte-sur-Seine (Chef-lieu) |
Code INSEE | 93059 |
Code postal | 93380 |
Maire Mandat en cours |
Catherine Hanriot 2001-2006 |
Intercommunalité | communauté d'agglomération Plaine Commune |
Latitude | 48° 57' 56" Nord |
Longitude | 02° 21' 41" Est |
Altitude | 37 m (mini) – 97 m (maxi) |
Superficie | 3.41 km2 |
Population sans doubles comptes |
25 789 hab. (1999) |
Densité | 7 563 hab./km2 |
Commune de Seine-Saint-Denis (93) | |
Localisation du département en France | |
Localisation de la ville dans le département |
Pierrefitte-sur-Seine est une commune de la Seine-Saint-Denis, située entre Saint-Denis et le département du Val-d'Oise. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Plaine Commune et est le chef-lieu du canton de Pierrefitte-sur-Seine.
La ville compte 25 789 habitants au recensement de 1999. Les habitants de Pierrefitte-sur-Seine sont les Pierrefittoises et les Pierrefittois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le territoire de Pierrefitte-sur-Seine se situe au nord de Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres de Paris, sur la RN1. Il s'étend principalement sur la Plaine de France, mais ses limites nord-ouest sont constituées par les contreforts de la Butte-Pinson.
Un ensemble de petits ruisseaux sont discernables sur les anciennes cartes, mais ont ils ont étés enterrés au fil de l'histoire afin de lutter contre les risques d'inondation tout en permettant le drainage des terrains.
[modifier] Communes limitrophes
- Saint-Denis
- Stains
- Villetaneuse
- Sarcelles dans le Val-d'Oise
- Montmagny dans le Val-d'Oise
[modifier] Histoire
[modifier] Héraldique
[modifier] Étymologie
Tirant son nom du latin Petra ficta (pierre figée au sol ou menhir), la ville de Pierrefitte sur Seine, terre de vignobles, est un territoire à l'histoire millénaire.
[modifier] Du Moyen Âge au XVIIIe siècle
Propriété de l'Abbaye de Saint-Denis au IXe siècle, elle fut en partie détruite au XVe siècle, pendant la Guerre de 100 ans, puis bombardée et ravagée durant celle de 1870.
Au XVIIIe siècle, Pierrefitte est un village d'agriculteurs et de carriers, qui exploitent le gypse de la pierre à plâtre des contreforts de la Butte-Pinson.
[modifier] Le XIXe siècle
En 1856, la ligne est desservie par le Chemin de Fer de Paris à Creil, ce qui permet à la ville de devenir un lieu de petite villégiature pour des parisiens aisés.
En 1896, Pierrefitte est un bourg de 2468 habitants dont l'activité économique se résume à deux entreprises, l’une de tentures murales, dite Lincrusta Walton, occupant 40 ouvriers et l’autre de matériel de chemin de fer et occupant 30 ouvriers, auquel il faut rajouter une maison d’épicerie en gros. L'agriculture est consacrée à la culture maraîchère et à l’horticulture, qui ont remplacé la fabrication du vin, les plants de vigne ayant peu à peu disparu.
Le bourg est alors constitué de 383 maisons (dont 51 de deux étages et 5 de trois étages et plus) constituant 717 logements, ainsi que 32 ateliers et 47 magasins ou boutiques[1].
[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
La ville est membre fondateur depuis 2000 de la communauté d'agglomération Plaine Commune.
[modifier] Liste des maires
Liste des maires successifs[5] | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1900 – 1907 | Louis-Victor Tuleu | ||
1907 – 1907 | Victor Leguillier | président de la Délégation spéciale | |
1907 – 1911 | Clément gillet | ||
1911 – 1911 | Victor Leguillier | président de la Délégation spéciale | |
1911 – 1912 | Édmond Brun | ||
1912 – 1913 | Clément Gillet | ||
1913 – 1919 | Louis-Octave Gillet | ||
1919 – 1920 | Amédée Gillet | ||
1920 – 1921 | Louis Langlois | ||
1921 – 1929 | Henri-Octave Lemaire | ||
1929 – 1940 | Albert Richard | ||
1940 – 1943 | Raymond Dirr | Maire nommé | |
1943 – 1944 | Louis Raison | Maire nommé | |
1944 – 1945 | Raymond Picard | Président du Comité local de libération | |
1945 – 1971 | Roger Fréville | PCF | |
1971 – 1998 | Daniel Bioton | PCF | |
1998 – 2008 | Catherine Hanriot | PCF |
[modifier] Jumelages
- Rüdersdorf bei Berlin. Jumelage depuis 1966 près de Berlin et alors en Allemagne de l'Est
- Braintree. Jumelage depuis 1967 dans l'Essex (Royaume-Uni)
[modifier] Transports
Pierrefitte est situé près des autoroutes A1, A15 et A86. Elle est traversée par la RN1 (plus de 50.000 véhicules/jour) et la RN 301.
[modifier] Hier : les anciens tramways
Historiquement, la ville a été desservie par trois lignes de tramways au début du XXe siècle :
- La ligne N°3 Mairie de Pierrefitte - Pont de Saint Cloud des TMEP[6] par le Barrage (Place du Général Leclerc) et la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et les quais rive Droite, le Pont de Saint-Ouen et les quais de la Rive droite.
Cette ligne a fonctionné du 27 août 1901 au 30 mai 1910
- La ligne PC de Mairie de Pierrefitte à Porte de Clignancourt, créée par la TPDS, qui a circulé du 1er juin 1910 au 18 mai 1936. Lors de la fusion des compagnies de tramways au seint de la STCRP de 1921, cette ligne pris le N° 65, et, en 1926, elle transportait 1.500.000 voyageurs par an.
- La ligne 11b de la STCRP Gare de l'Est - Barrage de Pierrefitte, créée le 1er mai 1922, passait par Carrefour Pleyel, la Porte de Paris, l'église Saint-Denis-de l'Estrée et la place du Général Leclerc à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), transportait 4.400.000 voyageurs en 1926. En 1930 environ, il y avait 7 départs à l'heure de pointe et 3 en heure creuse pour la Porte de Clignancourt (ligne 65)et y rejoindre le métro, ainsi que la Place de la République (11b). Il fallait 34 minutes pour faire le trajet Pierrefitte - Porte de Clignancourt [7].
Elle a été supprimée, comme le 65, le 18 mai 1936 : l'ensemble du secteur était désormais desservie par des autobus, alors considérés comme plus modernes[8]...
[modifier] Aujourd'hui
La commune est desservie à son extrème sud par la ligne 13 du métro parisien au sud et le RER D (Pierrefitte - Stains) à l'est.
En termes de bus, sa desserte est assurée par les lignes 150 168 254 268 354 ainsi que, la nuit par le Noctilien N44
[modifier] Demain : le TCSP RN1
Le projet de Tramway sur pneus, Saint-Denis - Garges-Sarcelles dit TCSP RN1 (pour Transport en commun sur site propre de la RN-1), est prévu sur l'axe principal de la ville, entre marché de Saint Denis et la Gare de Garges - Sarcelles. Il devrait être mis en service en 2010-2011.
Selon le projet de SDRIF rendu public le 15 novembre 2006, il pourrait être prolongé à terme à Garges-lès-Gonesse.
[modifier] La zone des Tartres
La zone des Tartres est un secteur longtemps délaissé sirué aux confins de Pierrefitte-sur-Seine, Stains et Saint-Denis, occupé notamment par des maraîchers et des jardins ouvriers, desservie par le Pavé d'Amiens qui sera restructuré prochainement par le Conseil Général dans le cadre du projet de prolongement de la RD 28.
Son aménagement était envisagé de longue date par le syndicat intercommunal des Tartres, qui a été dissout lorsque Stains a intégré Plaine Commune en 2004. Cet EPCI a désormais la compétence de l'aménagement de l'ensemble de ce territoire.
Les objectifs d'aménagement de cet espace de près de 110 hectares sont les suivants :
- Accompagner les projets existant : l’extension de l’Université Paris 8 (équipements sportifs), l’implantation des Archives nationales, les projets de RD28 et du futur pôle gare de la Tangentielle Nord
- Valoriser l’activité économique en recherchant les meilleures localisations au regard des besoins locaux, notamment l’accueil de PME/PMI et d’entreprises artisanales, et de l’offre foncière disponible.
- Conforter l’habitat dans un souci de diversification de l’offre et d’accompagnement des opérations de restructuration lourde du patrimoine.
- Développer une dimension environnementale et paysagère du secteur dans un réseau d’échanges à l’échelle de Plaine Commune et du Département.
[modifier] Centre des Archives nationales françaises
En mars 2004, le président de la République Jacques Chirac a annoncé que le nouveau complexe des Archives nationales serait construit dans la zone des Tartres.
Cet emplacement a été retenu en raison de la disponibilité foncière, mais également en raison de sa desserte par la station de métro de Saint-Denis - Université sur la Ligne 13 du métro parisien et de la proximité des universités de Saint-Denis et de Villetaneuse
Le bâtiment, conçu par l'architecte Massimiliano Fuksas, d'une capacité de stockage de 320 kilomètres linéaires, accueillera 400 personnes environ (chercheurs, enseignants, étudiants, généalogistes…) chaque jour.
La création de ce centre est estimée à 119 M€ et la livraison du nouveau bâtiment est prévue pour 2009.
[modifier] Patrimoine architectural
- L'Église Saint-Gervais-Saint-Protais a été construite par l'architecte Lequeux en 1857. Toutefois, les fonds baptismaux des XIIe et XIIIe siècle proviennent de l'église antérieure. La Cloche a été offerte par l'impératrice Eugénie.
- L'Eglise Sainte-Thérèse des Joncherolles a été construite en 1960 par l'architecte Paul-Marie Vilmont
[modifier] Architecture contemporaine
[modifier] Le quartier des poètes
[modifier] Personnalités liées à la commune
Pierrefitte accueillit d'illustres personnages comme le Général Baron d'Empire Moulin ou le peintre Maurice Utrillo. La ville inspira d'ailleurs l'artiste qui immortalisa, dans ses premières œuvres les vignes, l'église et les rues de Pierrefitte.
- Frédérick Lemaître avait une résidence à Pierrefitte, devenu parc public et conservatoire municipal de musique et de danse.
- Alcide Dessalines d'Orbigny
- Maurice Utrillo et sa mère, Suzanne Valadon, demeurèrent à Pierrefitte (en 1901, à la Villa Hochard
- le Général Baron d'Empire Moulin
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Bibliographie
[modifier] Sources, notes et références
- ↑ SOURCE : Monographie sur Pierrefitte de l'État des communes de la Seine à la fin du XIXe siècle, ed. Montévrain, Paris 1896
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ Source : INSEE : recensements généraux de la population
- ↑ Recensement 2005 : évaluation de l'INSEE, citée par le quotidien Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, du 17 janvier 2007
- ↑ SOURCE : CD Une histoire de la Seine-Saint-Denis au XXe siècle - Éditions du Conseil général 2004 (ISBN 2-906525-18-9)
- ↑ La Compagnie des Tramways Mécaniques des Environs de Paris (TMEP), de manière générale en très grande difficulté financière, et qui venait de subir les désastreuses inondations de la Seine de janvier 1910, fut absorbée par la compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (TPDS) le 1er juin 1910. La TDPS coupa dès cette date la ligne en 3 , avec :
- La ligne BA (Saint-Cloud - Asnières-sur-Seine
- La ligne AsD (Asnières-sur-Seine - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
- La ligne PC (Pierrefitte - Porte de Clignancourt)
- ↑ SOURCE : Notice sur le projet d'aménagement de la Commune de Villetaneuse (lois de 1919-1924), déclaré d'utilité publique par décret du 22 mai 1933.
- ↑ Source : Revue Chemins de fer régionaunaux et urbains N°306 (6/2004) éditée par la Fédération des amis des chemins de fer (FACS-UNECTO) Gare de l'Est 75475 PARIS CEDEX 10
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